massif montagneux des Hautes-Pyrénées, portant les «plus de 3 000» les plus occidentaux des Pyrénées, entre Ossau et Vignemale. De beaux reliefs glaciaires ont été façonnés dans un massif granitique, sculpté en hauts cirques où abondent les petits lacs. Il est partagé entre les communes d’Arrens-Marcous, Estaing et Cauterets et culmine au pic Balaïtous à 3 144 m; plusieurs refuges gardés: Larribet et Migouélou à l’ouest, Wallon et Ilhéou à l’est. Au sommet du Balaïtous subsiste le glacier de la Néous (les névés); petit refuge Ledormeur (CAF, non gardé) au nord du pic à 1 970 m. La première ascension connue est celle qu’a accomplie une équipe de géodésiens en 1825. La glose toponymiste habituelle prétend voir dans le nom une «vallée laiteuse» (!), alléguant que l’herbe y serait spécialement productive… Il semble bien plus raisonnable de faire le rapprochement avec lit, litous, qui désigne habituellement des lieux à éboulis d’avalanches (cf. Lit, Literole, Litouèse, Litor, etc.), et logiquement mieux bal (escarpement) que bat (vallée), surtout pour un sommet ou un massif… Balaïtous (bal-litous) apparaît bien plutôt comme un synonyme des nombreux Montpeyroux ou Puig Pedros qui ornent les Pyrénées. |