(7 980 Cérétans ou Ceretencs, 3 786 ha dont 1 973 de bois et 200 de vignes) est une sous-préfecture des Pyrénées-Orientales, 28 km SSO de Perpignan dans la vallée du Tech. La ville se tient un peu à l’écart du Tech, côté sud; le fleuve est franchi par un vieux pont du 14e siècle, évidemment nommé pont du Diable. À l’intérieur de son boulevard circulaire, Céret est une ville méditerranéenne admirable, illuminée de petites places et ombragée de platanes, et que feignent de fermer les portes de France et d’Espagne. Surnommée publicitairement «la Mecque du cubisme», elle s’enorgueillit de son musée d’art moderne, préparé par une réunion d’artistes sous l’impulsion du sculpteur catalan Manolo à partir de 1909, puis du peintre Pierre Brune après 1920, installé en 1950, agrandi et rénové en 1993. Un autre musée se consacre à l’archéologie; nombreuses galeries d’art, festival de musique (les Méditerranéennes) et festival de la sardane en juillet. La ville a un lycée et un collège publics, un lycée agricole privé. Céret se considère aussi comme la capitale de la cerise, précoce et produite dans de nombreux vergers alentour, notamment par la coopérative Céret-Primeurs. Il semblerait que le nom même de Céret vienne des cerisiers, ce qui tendrait à indiquer l’ancienneté de la spécialité. La principale entreprise est issue de la fabrique de bouchons de liège Sabaté, devenue Sabaté Diosos puis Oeneo (2003) et enfin Diam (140 sal. plus Diam Bouchage, 25) Plusieurs autres petites entreprises produisent bouchons et capsules, des emballages en bois, des plastiques (Sasplas, 25 sal.); foires et salons Ecosup (55 sal.); centre médical Peyrefitte (200 sal., 62 lits), clinique du Vallespir (80 sal.), supermarchés Carrefour (40 sal.), Intermarché (85 sal.); La Poste (45 sal.). Le territoire communal va jusqu’à la frontière au sud, où culmine le pic des Salines (1 333 m). La forêt de Fontfrède, autour du pic de ce nom (1 093 m), très appréciée des promeneurs, abrite la stèle des Évadés en souvenir des nombreux passages de la frontière lors de la dernière guerre. Au nord du Tech, la commune monte un peu dans les Aspres jusqu’à l’ermitage de Saint-Ferréol, aux environs également boisés et fréquentés. Céret avait atteint 3 800 hab. à la fin du 19e siècle, 5 000 en 1931, 5 400 en 1958 et a connu ensuite une croissance sensible jusqu’en 1990; elle y a ajouté 430 hab. depuis 1999. La ville est le siège de la communauté de communes du Vallespir, qui ne groupe que 10 communes (20 500 hab.). L’arrondissement a 129 500 hab., 64 communes, 95 400 ha. Céret est aussi le bureau centralisateur du nouveau canton Vallespir-Albères (13 communes, 29 300 hab.). |