(9 730 Mervillois, 2 696 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans la CC Flandre-Lys, 12 km au SE d’Hazebrouck, sur la rive gauche de la Lys au confluent de la Bource. Il y est né d’un monastère du 7e s. La ville a été entièrement détruite en 1914-1918. Elle a un grand hôtel de ville néoflamand de 1929, un collège public et un privé, une maison de retraite. Le finage s’étend des deux côtés de la Lys. Au sud, Merville partage avec Lestrem l’aérodrome dit de Merville-Calonne (LFQT), agrandi en aérodrome militaire pendant la Seconde guerre mondiale, occupant 240 ha et doté d’une piste en dur de 1 850 m et une piste gazonnée de 1 000 m, qui sert notamment à l’Institut aéronautique de Morbecque (formation de pilotes), à l’aéroclub Lys-Artois et à un club de vol à voile. Il enregistre 70 000 à 80 000 mouvements d’avions par an, non commerciaux. L’usine de radiateurs et chaudières de la Franco-Belge, créée en 1926, a été rachetée en 2002 par le groupe Atlantic, créé en 1968 et qui possède aussi Thermor, Sauter, etc.; elle est alors devenue la SIC (Société industrielle de chauffage) et conserve 270 salariés. La Fonderie Staub (240 sal.), d’origine alsacienne, qui a repris la fonderie de la Franco-Belge la même année, fabrique des cocottes. Merville a aussi un laboratoire d’analyses bio-alimentaires Silliker (270 sal.), une fabrique de caramels (Sethnes Roquette, 70 sal.); transports Ramette (75 sal.). Elle avait déjà 6 000 hab. en 1846, et avait atteint 7 700 en 1896; elle a ensuite plafonné, puis un peu augmenté de 1954 (7 700 hab.) à 1982, légèrement baissé et a crû de 690 hab. après 1999. |