ancienne province au nord de la France, dont le nom vient de la tribu des Atrébates et dont les habitants sont des Artésiens, le chef-lieu ayant toujours été Arras dont les habitants sont nommés Arrageois. Le territoire a été très tôt intégré par les Francs au royaume de France, transformé en comté et donné par Louis IX à son frère Robert, puis s’est trouvé par héritages dans les possessions des ducs de Bourgogne et même des Habsbourg d’Espagne, avant que le traité des Pyrénées le rattache définitivement à la France en 1659. De nos jours, Artois est presque devenu synonyme de Pas-de-Calais, bien que ce département s’étende également dans l’ancienne Flandre. L’Université d’Artois créée en 1992 accueille 11 000 étudiants dans plusieurs établissements répartis à Arras (5 00), Lens (2 700), Béthune (2 000), Douai (1 100) et Liévin (500). On nomme collines de l’Artois les hauteurs crayeuses qui vont du Boulonnais au seuil de Bapaume et dominent, certes d’assez peu mais nettement, la plaine de Flandre au nord. On appelle puits artésien un puits dont les eaux jaillissent en surface dans un bas-fond ou une plaine grâce à la pression de la nappe phréatique qui atteint des altitudes plus élevées dans les roches des collines environnantes, selon un dispositif qui a été particulièrement utilisé en Artois. Le nom de l’ancienne province apparaît dans quelques noms de communes et d’intercommunalités: CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, CC des Campagnes de l’Artois (Avesnes-le-Comte), CC du Sud-Artois (Bapaume) et, en partie caché, dans la CC Osartis Marquion. |