Boucau

(8 360 Boucalais, 582 ha dont 200 de bois) est une commune des Pyrénées-Atlantiques, limitrophe des Landes, au nord et en aval de l’agglomération de Bayonne et la seule du département à être sur la rive droite de l’Adour. Elle est néanmoins dans la communauté d’agglomération du Pays Basque. Elle a abrité des forges entre 1881 et les années 1970, une usine d’engrais Fertiladour fermée en 2009; très gros silos Maïsica pour l’exportation de maïs (1 Mt/an), avec port spécialisé; Shell a des réservoirs.

En 1996 s’est installée la nouvelle aciérie littorale dite de l’Atlantique, devenue Celsa France, d’une capacité de 1 Mt/an (190 sal.), à la firme espagnole Marcial Ucin intégrée à Acerelia (groupe Arcelor), puis passée à l’espagnol galicien Añon en 2004, enfin au groupe catalan Celsa en 2007. Elle prenait la suite d’une assez longue tradition sidérurgique locale (les Forges de l’Adour avaient produit de 1881 à 1965) et elle assure le premier trafic du port dit de Bayonne: plus d’un million de tonnes par an, par importation de ferrailles et exportation de produits finis. L’usine est spécialisée dans les billettes d’acier de section carrée à partir de ferrailles, transformées ensuite par laminage en grilles, barres, ronds à béton et rails d’ascenseurs.

L’urbanisation est en continuité avec celle de Tarnos (Landes), où sont les commerces et dont le finage entoure celui du Boucau; un collège, un institut pour enfants. Le nom de la commune évoque la «bouche» de l’Adour, qui s’est fixée en ces lieux en 1578 seulement, mais l’ancien nom était Puncta, la pointe. La population de Boucau était de 5 000 hab. entre 1900 et 1950, puis est montée à 6 000 en 1975, et croît depuis; elle a gagné 1 230 hab. depuis 1999. Le territoire communal est limité à l’est par la N10, au bord de laquelle sont quelques entreprises. L’habitat s’éparpille en lotissements sur les collines et le long du port.