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communauté de communes du département du Nord, la plus petite du département, au sud-est, associant 15 communes et 14 800 hab. sur 11 760 ha. Seule Solesmes (siège) dépasse 2 000 hab.

Viesly (1 430 Vieslysiens, 1 067 ha) est un gros village de plaine agricole à 5 km au SO de Solesmes; filature MFT (55 sal.). Ses chemins pavés sont souvent empruntés par la course cycliste Paris-Roubaix; son donjon a été restauré. La commune a perdu des habitants de 1866 (3 200 hab.) à 1999 et reste stable depuis.

Saint-Python (1 030 Piatonnais, 743 ha) est contiguë à Solesmes côté nord-ouest et a un supermarché U (55 sal.) et une fabrique de machines pour l’agroalimentaire (SASA, 35 sal.). Son nom vient en fait de saint Piat. Elle avait 1 900 hab. en 1866 et s’est dépeuplée jusqu’en 1999, mis à part un léger regain dans les années 1960.

Beaurain (240 Beaurinois, 101 ha) se tient un peu en hauteur 5 km à l’est de Solesmes, mais n’a qu’un minuscule finage; +60 hab. (un tiers) après 1999.

Romeries (480 Romériens, 601 ha), 3 km au NE de Solesmes, est sur la D942 à la traversée du ruisseau des Harpies, cimetière militaire. Elle comprend à l’est les petits hameaux de Vertigneul à l’est (intégré en 1790) et Trousse Minou au NE. Elle avait 960 hab. en 1861 mais a gagné 120 hab. (un tiers) après 1999. On pratique encore à Romeries lors du carême le lancer de saurets (harengs saurs) à la population depuis le balcon de la mairie. Romeries a aussi un château du 18^e s. sur une base médiévale, et un cimetière britannique dont le jardin est considéré comme remarquable.

Vertain (520 Vertinois, 578 ha) est à 4 km NE de Solesmes sur le ruisseau des Harpies, juste à l’aval de Romeries. Elle avait plus de 1 300 hab. en 1861.

Escarmain (490 Escarminois, 640 ha), 6 km NNE de Solesmes, est au bord du ruisseau Saint-Georges; église fortifiée du 16^e s., hippodrome. Elle a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Capelle (150 Capellois, 507 ha), 7 km NNE de Solesmes, est au bord du ruisseau Saint-Georges à l’aval d’Escarmain et inclut au nord son confluent avec l’Écaillon, près d’un hippodrome; ferme fortifiée du Bruat au NE sur l’Écaillon.

Bermerain (750 Bermerinois, 666 ha), est à 9 km NNE de Solesmes, sur le versant droit de l’Écaillon, avec au nord une rue qui atteint une chaussée Brunehaut; quelques restes d’anciennes fortifications. Elle a eu 1 300 hab. au milieu du 19^e s. puis est descendue à 700 hab. en 1931; elle est restée à ce niveau depuis.

Saint-Martin-sur-Écaillon (520 Saint-Martinois, 530 ha), 8 km NNE de Solesmes, est face à Bermerain sur le versant gauche de l’Écaillon. Elle a 90 hab. de plus qu’en 1999.

Vendegies-sur-Écaillon (1 120 Vendegeois, 657 ha) est à 9 km au nord de Solesmes, sur la rive droite de l’Écaillon au confluent du ruisseau des Harpies, ce qui lui avait valu de se nommer jadis Duo Flumina (Deux Rivières); elle conserve au nord un dolmen de grès (le Gros Caillou); cimetière militaire au sud. Son finage est traversé par l’ancienne voie de Bavay à Cambrai (D114), dite chaussée Brunehaut. Elle a eu 1 300 hab. en 1861, 770 seulement en 1931 et à peine 800 en 1975; elle croît un peu depuis (+70 hab. après 1999).

Sommaing (410 Sommaingeois, 360 ha), 10 km NNO de Solesmes, est juste à l’aval de Vendegies sur les deux rives de l’Écaillon; cimetière militaire tout au sud; +70 hab. après 1999.

Haussy (1 550 Haussois, 1 622 ha) est à 5 km en aval de Solesmes dans la vallée de la Selle sur la D955. Elle a une maison familiale rurale et une pyramide classée de 1875, qui commémore la bataille de Denain de 1712; hippodrome. Haussy avait 3 500 hab. en 1872 et n’a guère cessé de perdre des habitants depuis, encore 140 après 1999.

Montrécourt (230 Montrécourtois, 356 ha) est une petite commune entre Haussy et Saulzoir. avec un village sur la rive gauche de la Selle; elle a gagné 70 hab. depuis 1999 (+44%).

Saulzoir (1 710 Salicétains, 1 010 ha) est à 9 km au NNO de Solesmes dans la vallée de la Selle; la D955 et la chaussée Brunehaut de Bavay vers Cambrai s’y croisent. Elle porte le nom du saule, consacré par le gentilé. La commune avait 2 400 hab. en 1866 puis s’est un peu dépeuplée, jusqu’à 1 800 hab. de 1936 à 1954; après un regain, sa population a diminué à nouveau, du moins jusqu’en 1999, puis est restée stable.