(23 110 Loossois, 695 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, juste au sud-ouest de Lille. Le nom dérive de lucus, bois sacré. Le finage s’étire du NO au SE à partir de la rive droite de la Deûle; il est traversé par l’A25, la voie ferrée (gare) et le canal de la Deûle. La ville a un beffroi néoflamand de 38 m à quatre échauguettes, devant l’hôtel de ville du 19e s.; le château Crépy (19e s.) et son parc sont aménagés en centre de loisirs au sud. Au NO, un vieil établissement pénitentiaire se tient encore dans une ancienne abbaye cistercienne fondée en 1147 et transformée en prison dès 1817 (centre de détention régional, 270 places). Loos, qui honore la géante Margot la fileuse, a deux collèges publics, deux lycées publics dont un professionnel, un lycée privé, une université populaire depuis 1965, un centre culturel (Espace François Mitterrand) et le théâtre du Square, un nouveau centre aquatique Neptunia. Loos a aussi un centre hospitalier (150 lits en tout, moyen et long séjour), trois instituts médico-éducatifs totalisant 440 places et une École supérieure d’ostéopathie (75 sal.); clinique Lautréamont (90 sal.), maison de retraite orpea (70 sal.). Elle accueille de nombreuses entreprises, notamment en biologie médicale avec une fabrique de médicaments Bayer (600 sal.), les produits pharmaceutiques Diagast (85 sal.), filiale de l’Établissement français du Sang, les fabriques de matériel médical HMS (Home Medical Service, 95 sal.) et d’instruments d’optique Horiba (100 sal.) plus la recherche-développement en biopharmacie Genfit (175 sal.). S’y ajoutent les produits chimiques Kuhlmann (120 sal.), passés au groupe belge Tessenderlo; menuiserie et agencement de magasins Cuppens (65 sal.); informatique Oxya (170 sal.). Loos a un supermarché Match (75 sal.), des négoces de combustibles DCA (Total, 85 sal.) et de produits pharmaceutiques Scemed (50 sal.); travaux publics J. Lefebvre (95 sal.); gestion immobilière SIA Habitat (140 sal.); nettoyage Cleaning Bio (100 sal.) et Lilebo (100 sal.). La ville a connu une forte croissance au 19e s., passant de 1 000 hab. au début à 4 100 en 1846 et 6 500 en 1901, a atteint 14 900 hab. en 1954 et 21 500 en 1975; la population s’est tassée un peu ensuite mais a augmenté de 1 600 hab. après 1999. Le quartier des Olivaux, à l’ouest est un «quartier prioritaire» de 66 ha et 6 600 hab. |