' est une communauté d’agglomération d’Alsace (Haut-Rhin) associant 40 communes et 78 300 hab. sur 26 800 ha. Saint-Louis (siège), Bartenheim, Blotzheim, Hégenheim, Hésingue, Huningue, Kembs, Rosenau, Sierentz et Village-Neuf ont plus de 2 000 hab. Buschwiller (1 070 Buschwillerois, 416 ha), 6 km SO de Saint-Louis dans le Sundgau, touche au sud à la frontière suisse dans la vallée du Lertzbach. Le village est au bord du Muehlbach, un peu en amont d’Hésingue; les maisons forment un ruban continu jusqu’à Hésingue et se poursuivent en amont sur le coteau exposé au sud, tandis que l’urbanisation d’Hegenheim s’approche du village par l’est. Les hauteurs méridionales sont en partie boisées. La commune avait 560 hab. en 1962 et a gagné 180 hab. depuis 1999. Wentzwiller (780 Wentzwillerois, 471 ha) est à 10 km SO de Saint-Louis dans la vallée du Muehlbach. Le village, divisé en deux noyaux de part et d’autre de la rivière, se complète d’un lotissement au nord-est et de l’écart de Bellevue à la limite nord du finage; un terrain de golf a été aménagé à la limite méridionale. Un long chemin de croix aboutit au sud-ouest à la chapelle des Trois Vierges, lieu de pèlerinage. La population s’est accrue de 220 hab. (+39%) depuis 1999. Neuwiller (480 Neuwillerois, 372 ha), 14 km SO de Saint-Louis et 6 km au SO du centre de Bâle, est presque entièrement entourée par la frontière suisse, à l’extrémité orientale de l’Eichwald; un vaste tas de déchets industriels de la chimie de Bâle, au Roemisloch, a pu être enfoui sous une couche de terre et arboré. Le village est vers 340 m dans un vallon, dont les collines voisines culminent à 409 m; il a eu un établissement thermal municipal, dont une petite exploitation par la société Aquaba a été arrêtée en 2008. Leymen (1 240 Leymenois, 1 164 ha dont 400 de bois), est à 15 km SO de Saint-Louis et 10 km au SO de Bâle. Le nom vient de l’argile, comme limon. Elle est frontalière de la Suisse à l’extrême SE du Sundgau, au-delà de la forêt de l’Eichwald, à l’extrémité orientale du Jura alsacien, qui culmine ici à 584 m dans le Tannenwald, et conserve des restes imposants du château de Landskron (donjon du 16e s., tours). Le finage est limité sur trois côtés par la frontière, et traversé d’ouest en est par la vallée du Birsig, encadrée au sud par les reliefs du Tannenwald et du Landskronberg, au nord par ceux de l’Eichwald (459 m). Un tramway transfrontalier suisse, qui va de Bâle à Rudersdorf, fait une incursion en France en passant par Leymen. La population augmente légèrement depuis 1982; elle a gagné 180 hab. après 1999. Liebenswiller (190 Liebenswillerois, 387 ha dont 180 de bois), 17 km SO de Saint-Louis, à la frontière suisse près de Leymen, est dominée au nord par le relief de l’Eichwald qui y monte à 528 m. Le finage s’étend sur les pentes d’adret de l’Eichwald, sans atteindre au sud la vallée du Birsig. Hagenthal-le-Haut (690 hab., 492 ha dont 212 de bois) est à 12 km SO de Saint-Louis au pied de l’Eichwald et juste en amont de Hagenthal-le-Bas, dans le bassin du Lertzbach. Les hautes collines qui l’entourent, et montent à 522 m au sud-ouest, sont boisées. La population a gagné 270 hab. depuis 1999, soit +64%. Hagenthal-le-Bas (1 240 Hagenthalois, 620 ha) est à 11 km SO de Saint-Louis, touchant au NE à la frontière suisse. Le village est à la limite sud-ouest de son finage, sur la rive gauche du Lertzbach qui descend vers le nord-est, et se complète en aval, près de la frontière, par les maisons de Klepferhof. Le finage va au sud jusqu’à l’Eichwald. Le village a un cimetière juif; sa population est en nette croissance (708 hab. en 1936, 815 hab. en 1975) et retrouve son maximum de 1851. Le site du Letten, décharge de la chimie bâloise, a pu être enfin nettoyé en 2005. La commune a 220 hab. de plus qu’en 1999. Folgensbourg (940 Folgensbourgeois, 672 ha) est à 11 km OSO de Saint-Louis sur la route de Ferrette. La commune a gagné 300 hab. depuis 1999 (+47%). Le village est en double file sur les collines, au milieu de vergers. Le finage se développe vers le sud, très boisé, où il monte sur la crête du Liebensberg et atteint 498 m dans les Goben d’Attenschwiller. Attenschwiller (1 010 Attenschwillerois, 511 ha) est à 9 km OSO de Saint-Louis; l’habitat s’est étiré le long des routes qui sortent du vieux village. Un atelier des volets roulants Bubendorff (40 sal.) occupe l’ancien site des jeux Ravensburger. Le nom était Hadmanswilre au 13e siècle, d’un patronyme germanique. La population augmente depuis 1954 (560 hab.) et a gagné 160 hab. depuis 1999 (+18%). Michelbach-le-Haut (610 hab., 738 ha) est à 11 km OSO de Saint-Louis dans le vallon du Willerbach qui descend vers l’Alte Bach et Blotzheim. Vers l’est, les maisons sont jointives de celles d’Attenschwiller. Au sud-ouest, le finage comprend la ferme isolée de Neuhof et le domaine Saint-Apollinaire, ancien prieuré bénédictin au sein de vergers, qui est tout près de Folgensbourg. La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999. Knœringue (390 Knœringuois, 468 ha), 15 km OSO de Saint-Louis, est près de la source du Thalbach; centre équestre. Elle a gagné 120 hab. depuis 1999 (+44%). Ranspach-le-Haut (640 Ranspachois., 439 ha), 13 km OSO de Saint-Louis, est aux sources de l’Alte Bach et son finage monte à 446 m sur le plateau au sud-ouest. La population a augmenté de 220 hab. après 1999 (+53%). Ranspach-le-Bas (650 Ranspachois, 443 ha) est 10 km à l’ouest de Saint-Louis au bord de l’Alte Bach. Le village est flanqué de deux lotissements en amont et en aval, celui-ci le rapprochant de Michelbach-le-Bas. Il a pour annexe au sud-est le hameau de Kraybach. Michelbach-le-Bas (710 hab., 494 ha) est à 9 km à l’ouest de Saint-Louis dans le Sundgau. Michelbach n’est pas le ruisseau de Michel, mais le grand ruisseau. Le village est au bord de l’Alte Bach, au confluent du Willerbach qui vient de Michelbach-le-Haut, et se prolonge vers l’est par le hameau de Blotzheimer Strasse. Vers l’ouest, il est très proche de Ranspach-le-Bas. Helfrantzkirch (720 Helfrantzkirchois, 623 ha) est à 14 km ONO de Saint-Louis. Le nom vient d’un patronyme germanique Helfrat et de kirch, église. La population a baissé de 50 hab. après 1999. Le village se complète, à l’ouest, de l’extension des Hameaux; des bois sont au sud du finage. Kappelen (610 Kappelenois, 515 ha), à 13 km ONO de Saint-Louis, présente une collection de tracteurs anciens (L. Specker). Le village, entouré de pavillons, est traversé par le vallon du Muehlgraben. Son finage s’étire du sud au nord et comporte un gros élevage côté sud (gaec du Talmatt); +110 hab. après 1999. Brinckheim (420 Brinckheimois, 341 ha) est à 12 km NO de Saint-Louis au bord du Muehlgraben; ferme équestre, moulin du 18e s. à pans de bois; 90 hab. de plus qu’en 1999. Stetten (360 hab., 432 ha), 14 km ONO de Saint-Louis, est juste au nord de Kappelen et a gagné 90 hab. depuis 1999. Son finage, allongé du NE au SO, monte à 406 m. Magstatt-le-Bas (490 Magstattois, 335 ha), 18 km NO de Saint-Louis, a quelques belles maisons anciennes. Elle n’avait que 210 hab. en 1968 et a gagné 70 hab. depuis 1999. Le village est sur la D21 perpendiculairement au cours du Moosbach, côté droit de la vallée. Magstatt-le-Haut (290 hab., 391 ha), 19 km NO de Saint-Louis, a de belles maisons anciennes, mais la population reste faible (430 hab. en 1876); elle a toutefois gagné une soixantaine d’habitants depuis 1999. Le village est sur la D 21.2 perpendiculairement au cours du Moosbach, côté gauche de la vallée, tandis que finage s’étire au contraire vers le sud. Zaessingue (390 Zaessinguois, 499 ha), 19 km ONO de Saint-Louis, a un village étiré sur la rive gauche du Wahlbach, conservant une église du 18e s. La commune a gagné 130 hab. depuis 1999 (+50%). Wahlbach (510 Wahlbachois, 641 ha dont 354 de bois) est à 21 km ONO de Saint-Louis dans un vallon du ruisseau de même nom descendant vers le Thalbach; des maisons sont apparues à l’est du village, rejoignant celles de Zaessingue; tout au nord du finage s’isole la ferme Heilhoff. Wahlbach avait 190 hab. en 1975. Elle a gagné 180 hab. depuis 1999 (+55%). Steinbrunn-le-Haut (620 hab., 921 ha dont 200 de bois) est à 24 km NO de Saint-Louis, 11 km au sud du centre de Mulhouse. Le village-rue longe le Niedermattgraben sur sa gauche, juste après la source; il conserve un ancien château, abritant la mairie; église protégée. La commune avait 420 hab. en 1975. Rantzwiller (820 Rantzwillerois, 547 ha) est à 20 km NO de Saint-Louis. On y fête la quetsche. Elle a gagné 120 hab. depuis 1999. Kœtzingue (620 Kœtzinguois, 514 ha), 19 km NO de Saint-Louis, est dans un vallon du Sundgau qui mène à Sierentz. Elle a gagné 120 hab. (+24%) après 1999. Waltenheim (540 Waltenheimois, 232 ha) est à 17 km NO de Saint-Louis. Le village est sur une croupe dominant la vallée du Saurunz au confluent du Muehlbach. Il s’est accru d’un lotissement au nord et d’un autre à l’est, sur l’autre rive du Saurunz. La population augmente depuis 1975 où elle n’atteignait que 175 hab. Uffheim (930 Uffheimois, 436 ha) est à 16 km NO de Saint-Louis, 1 km à l’ouest de Sierentz dans la petite plaine du Saurunz; grande casemate des années 1930 restaurée pour la visite. La population augmente depuis 1962 (550 hab.), gagnant 60 hab. après 1999. Geispitzen (470 Geispitzenois, 602 ha dont 317 de bois) est à 17 km NO de Saint-Louis et 3 km au NO du bourg de Sierentz; maisons à colombage et galerie. Le nombre des habitants a connu un creux à 300 hab. au milieu du 20e siècle. Il a augmenté de 40 hab. après 1999. Schlierbach (1 290 Schlierbachois, 1 180 ha dont 634 de bois) est à 19 km NO de Saint-Louis. Le nom indique un ruisseau boueux. Le village forme une conurbation avec Dietwiller et Landser. Le ban s’étend loin à l’est dans la partie méridionale de la forêt de la Hardt, où voie ferrée et autoroute A35 traversent le finage dans les bois. Schlierbach y a une ancienne gare en forêt, et un hameau sur la route (D201) qui longe la Hardt par l’ouest. La population augmente depuis les 530 hab. de 1962; elle a gagné 350 hab. après 1999 (+37%). Landser (1 670 hab., 304 ha) est à 22 km NO de Saint-Louis, 9 km SSE du centre de Mulhouse. Jadis l’un des quatre châteaux du Sundgau, ancien fief des Habsbourg, elle fut chef-lieu du canton; mais elle a été remplacée par Sierentz, moins isolée dans les collines. Il lui reste de ce passé des maisons renaissance et une belle place. Elle abrite un couvent de femmes (rédemptoristes), une entreprise d’insertion et surtout, depuis 1929, un collège et lycée général et agricole salésiens Don Bosco (700 élèves). La commune avait reçu en 1970-1972 un vaste lotissement de 360 maisons individuelles bon marché, nommé Chalandon selon le nom du ministre à l’origine des «chalandonnettes» bon marché, et d’autres plus petits lotissements ont suivi, non sans fortes fluctuations: la population est passée d’un coup de 330 hab. (1968) à 1 800 hab. (1975) et même 2 100 (1975) avant de régresser sensiblement, et a encore perdu 60 habitants après 1999. |