' communauté de communes du Puy-de-Dôme associant 20 communes (dont une dans le Cantal) et 9 600 hab. Le siège est Mont-Dore. Aucune commune n’atteint 2 000 hab. Mont-Dore (1 290 Montdoriens, 3 587 ha dont 1 347 de bois), 44 km SO de Clermont-Ferrand à 1 040 m, est une station thermale et une station de sports d’hiver au cœur du massif dont elle porte le nom. On y a trouvé des traces de voie romaine, mais la fréquentation des eaux a commencé avec l’arrivée de la route au 18e s., puis s’est épanouie sous la Restauration. Le bourg a un gros établissement thermal de 85 emplois (8 300 curistes par an, 150 000 nuitées) et une station d’embouteillage d’eaux de source, au groupe Danone depuis 1993, descendue à 40 emplois; casino du groupe Partouche (30 sal.) et parc; 20 lits de médecine. La commune s’étend du lac de Guéry au puy de Sancy, où naît la Dordogne, dont elle occupe la haute vallée. Tout au nord, le lac de Guéry (25 ha) est barré par une coulée volcanique, ce qui explique sa profondeur modérée (16 m); il est le plus haut lac d’Auvergne (1 244 m). Le long de la limite orientale sont le puy de Barbier (1 703 m), le col de la Croix-Saint-Robert (1 451 m, vers Le Chambon), le puy de Sancy (1 885 m). La commune a de nombreux sites attractifs, des cascades dont la Grande Cascade à 1 327 m au SE, avec un site de vol libre et un camping perché, un funiculaire; golf du Rigolet au nord, face au Puy Gros (1 485 m) où est un site de vol libre; plusieurs terrains de camping. La station de ski du Mont-Dore, créée dès 1936 et la seule d’Auvergne avant 1939, occupe tout le cirque des sources de la Dordogne sur les pentes du Sancy; 33 pistes, 20 remontées mécaniques (25 sal.) dont le téléphérique du Sancy, village de vacances. Le site annexe du Capucin, un peu au nord et plus près du centre-ville, culminant à 1 463 m, a téléphérique, sites d’escalade et de vol libre, via ferrata, tremplin de saut à ski. La population de la commune, qui était de 2 000 hab. en 1900, a atteint un pic à 2 700 hab. en 1936, un creux à 2 100 en 1962, un sommet secondaire à 2 300 en 1982, et rediminue depuis; elle a perdu 450 hab. après 1999 (-26%). Mont-Dore est le siège de la communauté de communes du Massif du Sancy. La Bourboule (1 790 Bourbouliens, 1 274 ha dont 431 de bois) est à 8 km à l’ouest de Mont-Dore, à 850 m. La commune a été créée en 1874 à partir du finage de Murat-le-Quaire; elle n’avait encore que 840 hab., puis a atteint 2 000 en 1896, plus de 3 000 dans les années 1930; la population diminue depuis: elle était de 2 100 hab. en 1999. La ville a commencé assez tardivement comme station thermale dans la vallée encaissée de la Dordogne, avec deux sources (Grands Thermes et Choussy) et le grand parc Fenestre; elle est devenue la première station thermale d’Auvergne (11 000 curistes, 200 000 nuitées par an) et «station verte de vacances». Les grands aménagements, entièrement menés par la Société des Eaux, sont ultérieurs à l’autonomie de 1875; casino municipal (25 sal.), musée de géologie botanique, hôpital local, maison d’enfants du domaine de Fohet (35 sal.), village de vacances; supermarché Auchan (40 sal.), La Poste (30 sal.). La Bourboule est aussi aussi le bureau centralisateur du nouveau canton du Sancy (43 communes, 19 200 hab.), étant sa commune la plus peuplée. Murat-le-Quaire (500 Muratois, 1 164 ha dont 255 de bois), «station verte de vacances», à 1 050 m, qui domine La Bourboule sur les pentes du versant ensoleillé de la vallée, dispose d’une télécabine et d’une station de ski nordique au sud sur Charlannes, et d’un Intermarché (25 sal.). D’autres équipements de sports d’hiver s’offrent au nord sur la Banne d’Ordanche, un puissant plateau de laves volcaniques d’où les vues sont étendues sur les monts Dore et la vallée de la Dordogne. Murat-le-Quaire a un collège public, un village de vacances et un musée de la Toinette, évoquant la vie paysanne ancienne et assorti d’une scénographie. Chambon-sur-Lac (430 hab., 4 693 ha dont 843 de bois) est à 15 km à l’est de Mont-Dore par le col de Dyane (1 401 m) dans la vallée de la Couze Chambon, juste à l’amont du lac Chambon à 890 m. Elle a au moins trois grands centres d’intérêt. Au SO la commune atteint le Puy de Sancy et contient le Puy Ferrand et le Puy de la Perdrix (1854 m) qui participe aux sports de montagne de SuperBesse; ils dominent le superbe cirque de la vallée de Chaudefour, devenu réserve naturelle, avec une maison de la Réserve, et qui eut naguère une petite station thermale. Les autres sites sont la station de sports d’hiver de Chambon-des-Neiges, mais qui a fermé en 2002; le lac Chambon, barré par un cône volcanique, à 875 m, peu profond (11 m) mais étendu (60 ha), agrémenté d’îlots, d’une base nautique et de lieux de loisirs. Le village, «station verte de vacances», a une église du 12e s. et un équipement hôtelier, avec village de vacances, plusieurs campings dont CJLCFC (25 sal.). Le nom était Chambon tout court avant 1924 et la commune a dépassé le millier d’habitants en 1886. Murol (510 Murolais, 1 505 ha), 19 km à l’est de Mont-Dore et à 840 m d’altitude, est sur la Couze Chambon à l’aval du lac Chambon, à 850 m. Aussi «station verte de vacances», elle contient la rive orientale du lac Chambon, où sont l’île d’Amour, une base nautique et deux campings. Au nord du village, l’ancien château fort de Domeyrat couronne une butte de basalte avec panorama; restauré, il abrite en été des spectacles «médiévaux», avec costumes anciens et machines de guerre. Le finage contint à l’est le hameau de Groire, au nord celui de Chautignat, les grottes de Rajat et le roc du Pin, et s’étire en queue vers le NO, où il contient le hameau de Beaune le Froid à 1 048 m (ski nordique), les rochers de Sautet et le Puy de la Croix Morand. Le nom était Murols avant 1953; la population de la commune s’est montrée longtemps assez stable, mais tend à baisser un peu (-60 hab. après 199); village de vacances, musée d’archéologie et musée de peinture; magasins Witz (alimentation, 20 sal.), fruits et légumes Jallet (20 sal.). Le Vernet-Sainte-Marguerite (320 Vernetois, 2 503 ha) est à 18 km ENE de Mont-Dore, 7 km au sud d’Aydat. La commune se nommait seulement Le Vernet avant 1915. Le très petit village est à 1 008 m, accompagné à l’ouest par le hameau de Saignes à 1 059 m, par ceux de Ludières, Fontmarcel et Monne au nord, Mareuge au NO, tous quatre aux abords de la Monne. Le relief atteint 1 324 m à l’ouest. Saint-Nectaire (770 Saint-Nectairiens, 3 326 ha dont 496 de bois) est à 22 km à l’est de Mont-Dore, 26 km à l’ouest d’Issoire. Son village est perché à 750 m au-dessus de la vallée du Frédet qui descend vers la Couze Chambon mais se divise entre un Haut ancien et touristique et un Bas marchand et thermal. La commune associe thermes, grottes, fontaines pétrifiantes, ainsi que des mégalithes et une belle église romane du 12e s.; restes romains aux thermes, dont la fréquentation est très modérée, Saint-Nectaire étant la plus petite station auvergnate (300 curistes, 5 500 nuitées), bien que classée «station verte de vacances»; casino (30 sal., groupe Partouche), écomusée, trois campings. Un autre écomusée est au hameau de Farges au NE. Le Puy de Mazeyre, à l’est, monte à 914 m (table d’orientation). Un château avec grand parc est propriété de la secte Rose-Croix Amorc. À l’est, le gros hameau de Saillant est au bord de la Couze sur la D996, à 635 m; camping. À l’ouest, hameau des Granges sur la Couze, avec cascades et centrale hydroélectrique et, plus haut vers 800 m, hameau de Sapchat avec un dolmen. Au NO, dolmen de la Pineyre et menhir de Freydefont près du hameau de ce nom (930 m). La commune a 90 hab. de moins qu’en 1999. Plus connu est le rôle de Saint-Nectaire comme centre d’une production réputée de fromage (de lait de vache), modelé en petite taille à la différence des fourmes, dont l’appellation contrôlée, établie en 1955, a été accordée à 72 communes du sud-ouest du Puy-de-Dôme et du nord du Cantal. Le fromage existait déjà sous sa forme actuelle au 17e siècle. Les principaux lieux de production sont en fait surtout sur le plateau du Cézallier à Besse, Compains, Égliseneuve-d’Entraigues et Picherande. La pâte est «non cuite demi-ferme, pressée, salée, à croûte fleurie, présentant des moisissures blanches, jaunes ou rouges, contenant au minimum 45 % de matière grasse et 52 % d’extrait sec. Le fromage saint-nectaire est de forme circulaire de 21 cm de diamètre, 5 cm d’épaisseur et d’un poids de 1,7 kg environ. La dénomination «petit saint-nectaire» est réservée à un fromage type saint-nectaire dont les dimensions sont de 13 cm de diamètre, 3,5 à 4 cm d’épaisseur et d’un poids de 600 g environ» (http://www.fromage-aoc-st-nectaire.com). La production est de 5 600 t/an pour le saint-nectaire fermier (au lait cru, près de 300 producteurs) et 7 900 t pour le saint-nectaire laitier, qui peut être pasteurisé et vient de 900 fournisseurs livrant à des laiteries-fromageries. Saint-Nectaire figure comme «site remarquable du goût». La Laiterie de la Montagne (Dischamp) emploie 110 personnes. Saint-Victor-la-Rivière (260 hab., 1 889 m) est à 20 km ESE de Mont-Dore, son village à 1 018 m sur le plateau entre Couze Chambon et Couze Pavin, sur la D5; plusieurs hameaux, dont Bressoles au NE, Jassat au nord sur le Cheix (camping, 20 sal.); la commune a 40 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Diéry (550 Sandésidériens, 1 975 ha dont 617 de bois) est à 25 km ESE de Mont-Dore, à 780 m, en deux petits villages jumeaux sur le plateau au nord de la Couze Pavin. À l’est la crête qui domine la Couze monte à 874 m, porte le hameau de Creste (817 m) et offre trois sites de vol libre au Puy de la Roche Courbière, au Pic de Montemoi et au Plateau de Laschaux. Deux hameaux, le Cheix et Cotteuge, animent la vallée de la Couze au sud, près des grottes et du lac de Jonas (Saint-Pierre-Colamine). Le finage s’étend dans les reliefs boisés au sud de la Couze où il culmine à 947 m au Pic de Cluzel. La commune a gagné 210 hab. depuis 1999 (+62%). Saint-Pierre-Colamine (260 Colaminois, 1 720 ha) est à 28 km ESE de Mont-Dore au NE de Besse. La Couze Pavin est au centre du finage et longe le hameau de Lomprat (767 m) où sont la mairie et l’école, mais l’habitat est très dispersé; hameaux d’Ourcière à l’amont, de Chastre et du Mont au-dessus sur les reliefs vers 900 m. Le finage s’étend largement au sud sur le plateau de la Jarrige, atteignant 1 220 m près des tourbières de la Sagne; le petit hameau du Fayet s’y isole; le promontoire de Trossagne y offre une table d’orientation et un site de vol libre. Tout au nord, un autre site est au Pic de Saint-Pierre (996 m); le superbe site de Jonas au-dessus de la Couze offre plusieurs grottes et habitats troglodytes, certaines à fresques du 12e s.), un petit lac et un dolmen. Valbeleix (130 hab., 2 241 ha dont 690 de bois), 38 km SE de Mont-Dore, 11 km au SE de Besse sous Saint-Anastaise, a son village à 1 017 m au bord de la Couze qui a reçu son nom. Le finage est limité à l’est par la profonde vallée du Sault. Entre Couze et Sault s’allonge le plateau de la Chavade, où sont le hameau de la Chavade, tout au sud celui de Vauzelle, entre les deux le site en promontoire de la Roche Nité au-dessus du village, avec belvédère, table d’orientation, site de vol libre. La commune a eu un millier d’habitants vers 1800. Besse-et-Sainte-Anastaise (1 570 Bessois, 7 238 ha dont 1 373 de bois) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement d’Issoire, 32 km OSO de la ville, 26 km au SE de Mont-Dore, à 1 050 m. Besse, nommée «en Chandesse» en 1961 et jusqu’en 1973, date à laquelle elle absorba sa voisine Sainte-Anastaise et ajouta son nom, fut une ville-marché active derrière ses murailles, et a conservé des maisons bourgeoises des 16e-17e s. et une vieille porte. En déclin accusé jusque vers 1960 (2 000 hab. vers 1860, 1 100 un siècle après), elle a alors bénéficié des investissements clermontois équipant Super-Besse en station de ski; puis de la rénovation de l’élevage laitier: elle a une foire aux fromages d’Auvergne, un salon des fromages d’AOC européens. Le bourg, «petite cité de caractère», a un musée du ski, un collège public; fromageries Riches-Monts du groupe Sodiaal (35 sal.) et coopérative Les Terres d’Auvergne (30 sal.); supermarché Auchan (40 sal.). Une maison de l’Eau et de la pêche est au bord de la Couze Pavin; village de vacances Belambra (ex-VVF, 30 sal.). Remontée à 1 800 hab. en 1990, la population a toutefois un peu diminué depuis. Super-Besse, 6 km à l’ouest du bourg, au pied du Sancy vers 1 350 m, offre 24 pistes, 22 remontées mécaniques dont une télécabine (Pavin-Sancy, 50 sal.), plus une abondance de pistes de ski nordique; elle est devenue une véritable station intégrée de résidence et de services et compte deux villages de vacances et une base de loisirs avec un petit lac. La commune englobe aussi le lac Pavin, maar circulaire de 44 ha, profond de 92 m, au pied du puy de Montchal (panorama), à 1 197 m; et, plus au sud, le lac de Bourdouze à 1 167 m, entouré de tourbières. Sainte-Anastaise n’est qu’un tout petit hameau à 8 km SE de Besse, au-dessus de la Couze de Valbeleix, son ancien finage s’étendant sur le versant gauche de cette Couze. Chastreix (230 Toupis, 4 512 ha dont 760 de bois),19 km SSO de Mont-Dore à 1 030 m au bord de la Gagne et sur la D615, a une réserve naturelle Chastreix-Sancy de 1895 ha englobant le Sancy et abondant en tourbières dans sa partie occidentale vers 1 180 m; Maison de la Réserve au village. Tout au nord, à 1 380 m sur les pentes du Puy de Cliergue, du Puy et du Mont Redon, a été établie une station de ski avec village de vacances, 13 pistes et 8 remontées. Le finage monte au sommet du Sancy (1 885 m, vol libre et table d’orientation) et englobe le Puy Gros (1 793 m). Picherande (330 Picherandais, 4 426 ha dont 907 de bois) a son village à 28 km SSO de Mont-Dore, 13 km au SE de La Tour-d’Auvergne à 1 120 m d’altitude; deux campings, hameau de la Beaubie au SE. La commune, traversée par la haute Tarentaine et la D614, est l’un des hauts lieux de la production de fromage saint-nectaire et propose 50 km de pistes de ski nordique. Elle inclut tout à l’est le lac Chauvet, de forme circulaire, un peu plus grand que le Pavin; profond de 63 m et large de 400, il occupe un ancien cratère volcanique sur 54 ha à 1 616 m d’altitude. La population a baissé de 100 hab. après 1999. Saint-Genès-Champespe (220 Champespois, 3 233 ha), limitrophe du Cantal, a son village à 33 km SSO de Mont-Dore à 1 015 m sur la D614; camping. La Tarentaine fixe la limite nord du finage. Les lacs de la Crégut et du Taurons, qui sont à Trémouille (Cantal) bordent le finage au SO. Égliseneuve-d’Entraigues (340 Égliseneuvois, 5 643 ha), limitrophe du Cantal, est à 38 km au sud de Mont-Dore, 17 km au SO de Besse et à 950 m, sur une hauteur dominant la Rhue, que suit la D978. Elle abrite un écomusée et la maison des fromages du Parc des Volcans. Ce fut jadis un gros bourg de 2 200 hab.; sa population a encore perdu 230 hab. après 1999 (-40%). Espinchal (98 Espinchalous, 885 ha, à 1 050 m), limitrophe du Cantal, est à 44 km SSE de Mont-Dore, 18 km SSO de Besse, à 1 049 m. Elle a été embellie par les villas des marchands de toile du Cézallier, et avait 480 hab. en 1881; elle a été dotée d’un village de vacances. Le relief culmine à 1 230 m à la Chaux d’Espinchal au nord. La Godivelle (16 hab., 1 544 ha), limitrophe du Cantal, à 48 km SSE de Mont-Dore, a un minuscule village à 1 203 m, environné de tourbières entre le lac d’En Bas (1 230 m, 13 ha) et lac d’En Haut (13 ha, à 1 238 m), que borde au sud le Suc d’En Bas (1 253 m), au nord la Montagne de Janson (1 298 m); maison de la réserve naturelle des Sagnes de la Godivelle (24 ha), créée en 1975 juste au sud du village, avec une petite partie au nord. Compains (130 Compainteyres, 5 016 ha dont 1 334 de bois) a son village sur la haute Couze de Valbeleix, 36 km au SE de Mont-Dore à 997 m. La commune eut presque un millier d’habitants dans les années 1880 et en perd encore (-40 après 1999). Elle englobe au sud-est le hameau très isolé de Brion, à 1 200 m, lieu traditionnel de grandes foires aux bestiaux près du lac-tourbière des Bordes (35 ha). Au NO, le finage contient le lac de Montcineyre (40 ha), à 1 181 m, peu profond (18 m) et en forme de croissant car il est barré par un cône volcanique. Le Puy de Montcineyre monte à 1 329 m et présente deux petits cratères. Plusieurs petits lacs sont au SO. Montgreleix (42 hab., 1763 ha) est une petite commune du Cantal au sud d’Espinchal et de La Godivelle, à 1 220 m, qui a choisi d’adhérer à la CC du Massif de Sancy; base de ski nordique. |