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communauté de communes de Haute-Saône, associant 38 communes et 13 300 hab. Le siège est à Port-sur-Saône, seule commune à dépasser 2 000 hab.
Vauchoux (110 hab., 464 ha dont 132 de bois), 4 km SSO de Pont sur la rive gauche de la Saône, a son village au pied du versant oriental de la vallée et des bois au NE, une queue de finage au SE dans la vallée du Durgeon; atelier de panneaux de bois De Trévillers (25 sal.). La Scyotte passe au village et rejoint la Saône au SO.
Scye (140 Scyeurs, 584 ha dont 210 de bois), 5 km au sud de Port-sur-Saône, traversée par la Scyotte, a une fabrique d’emballages en bois (CBS, 32 sal.), et des bois au nord.
Grattery (220 hab., 619 ha dont 242 de bois), 4 km SE de Port-sur-Saône, a aussi son village sur la Scyotte. Le finage, boisé au nord, est traversé à l’est par la voie ferrée vers Vesoul et par la N19; +50 hab. depuis 1999.
Bougnon (560 Bougnonnais, 918 ha dont 254 de bois), 5 km à l’est de Port-sur-Saône, est traversée par la Scyotte et la D434; chantier d’Eurovia (20 sal.); sa population s’est accrue de 110 hab. après 1999.
Provenchère (270 Pervenchois, 582 ha dont 271 de bois), 8 km NE de Port-sur-Saône, insérée dans la forêt de Breurey, a de petits ateliers de bois et a gagné 80 hab. depuis 1999. La Scyotte y a sa source et un étang.
Villers-sur-Port (210 hab., 1 025 ha dont 224 de bois), à 4 km au NE de Port-sur-Saône accueille un atelier de mécanique Roussel (RFPM, 60 sal.) et une fonderie d’art Deroyaume (16 sal.). La D434 passe à la limite orientale du finage.
Chaux-lès-Port (160 hab., 415 ha), 3 km au nord de Port-sur-Saône, est dans une boucle de la Saône, son village au pied du versant gauche. La voie ferrée de Vesoul à Chamindrey passe au milieu du finage.
Conflandey (370 Confluendais, 530 ha dont 113 de bois), sur la rive droite de la Saône à 5 km au nord de Port-sur-Saône, a son village sur le versant droit de la Saône, juste à l’aval du confluent de la Lanterne. Le village a une base nautique et conserve une tréfilerie de 135 emplois (560 en 2003, 390 en 2005), apparue en 1902 et restée propriété familiale sous le nom des Tréfileries de Conflandey, inscrite au second marché de Paris et qui possède, avec sa filiale Filmétal, d’autres usines dans les Vosges (Xertigny), à Port-d’Atelier-Amance (Faverney, Haute-Saône) et Rougement dans le Territoire de Belfort, ainsi qu’à Nitra en Slovaquie. Au nord-est, le finage a une extension sur la rive gauche de la Saône, comprenant le débouché de la Lanterne, une île de la Saône et surtout le complexe industriel.
Amoncourt (290 Amoncourtois, 404 ha dont 136 de bois), 7 km NNE de Port-sur-Saône, a son village sur le relief qui domine le confluent Lanterne-Saône, suivi au SO par une file de maisons au pied du versant. le long de la D20. Le finage s’étend sur le plateau au SE, et en partie au NO dans la plaine de la Lanterne, garnie d’étangs et que traverse la voie ferrée, prolongée au NO par un carré de 32 ha découpé dans le bois des Vernayes.
Chargey-lès-Port (240 Cardiens, 1 305 ha dont 627 de bois), à 7 km au NNO de Port-sur-Saône, est au pied du relief jurassique qui domine la plaine de la Saône. Le finage se divise entre basses collines nues à l’est et plateau boisé à l’ouest.
Purgerot (350 Bocquillons, 1 411 ha dont 470 de bois), 8 km NNO de Port-sur-Saône, est juste au nord de Chargey sur le flanc sud d’une reculée qui entaille le rebord lu plateau jurassique; église inscrite, en partie du 12e s. avec sanctuaire et retable. La Saône borde tout le finage à l’est; le hameau de Port d’Atelier est sur la rive droite à la traversée de la D7. Le finage a une grande extension à l’ouest sur le relief boisé. Purgerot avait fusionné avec Arberey en 1972 mais l’union a été défaite dès 1977.
Fleurey-lès-Faverney (480 hab., 1 129 ha dont 465 de bois), 10 km NNE de Port-sur-Saône, déploie son village sur le versant gauche de la Lanterne. Le plateau à l’est porte des vergers. La plaine à l’ouest a des étangs, et tout au bout une partie du vois des Vernayes, traversée par D20 et voie ferrée.
Faverney (980 Favernéens, 1 823 ha dont 712 de bois), 14 km NNE de Port-sur-Saône, a son gros village sur la rive droite de la Lanterne. Il conserve des restes d’une abbaye fondée au 8e s. (abbatiale des 13e et 18e s.) et a eu un certain rôle historique, dont lui restent de belles maisons anciennes et des casernes. Le village est classé dans les «petites communes comtoises de caractère», soigne et célèbre ses onze puits et fontaines et il s’y tient un festival musical. Il est doté d’un collège public.
Le finage s’étend largement vers l’ouest jusqu’à la rive gauche de la Saône à travers le Bois des Balières. L’écart de Port-d’Atelier, au SO, sur la voie ferrée de Chalindrey à Vesoul et la D20, fut un lieu de bifurcation de la voie ferrée Paris-Mulhouse, en direction d’Aillevillers; la disparition de cette liaison depuis 1991 réduit Port-Atelier à une halte de TER, mais une petite zone d’activités y a été établie. Faverney abrite une carrière (Granulats de Franche-Comté, 50 sal.), un équipement de carrières (IECS, 25 sal.) et un négoce interentreprises de produits de fête (Fleur d’Argile, 17 sal., groupe Prime); elle a 80 hab. de moins qu’en 1999.
Amance (670 Amançois, 1 754 ha dont 741 de bois), 15 km au nord de Port-sur-Saône, est un ancien chef-lieu de canton, 28 km NNO de la préfecture, au bord de la Superbe, dans un finage entouré de bois; restes de remparts avec tour du 14e s., quartier de maisons Renaissance au Bourg. Son principal employeur est la tréfilerie de Conflandey-Industries (100 sal.), tout au sud sur la voie ferrée près de Port-d’Atelier. La foire de l’ouillotte, localement réputée, s’y tient en août; l’ouillotte est le nom local de l’oie. La population est inférieure au millier d’habitants atteint au 19e s., et a encore baissé de 110 hab. après 1999.
Baulay (300 Baulaisiens, 822 ha dont 285 de bois), 12 km NNO de Port-sur-Saône, a son village proche de la rive gauche de la Saône, sur la voie ferrée et la D54. La Saône presque rectiligne limite le finage à l’ouest. La Superbe le borde au sud, jusqu’à son confluent avec la Saône à la pointe extrême de la commune.
Montureux-lès-Baulay (160 hab., 634 ha dont 160 de bois), 16 km NNO de Port-sur-Saône, 4 km au nord de Baulay, étire son village le long de la rive gauche de la Saône et de la voie ferrée. Le finage est en deux blocs avec un étranglement au droit du village Chacun a un peu de relief et de bois, et contient dans la plaine de rive gauche un petit canal de dérivation de la Saône à la faveur de sinuosités locales.
Buffignécourt (120 Buffignécourtois, 627 ha dont 176 de bois), 15 km NNO de Port-sur-Saône, a son village sur une colline 3 km à l’est de la Saône; son finage n’atteint pas la vallée.
Contréglise (120 hab., 961 ha dont 488 de bois), 18 km au nord de Port-sur-Saône, a son village sur une colline au passage de la D7, au sud de son finage. Celui-ci s’allonge vers le nord où il est très boisé, notamment par le bois de la Communaille de Vausémont où se découvre une plaque mémoriale du Camp Pothier, un maquis de résistants qui compta jusqu’à 120 membres.
Venisey (140 Veniséens, 680 ha), 17 km NNO de Port-sur-Saône, a un village-rue, proche de la D7 au sud d’un finage peu boisé.
Saponcourt (65 hab., 489 ha dont 160 de bois), 24 km au nord de Port-sur-Saône, a aussi un village-rue, au pied du Mont aux Pies (346 m) qui marque le front de côte du Jurassique inférieur. Le finage a une extension au SO dans les bois.
Pôlaincourt-et-Clairefontaine (750 Pôlaincourtois, 2 140 ha dont 864 de bois), 27 km NNE de Port-sur-Saône, comprend le village de Pôlaincourt au nord sur la D434. Celle-ci s’engage au sud dans un vallon boisé tributaire de la Superbe, et pase par le château de Clairefontaine, du 17e s., issu d’une abbaye cistercienne devenue faïencerie, ensuite hôpital psychiatrique. Pôlaincourt accueille une fabrique d’outillage agricole (Quivogne, 35 sal.). Le finage est très large mais peu boisé au nord. La population, supérieure à 1 000 hab. au milieu du 19e s., s’était réduite à moins de 500 hab. en 1936; elle est remontée à 1 200 en 1982 mais diminue depuis, et a perdu à nouveau 160 hab. depuis 1999.
Senoncourt (200 Senoncourtois, 1 126 ha dont 421 de bois), 20 km NNE de Port-sur-Saône, a son village sur le versant droit de la Superbe, longé par la D434. Le finage est boisé au nord, et dans une petite extension au sud de la Superbe.
Saint-Rémy-en-Comté (580 Saint-Rémois, 908 ha dont 431 de bois), a son village sur le rebord du plateau qui domine la rive gauche de la Superbe. Juste au SO s’étend sur près de 30 ha un complexe hospitalier spécialisé à partir d’un beau château du 18e s., qui fait partie du même établissement hospitalier spécialisé que Clairefontaine et en héberge le siège et la partie principale. Le nombre d’habitants de Saint-Rémy a beaucoup fluctué: 730 hab. en 1886, 150 en 1936, 1 620 en 1975, en partie en fonction des variations de de la population hospitalière officielle. Elle a baissé de 220 hab. depuis 1999. Le finage a une longue extension à l’est, boisée, à travers deux vallons descendant vers la Lanterne et contenant tout à l’est le hameau des Dames assorti d’étangs collinaires. La mention en-Comté a été ajoutée en 2018.
Menoux (310 Manaoriens, 1 470 ha dont 562 de bois), 19 km NNE de Port-sur-Saône, a son village au centre d’un finage arrondi, drainé vers la Lanterne; +70 hab. depuis 1999.
Cubry-lès-Faverney (180 Cupréens, 559 ha dont 198 de bois), 21 km NNE de Port-sur-Saône, 7 km NNE de Faverney, est au SE de Saint-Rémy dans l’un des vallons descendant vers la Lanterne.
Bourguignon-lès-Conflans (140 hab., 802 ha dont 318 de bois), 22 km NE de Port-sur-Saône et19 km à l’ouest de Luxeuil, a son village sur la rive droite de la Lanterne et son finage au nord. Le village se signale par un pont métallique en arc de fonte de 1849, une église (13e-16e s.) et un château (15e-16e s.).
Mersuay (290 hab., 1 175 ha dont 464 de bois), 18 km NE de Port-sur-Saône, a son village sur le versant gauche de la Lanterne; au pied, la plaine est encombrée d’étangs de sablières sur environ 80 ha; grand bois de Revreuge au nord. Au sud, les collines ne sont pas boisées et portent des vergers. Mersuay a une fabrique de bétons (Boisseaux, 25 sal.), un installateur de machines pour carrières (IECS, 25 sal.) et une base de loisirs; sa population s’est accrue de 60 hab. après 1999.
Breurey-lès-Faverney (650 Bruérois, 1 948 ha dont 1 159 de bois) est à 13 km au NE de Port-sur-Saône, 4 km au SE de Faverney. Le village est dans le vallon de la Creusotte, affluent de gauche de la Lanterne qui conflue à l’extrémité NO du finage. Au nord, le finage est dans la plaine de la Lanterne, couverte d’étangs sur quelque 80 ha. Au sud, le relief monte sur le plateau boisé du Jurassique inférieur où il atteint 343 m au SO. La commune a eu 1 400 hab. vers 1850, un minimum à 370 hab. en 1968, et a gagné 130 hab. après 1999 (+25%).
Équevilley (130 hab., 946 ha dont 408 de bois), 18 km NE de Port-sur-Saône à l’est, se distingue par son originale église (inscrite) des années 1780. Son village-rue, au pied d’un relief, est traversé par la D6. Au sud, le finage se termine en pointe en montant sur la côte jurassique (336 m); à l’ouest, grands vergers de Courcelles. Au nord, le finage comprend une vaste extension boisée contenant le Bois Lajus (environ 400 ha) sur 3 km O-E.
Neurey-en-Vaux (180 Neuréins, 527 ha dont 229 de bois), 19 km ENE de Port-sur-Saône, a un petit village sur la D10.
Le Val-Saint-Éloi (100 Valois, 706 ha dont 338 de bois), 17 km ENE de Port-sur-Saône, est dans le profond vallon du Bâtard (de l’ouest) creusé dans le plateau jurassique, qui descend vers Vesoul et le Dirgeon.
Varogne (150 Varognots, 441 ha dont 131 de bois), 15 km ENE de Port-sur-Saône, 12 km NNE de Vesoul, a un petit finage boisé au nord et traversé par la D10. Le finage est contoruné au sud, comme celui de Vilory, en raison d’anciens partages forestiers, mais les bois ont à peu près disparu dans ce secteur, sauf à Vellefrie.
Vilory (66 hab., 415 ha dont 194 de bois), 18 km ENE de Port-sur-Saône, est boisée au nord, où elle contient le Bois de Vellefrie.
Vellefrie (130 hab., 591 ha dont 85 de bois), 16 km NE de Port-sur-Saône, participe au nord à la complexité des contours de finages de Varogne et Vilory, mais n’y a que deux petits bois de 10 et 24 ha; elle en a un petit peu plus tout au sud.
La Villeneuve-Bellenoye-et-la-Maize (140 hab., 921 ha dont 294 de bois), 20 km ENE de Port-sur-Saône, est traversée par le Bâtard (de l’est) et a un étrange finage allongé, comportant au nord en quasi-enclave le bois de Montcharmon, et allongé au SO en 1807 par les fusions avec la Maize au confluent du Bâtard et du Durgeon, et Bellenoye au-delà vers l’ouest, qui ne sont plus que de petits hameaux. Le Durgeon limite le finage à l’est.
Flagy (160 Flagiens, 970 ha dont 339 de bois), 13 km NE de Port-sur-Saône, 12 km NNE de Vesoul, est sur le Bâtard (de l’ouest) au NE d’Auxon. Le relief s’accidente au SE, où le Fougelot monte à 326 m; bois de la Hache au NO.
Auxon (440 Auxonnais, 1 251 ha dont 429 de bois), 10 km NE de Port-sur-Saône, sur la D10, a une métallerie (Dalvard, 20 sal.) et n’est qu’à 8 km au nord de Vesoul; elle a gagné 40 hab. après 1999. Tout le nord fu finage est boisé.