' communauté de communes de l’Oise, associant 42 communes et 32 700 ha. sur 26 700 ha. Noyon (siège) est la seule commune de plus de 2 000 hab. Pont-l’Évêque (690 Pontépiscopois, 113 ha), juste au sud de Noyon, est à la jonction du canal du Nord et du canal de l’Oise; elle a perdu 120 hab. après 1999. La D1032 traverse la commune au nord. Au SO, le finage s’étire au-delà du confluent le long du canal et de la voie ferrée. Sempigny (780 Pinaquins, 440 ha) est à 3 km au sud de Noyon sur la rive gauche de l’Oise, incluant une partie du canal latéral à l’Oise juste à l’est du confluent avec le Canal du Nord. Passel (280 hab., 365 ha), 5 km au SO de Noyon, a son petit village au bas du talus qui borde la plaine de l’Oise sur la rive droite de l’Oise, et de la butte ronde du Mont Renaud qui l’accidente et que contourne la D1032. Le finage atteint au SE la rive droite de l’Oise au-delà du canal latéral. Une zone d’activité, dans la plaine, longée par la D932, a reçu une fabrique de matériel électrique ProFil (45 sal.), des entrepôts Kohler (sanitaire, 50 sal.), la Société d’Électricité Régionale (distribution, 25 sal.). Ville (770 Villois, 604 ha dont 137 de bois), 6 km OSO de Noyon, est un village-rue traversé par la Divette et assorti de hameaux, dont la Bernardie à l’ouest, les Usages et Dive le Franc au nord au-delà de la Divette. La commune a gagné 90 hab. après 1999. Larbroye (520 Larbroyens, 220 ha) est à 4 km OSO de Noyon sur la D938 au pied du relief; +130 hab. après 1999. Suzoy (580 hab., 517 ha dont 257 de bois), 6 km à l’ouest de Noyon, s’étire au pied du relief le long de la D938; +70 hab. après 1999; quelques bois à l’ouest et au nord sur les collines. Vauchelles (260 Vauchellois, 234 ha), 4 km ONO de Noyon, est au pied du relief; son finage s’étire vers l’est jusqu’au-delà du canal du Nord. Porquéricourt (410 Porquéricourtois, 375 ha dont 120 de bois) est au pied du relief à 4 km NO de Noyon et contient en plaine le château de la Viéville. Le finage atteint au SE le canal du Nord et la D934 rectiligne le borne au NE; +40 hab. depuis 1999. Sermaize (270 hab., 504 ha) est à 6 km au NO de Noyon. Le canal du Nord traverse le finage au nord, le cours de la Mève le limite un peu au-delà; au sud-ouest il est traversé puis borné par la D934. Beaurains-lès-Noyon (340 Beaurainois, 383 ha), 5 km au NO de Noyon, est juste au sud du confluent de la Mève et de la Verse, dont le canal du Nord suit les vallées marécageuses en traversant en courbe le finage. Entre la Verse et le canal, au SE, se niche le hameau du Bas Beaurains. Le finage est borné au sud par la D934 rectiligne. La commune avait été réunie à Genvry de 1828 à 1832; la mention lès-Noyon est apparue en 1937. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999. Bussy (330 Bussiens, 387 ha), 7 km NNO de Noyon, est juste au nord du confluent de la Mève et de la Verse; hameau de la Cressonnière à l’ouest; +80 hab. depuis 1999. Catigny (190 hab., 668 ha) est à 10 km au NO de Noyon; le village est à l’ouest du Canal du Nord, qui traverse le finage en courbe en entrant dans la vallée de la Verse. À l’est du canal et au nord de la vallée, le hameau de Chevilly se tient sur une colline. Campagne (160 Campenois, 455 ha) est à 10 km NNO de Noyon, son village juste à l’est du Canal du Nord qui traverse la commune. Muirancourt (590 Muirancourtois, 568 ha dont 124 de bois) est à 10 km a nord de Noyon, sur la rive droite de la Verse; hameau de Rézavoine au NO; +100 hab. depuis 1999 (+20%). Frétoy-le-Château (260 hab., 501 ha), est à 12 km NNO de Noyon. Au NO, elle partage avec Libermont le tunnel du canal du Nord, dit de la Panneterie, qui franchit sur 1 km la ligne de séparation des eaux entre Oise (Frétoy) et Somme (Libermont). La commune a une déchetterie Gurdebeke et un centre de parachutisme, sur un aérodrome privé disposant d’une piste de 940 m au nord du village. La mention le-Château est de 1863. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999. Libermont (190 hab., 1 137 ha dont 391 de bois), 16 km NNO de Noyon, est au bord du canal du Nord, côté est, à la sortie du canal de la Panneterie; forêt domaniale de l’Hôpital à l’est. Fréniches (340 hab., 596 ha), est à 13 km au nord de Noyon, avec deux fermes écartées; +80 hab. depuis 1999 (+31%). Flavy-le-Meldeux (220 Flaviens, 315 ha) est à 14 km NNE de Noyon; la D932 rectiligne borne son finage à l’est. Golancourt (400 Golancourtois, 413 ha), 16 km NNE de Noyon sur la D932 rectiligne, est la commune la plus septentrionale de la CC de Noyon, formant une avancée dans celle de l’Est de la Somme; charpentes FNEIB (35 sal.), négoce de matériel agricole Ropa (55 sal.). Villeselve (430 Villeselvois), 16 km NE de Noyon, a un finage étiré du nord au sud, à la source de la Beine (affluent de la Somme) au nord, traversé par la Verse (affluent de l’Oise) au sud, et limitrophe de l’Aisne; +60 hab. depuis 1999. Elle a reçu en 2008 trois des cinq éoliennes Sanvion (2MW chacune, groupe Engie) du parc du Champ Vert, les deux autres étant à Brouchy juste au nord. Au sud se tient la grosse ferme des Grandes Beines. Le Plessis-Patte-d’Oie (100 hab., 286 ha), 14 km NNE de Noyon, a un musée de la ferme et des métiers anciens. Son finage est borné à l’ouest par la D932 rectiligne. Berlancourt (320 Berlancourtois, 712 ha), 13 km NNE de Noyon, est au bord de la Verse; hameau de Collezy au NE. Guiscard (1 830 Magniens, 2 049 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Oise, 10 km NNE de Noyon sur le plateau; jadis Maigny ou Magny, le village a pris le nom du maréchal Guiscard, seigneur du lieu, en 1703. On y voit les restes d’un château du 18e s., assorti d’un parc à l’anglaise dessiné par Morel en 1775; un collège public, quelques ateliers. La bourgade a une fabrique d’équipements thermiques pour automobiles Dana Thermal Products (185 sal.) issue de Nobel Plastiques, et quelques ateliers. Son finage étendu et en arc de cercle, limitrophe de l’Aisne à l’est, comprend à l’ouest les hameaux de Béthancourt et Tirlancourt et le château de Mesmy, au nord-ouest Rouvrel, et s’étend assez loin vers l’est où il englobe le hameau de Buchoire et plusieurs grosses fermes isolées, dont Beines et Boutavent. La population communale avait diminué entre le milieu du 19e siècle (1 600 hab.) et les années 1930 à 1950 (1 000); elle augmente depuis et s’est accrue de 80 hab. après 1999. Au sud-est, trois petites communes ont des finages qui montent sur la crête boisée dominant la vallée noyonnaise de l’Oise: Beaugies-sous-Bois (100 hab.) est à 12 km NE de Noyon, limitrophe de l’Aisne, à la source d’une des têtes de la Verse; bois du Grand Carré au sud. La mention «sous Bois» date de 1923. Maucourt (250 Maucourtois, 312 ha dont 151 de bois), 10 km NE de Noyon, Le finage touche à la limite de l’Aisne à son angle SE dans le bois du Grand Carré. Quesmy (180 hab., 483 ha) est 9 km au NE de Noyon; château avec étang à l’est, des bois au sud; une église classée et un château. Crisolles (920 Crisollois, 1 054 ha), 6 km NNE de Noyon, a reçu au NE, à la limite de Quesmes, un parc d’attractions et d’aventure Carisiolas; fabrique de serrures et ferrures Guitel-Hervieu, descendue de 150 à 35 sal. Le finage est boisé à l’est. La commune a perdu 80 hab. après 1999. Genvry (420 hab., 514 ha), 4 km au nord de Noyon, a son village sur le côté gauche de la Verse et accueille au sud le casernement et les équipements du Régiment de marche du Tchad, le seul en France qui relève de l’infanterie de marine, et qui quadruplait à lui seul la population de la commune; celle-ci avait 1 200 hab. dont 880 à part en 1999, 420 hab. dont 85 à part en 2022, mais les changements de définition ont amené à effacer la quasi-totalité de la population «comptée à part», ce qui ne facilite pas les comparaisons. Genvry avait été réunie à Beaurains de 1828 à 1832. Salency (920 Salenciens, 779 ha dont 330 de bois), 5 km à l’est de Noyon, est au pied du coteau nord de la plaine de l’Oise, avec un château et un camping. La D1032 et la voie ferrée traversent la commune entre le village et le canal latéral; l’Oise sinueuse fixe la limite sud du finage. Béhéricourt (210 Béhéricourtois, 530 ha dont 318 de bois), abrité dans une cuve du plateau à 2 km au nord de l’Oise et à 5 km ENE de Noyon, sous le bois du Chêne d’Amour, a deux châteaux, l’un du 14e s. refait au 19e, l’autre, en brique des 17e et 19e s. Le finage s’avance en queue au sud jusqu’à l’Oise, la queue étant traversée par la D1032, la voie ferrée et le canal latéral à l’Oise. Babœuf (520 Babœufois, 718 ha) est à 8 km à l’est de Noyon au pied du coteau droit de l’Oise, qui s’avance en promontoire. La D1032 longe le village au sud, la voie ferrée et le canal latéral passent plus au sud, le finage dépasse le cours de l’Oise. Grandrû (360 hab.,735 ha dont 454 de bois), 11 km ENE de Noyon, est limitrophe de l’Aisne, au pied du coteau nord de la plaine de l’Oise le long du Grand Rû, qui nait sur le plateau boisé au nord du village. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999 (+39%). Mondescourt (250 Mondescourtois, 319 ha) est 10 km ENE de Noyon, limitrophe de l’Aisne. Le village est au bord du Grand Rû et prolongé au sud, sur la D1032, par le hameau de la Bretelle. Appilly (560 hab., 457 ha), 10 km à l’est de Noyon, limitrophe de l’Aisne, est dans la plaine de l’Oise juste au nord de la voie ferrée et du canal latéral et longé par le Grand Rû. Le cours de l’Oise fixe la limite méridionale du finage; château Estay du 19e s., au NE, assorti d’un parc à l’anglaise; usine de recyclage de textiles Framimex-Ecotextile du groupe Zerroug (30 et 25 sal.); +50 hab. après 1999. Brétigny (430 hab., 516 ha), 10 km à l’est de Noyon, limitrophe de l’Aisne, se tient sur la rive gauche de l’Oise et conserve un château des 16e et a son village sur la rive gauche de l’Oise, augmenté de la Rue d’En haut au sud, du hameau Rue Millon au SO. La population s’est accrue de 90 hab. depuis 1999. Varesnes (380 Varesnois, 915 ha dont 216 de bois), 6 km ESE de Noyon, a son village sur la rive gauche de l’Oise. et plus de 70 ha d’étangs à l’est; quelques fermes espacées au SE. Morlincourt (550 Morlincourtois, 342 ha) est juste au SE de Noyon ente la D1032 et le canal latéral à l’Oise. L’Oise limite le finage au sud, la D934 rectiligne au SO; étangs au sud. Pontoise-lès-Noyon (460 Pontoisiens, 658 ha dont 277 de bois), 4 km au SE de Noyon, a son village sur la rive gauche de l’Oise et la D934 rectiligne. La mention lès-Noyon est de 1921. Cuts (1 000 Cutsois, 1 078 ha dont 200 de bois), 9 km au SE de Noyon, limitrophe de l’Aisne, est à l’extrémité orientale des massifs boisés qui se suivent jusqu’à Compiègne, sur une ancienne chaussée de Soissons à Amiens qui passe par Noyon. Le village est sur la D934 au pied des buttes du Mont de Choisy et du Bois de Cuts; on y voit d’anciennes maisons de tisserands. Au château de Jonquoy (1656 et 20e s.) se tiennent des concours d’attelages; nécropole nationale de 1914-1918 et monument aux Somalis morts pendant la Grande Guerre; hameaux de la Pommeraye à l’ouest, de Gizancourt au SE Cuts a gagné 120 hab. depuis 1999. Caisnes (520 Caisnois, 619 ha dont 320 de bois), 9 km SE de Noyon dans la petite vallée de Belle Fontaine, dotée d’un étang allongé, fut un autre village de tisserands; elle a une église ancienne classée; hameau de Laigle à l’ouest. La commune a 90 hab. de plus qu’en 199. Carlepont (1 530 Carolipontois, 1 954 ha dont 1 280 de bois), 9 km au sud de Noyon, occupe une grande clairière dans la forêt d’Ourscamp; ancien château et fours à verre; pépinière, fabrique d’automatismes Prodel (équipements de contrôle et ingénierie, 45 et 20 sal.). La population s’est accrue de 130 hab. depuis 1999. |