(2 230 Hesdinois, 93 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans la CC des Sept Vallées, dans l’arrondissement de Montreuil, 24 km ESE de Montreuil. La ville, classée «village de charme», est sur l’éperon de confluence de la Canche et de la Ternoise, et n’a été créée qu’en 1554 comme ville forte de Charles Quint, en remplacement d’un site originel qui était 5 km en amont sur la Canche (actuel Vieil-Hesdin) et qui venait d’être détruit. Elle ne devint française qu’en 1659, et resta longtemps ville de garnison. Cette origine explique que son finage soit minuscule et entièrement enclavé dans celui de Marconne. La bourgade est desservie par la voie ferrée (gare) et la D349 et bornée à l’ouest par la D928. Elle a un bel hôtel de ville en partie fortifié du 16e s. avec bretèche (tribune couverte sur piliers), des hôtels du 18e s., un beffroi classé de 1875. Elle s’orne également de la maison natale (17e s.) de l’abbé Prévost (1639), l’auteur de Manon Lescaut, d’un portail d’église du 16e s., d’un bâtiment du 17e s. de l’ancienne abbaye de Saint-André-au-Bois, d’un ancien hospice et collège du 18e s. La ville est fleurie (trois fleurs) et propose un musée municipal. Elle est dotée d’un collège public et d’un autre privé, d’un hôpital local (260 lits dont 25 médicaux) et d’une unité de soins de longue durée Les Myosotis (80 places), d’une maison de retraite (75 places). La petitesse du finage fait que les principales activités sont dans les communes voisines, à l’exception des bureaux de l’électromécanique Devos-Vandenhove (70 sal.) et d’un transport de voyageurs (Hesdin Voyages, 25 sal.). Hesdin a eu jusqu’à 3 800 hab. dans la première moitié du 19e s. puis a lentement perdu des habitants; encore à 3 300 hab. en 1954, elle continue à baisser, ayant perdu 530 hab. après 1999. |