(14 630 Méruviens, 2 283 ha dont 292 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Oise dans l’arrondissement de Beauvais, 26 km au sud de la préfecture dans la vallée de l’Esches, membre de la CC des Sablons et proche de l’Île-de-France mais non limitrophe. Elle est traversée par la D937 et la voie ferrée de Beauvais (gare) et longée au sud par l’A16. Méru est atteinte par l’expansion de l’agglomération parisienne; elle avait 5 700 hab. en 1962, 8 700 en 1975; elle a crû de 1 730 hab. après 1999. Elle s’était fait une spécialité de boutons de nacre et de corne, ce que rappellent le musée de la Nacre et de la tabletterie, voire, dans une ancienne fabrique, «l’Usine éphémère», un lieu d’exposition d’art moderne. L’activité a presque disparu mais la ville a reçu des usines au 20e siècle, à renouvellement assez rapide il est vrai: une fabrique de stylos Parker a disparu, parmi d’autres. La plus vaste, à l’équipementier automobile Faurecia (groupe PSA, tableaux de bord et intérieurs de portières), issue d’une usine Allibert, et dotée d’un centre de recherche, emploie 1 070 salariés; Thales Avionics (ex-Auxilec) fabrique des moteurs électriques annexes pour avions (350 sal.). Les autres entreprises sont plus petites: transports Prévoté (100 sal.); constructions Cobat (180 sal.), interim Adecco (85 sal.) et DLSI (70 sal.), nettoyage Arqua (55 sal.). Méru a aussi un atelier protégé DTS (35 sal., assemblage et conditionnement), un centre de tri de la Poste (45 sal.), un hypermarché Auchan (190 sal.) et un magasin Intermarché (40 sal.). La ville est équipée de deux collèges publics et d’un lycée général et professionnel public, et d’un hôpital de 50 lits. Un quartier protégé ex-zone urbaine sensible, la Nacre, a été délimité à l’ouest du centre-ville de l’autre côté de l’Esches; elle est flanquée au nord par le grand lotissement de villas des Villages de Méru, au sud par la zone industrielle. Le nouveau canton de Méru a 47 300 hab., 14 communes. |