(9 380 Beuvrygeois, 1 685 ha) est une commune du Pas-de-Calais juste à l’est de Béthune, dans la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane. Son territoire est traversé en son centre par le canal d’Aire à La Bassée, assorti de la Loisne canalisée, avec un bassin au quartier du Préolan; il est traversé au sud par la N41 (D941) de Béthune à Lille. Beuvry a une église classée du 17e s., le château de Bellenville au sud-est avec une Maison de la Poésie, le manoir de l’Estracelles (ou Estrasselle, 17e s.), un beau moulin à vent restauré en 1992 (Buret), deux ports de plaisance. Le lieu-dit le Ballon y évoque l’atterrissage le 19 septembre 1784 du premier ballon dirigeable, gonflé à l’hydrogène, conçu et piloté par les frères Robert, partis de Paris et qui accomplirent 200 km en 6h40. Le finage s’étend au nord du canal où il est moins peuplé mais comprend le gros hameau de Gorre dont le château est une ancienne prévôté; et, plus au nord, le Hamel; à l’est, le site fluvial des Chantiers. La ville a un collège public et un lycée public. Elle accueille au sud-ouest le centre hospitalier de Béthune-Beuvry (570 lits dont 410 médicaux), ainsi qu’une clinique Ambroise Paré (130 sal.) et un institut médico-éducatif (85 places), un centre d’aide par le travail, des maisons de retraite dont la SERF (60 sal.). Elle a une boulangerie des Moulins de Saint-Aubert (65 sal.), un supermarché Carrefour (25 sal.); nettoyage GSF (170 sal.). La commune a participé à l’activité minière, notamment en recevant la centrale thermique de la Compagnie de Nœux et un Rivage (port charbonnier), devenu depuis un espace vert. Une fusion avec Béthune en 1993 a été dissoute dès 1997. Beuvry avait déjà plus de 2 500 hab. au début du 19e s., 5 000 cent ans après, et a continué sa croissance jusqu’en 1999. Le nouveau canton de Beuvry a 13 communes et 41 500 hab. |