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communauté de communes de Saône-et-Loire, associant 44 communes (dont 3 dans l’Allier) et 40 100 hab. sur 94 190 ha). Paray-le-Monial (siège), Charolles et Digoin ont plus de 2 000 hab.

Vaudebarrier (250 hab., 800 ha) est à 5 km au SE de Charolles au bord de l’Ozolette, affluent de gauche de l’Arconce; entreprise avicole du domaine de Sommery (55 sal.).

Marcilly-la-Gueurce (130 Marcilléens, 1 108 ha dont 218 ha de bois), 6 km SSE de Charolles, a un petit village avec un habitat assez dispersé; l’Ozolette borde le finage au nord; bois du Rousset au NE et de la Gueurce au SO, deux châteaux.

Changy (480 hab., 2 012 ha dont 179 de bois), 4 km au sud-ouest de Charolles, se divise entre deux hameaux de colline jumeaux, Changy (église inscrite du 12^e s.) et Tourny, tous deux sur la D985, auxquels s’ajoutent l’ancien site du Vieux Bourg au bord de l’Arconce au nord-ouest, le hameau d’Épinassy dans un vallon affluent de l’Ozolette à l’est; plus le domaine de Rabutin (25 sal.), tout au nord au-delà de l’Arconce, au ras de la forêt de Charolles, producteur de volailles et de gibiers. Le château ruiné de Montessus (14^e-15^e s.), avec tours et donjon, est isolé sur le coteau de rive droite de l’Arconce, où il domine le confluent de l’Ozolette. La voie ferrée de Paray à La Clayette traverse le finage à l’ouest. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Lugny-lès-Charolles (360 hab., 1 672 ha dont 427de bois), 6 km SO de Charolles, n’a pas de vrai village; mairie et château (18^e sur base médiévale, avec parc) sont sur le versant droit de l’Arconce, frôlés par la voie ferrée venant de Paray. Au sud-ouest, le hameau épars d’Orcilly est sur le même versant. Le finage s’étire vers le NE où il englobe le bois de Grazy et atteint la N79 rectiligne.

Hautefond (220 hab., 1 362 ha dont 419 de bois) est une commune d’habitat dispersé; sans village, 3 km ESE de Paray-le-Monial. Elle atteint au nord le Canal du Centre et donc la vallée de la Bourbince; bifurcation ferroviaire au NO; fabrique de vitrages VIT (85 sal.) à Guichard, au bord du canal. La N79 borne le finage au nord-est, passant près du petit ensemble industriel protégé de Mazoncle, avec four à briques et hangar de séchage du 19^e. La mairie est au NO, avec deux ou trois maisons au lieu-dit le Champ Tout Seul…

Nochize (120 Nochizois, 1 107 ha dont 305 de bois), 8 km SO de Charolles, étire du NO au SE un finage d’habitat dispersé. L’Arconce le limite au sud. Un semblant de hameau au centre est nommé le Bourg et contient la mairie mais n’a que quelques maisons éparses. Non loin, l’escalier d’étangs de Charron (environ 10 ha en tout) est au creux d’un vallon qui descend vers la Bourbince.

Saint-Julien-de-Civry (700 hab., 2 101 ha dont 144 de bois), 10 km SSO de Charolles, a son village dans un vallon affluent de l’Arconce; Civry subsiste comme petit hameau un peu à l’est. Au nord, le château de Vaux est perché sur une butte à 400 m; plusieurs petits hameaux, dont Chevagny au NO. L’Arconce limite le finage au NO. Le nom fut Vertpré en 1790.

Prizy (69 hab., 426 ha) est à 12 km SSO de Charolles, avec quelques maisons éparses sur une forte colline.

Poisson (590 Possidéens, 3 548 ha dont 718 de bois) a un petit village à 9 km au sud de Paray-le-Monial, au centre de son grand finage, où l’habitat s’éparpille. L’Arconce enfonce sa vallée au sud-est. Quelques bois épars annoncent le Brionnais. Poisson a eu plus de 1 000 hab. en 1900 mais ne se dépeuple plus guère.

Versaugues (210 hab., 1 086 ha), 12 km SSO de Paray-le-Monial, a des maisons dispersées, sans vrai village; l’Arconce limite son finage à l’ouest.

L’Hôpital-le-Mercier (310 Hospitois, 1 647 ha), 13 km SO de Paray-le-Monial, est de l’autre côté de l’Arconce, qui limite son finage à l’est. La commune est bordée par la Loire à l’ouest et limitrophe du département de l’Allier. La D982 traverse le finage à l’est. Au nord, elle contient une moitié de l’aérodrome de Saint-Yan. Le petit village s’étire en arc sur un rebord d’ancienne terrasse de la Loire, dont la plaine est vide sauf au nord où se tient le petit d’hameau d’Anglure, au nom caractéristique des prairies de bords de rivières.

Saint-Yan (1 190 hab., 2 615 ha dont 248 de bois), 9 km au SO de Paray, est une bourgade sur la rive droite de l’Arconce au passage de la D982. Juste à l’ouest du village de l’autre côté de l’Arconce, s’étend dans la plaine de la Loire un ancien et vaste aérodrome militaire, étendu sur 300 ha, en partie à L’Hôpital-le-Mercier, doté de deux pistes de 2 030 et 1 500 m; il sert aux écoles de pilotage et comme «aérodrome du Charolais». Après un étranglement d’à peine 200 m de large, le finage a une extension vers le nord-ouest dans la plaine où il atteint tout juste la rive droite de la Loire et donc la limite départementale; châteaux, hippodrome. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999.

Varenne-Saint-Germain (730 hab., 1 562 ha), 9 km OSO de Paray-le-Monial, espace ses maisons sur la rive droite de l’Arconce le long de la D982. Son finage atteint à l’ouest la rive droite de la Loire et contient au nord le confluent de l’Arconce et de la Loire; +170 hab. après 1999. Le nom vient d’une fusion de 1972 entre Varennes au nord et Saint-Germain-des-Rives au sud; mairie et école sont presque à leur ancienne limite, mais sur l’ancien finage de Saint-Germain.

Vitry-en-Charollais (1 120 Vitriers 2 124 ha), 5 km à l’ouest de Paray, occupe tout l’espace entre Varenne et Paray sur près de 6 km de large et touche à l’est aux maisons de Paray. Le village est au centre. Le finage atteint au nord le cours de la Bourbince, que suivent le Canal du Centre et la voie ferrée. Entre le village et la Bourbince, le finage est traversé par la N79 et la D979, ici distinctes mais parallèles. Un échangeur a été dessiné à l’est près du canal et de la voie ferrée, avec une zone d’activités et le hameau des Carrés. La commune complète ainsi les activités de Paray. La population a gagné 120 hab. depuis 1999. Le nom conserve bien deux «l» à Charollais.

Trois communes sont à l’ouest de Digoin, les deux premières limitrophes de l’Allier par le cours de la Loire.

La Motte-Saint-Jean (1 250 Motois, 2 132 ha dont 870 de bois), 13 km ONO de Paray-le-Monial, est une banlieue de Digoin, au NO de la ville et au confluent de l’Arroux et de la Loire. Le village est perché sur le relief qui domine le confluent. Il s’accompagne vers l’ouest du hameau de Montassin; au pied le long de la Loire, se suivent le Bas de la Motte et le hameau de Varenne, tous deux traversés par la D979 et la voie ferrée; nettoyage Savac (25 sal.). Le finage s’avance vers le nord sur 6 km dans les Bois de la Motte. La population a peu changé depuis 1980; elle avait été de 1 600 hab. en 1820 et en 1901, (1 000 en 1954). Le nom fut Montagne-Fleurie en 1790.

Saint-Agnan (720 hab., 2 572 ha dont 564 de bois), 19 km ONO de Paray-le-Monial, 10 km à l’ouest de Digoin, est à l’ouest de La Motte. Le village est au pied du coteau de Loire et longé par la D979 et la voie ferrée; il est doublé à l’est sur le plateau par le hameau de Saint-Denis. Le finage contient au sud quelque 500 ha de la plaine alluviale de rive droite de la Loire, où débouche le Blandenan. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Les Guerreaux (240 Guerreausiens, 2 001 ha dont 251 de bois), 20 km NO de Paray-le-Monial, est dans les collines drainées par le Blandenan au nord de Saint-Agnan et à l’ouest du Bois de la Motte, sur une croupe; hameau de Villars au NO. La commune a été créée en 1869 à partir de cessions des communes voisines.

Au sud de Saint-Agnan et de La Motte, de l’autre côté de la Loire, trois communes du département de l’Allier, toutes trois limitrophes de la Saône-et-Loire, ont choisi d’adhérer à la communauté du Charolais.

Coulanges (360 Coulangeois, 2 396 ha dont 347 de bois) est juste au sud de Saint-Agnan, 11 km à l’ouest de Digoin, traversée par le Canal latéral à la Loire (halte fluviale) et la N79; +40 hab. depuis 1999.

Molinet (1 180 Molinetois, 2 598 ha dont 166 de bois) est une banlieue de Digoin juste à l’ouest, au bord du Canal latéral (halte fluviale). Son finage est traversé au sud par la N79, sur laquelle se branche par un échangeur la D994 qui va vers Le Donjon et Lapalisse et dessert au sud-ouest la fabrique de cercueils de la SEFIC (Canard, 110 sal.). Le village est au bord de la Vouzance, que le Canal franchit par un pont et qui atteint la Loire au nord du finage devant Varenne (La Motte-Saint-Jean). L’habitat se complète au nord-est, près de Digoin, du hameau de la Broche entre le Canal et la Loire, dont le musée du costume a fermé en 2016.

Chassenard (1 010 Chassenardais, 2 512 ha) a son village sur le rebord de la terrasse de rive gauche de l’Allier, 7 km au sud de Digoin, complété juste à l’ouest par le hameau des Blancs. Le finage s’étend vers le sud le long de la Loire, et du canal de Roanne à Digoin, qui se branche sur le Canal latéral à la Loire au nord de la commune au hameau de Chavanne; juste à l’est, le Canal latéral est relié au Canal du Centre par le pont-canal de Digoin sur la Loire; le pont routier (D779) sur la Loire est dans la commune tout au nord. La N79 dite Centre Europe-Atlantique traverse le finage, le canal de Roanne et la Loire dans la moitié nord du finage, entre les hameaux des Bretons et des Rochettes. La limite orientale de la commune suit l’ancien tracé de la Loire, dont les méandres ont légèrement évolué depuis, ce qui fait que le finage déborde pour partie sur le rive droite actuelle du fleuve tandis que celui de Varenne-Saint-Germain mord en deux points sur la rive gauche; +70 hab. depuis 1999.

Un groupe de communes est au nord de Charolles et au NE de Paray-le-Monial, avec des habitats très dispersés.

Volesvres (630 hab., 2 153 ha dont 189 de bois), 3 km NE de Paray-le-Monial, a un finage étiré du nord au sud le long de la vallée de la Bourbince, que suivent le Canal du Centre et la voie ferrée vers Le Creusot. Le village, très petit, est sur une colline du versant droit de la Bourbince, avec un camping. La N79 traverse la commune au sud, avec un échangeur; +50 hab. depuis 1999.

Saint-Léger-lès-Paray (750 Leodégariens, 1 337 ha), 3 km NO de Paray-le-Monial, s’étire au contraire d’ouest en est. Elle n’avait pas de village, mais un lotissement a attiré la mairie au SO, sur le versant droit de la Bourbince à la sortie de Paray, juste au-dessus du confluent de la Bourbince et de l’Oudrache; celle-ci fixe la limite sud d la commune après avoir traversé le finage à l’est. Au SE, gros échangeur N79-N70. La population a augmenté de 140 hab. depuis 1999 (+23%).

Saint-Vincent-Bragny (1 010 Bragnyvincentais, 4 100 ha dont 813 de bois), 8 km OSO de Palinges et 8 km au nord de Paray-le-Monial, s’orne d’un ancien prieuré de bénédictins (15^e s.) au bord de l’Oudrache, qui descend de Sanvignes et rejoint la Bourbince peu en aval de Paray-le-Monial après 48 km de cours; maçonnerie Descombes (20 sal.). La commune résulte d’une fusion entre Saint-Vincent-lès-Bragny et Bragny-en-Charolais en 1971, dont les deux centres sont très proches, sur une courbe de l’Oudrache, mais ne forment pas de vrais villages: le reste de la population est dispersé. La N70, traitée en voie rapide, traverse en partie le finage à l’est et y offre l’aire de repos des Chèvres; bois du Quarteron au NO, bois du Chevannet à l’est. La population, à peu près stable depuis, a gagné 120 hab. après 1999.

Oudry (400 Uldiérois, 2 078 ha dont 272 de bois), 15 km NNE de Paray-le-Monial, est aussi une commune sans village, avec mairie et école sur une colline du versant droit de l’Oudrache.

Palinges (1 550 Palingeois, 3 655 ha dont 440 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 15 km NE de Paray-le-Monial et 15 km NNO de Charolles, dans la vallée de la Bourbince au bord du canal du Centre; musée, station de contrôle des races ovines et bovines; un peu au nord, étang du Fourneau, avec camping. Au sud du village, beau château de Digoine (18^e s.), avec parc et jardin. La voie rapide N70 traverse le finage à l’ouest, la voie ferrée de Paray au Creusot suit la vallée. La commune s’est agrandie en 1823 en absorbant Fautrière, à l’ouest, dont le nom apparaît dans une ferme près d’un échangeur de la N70. La population communale diminue de 1962 (1 800 hab.) à 1999 puis s’est stabilisée; elle avait atteint 2 400 hab. en 1911.

Saint-Bonnet-de-Vieille-Vigne (200 hab., 1 781 ha dont 179 de bois), 16 km NE de Paray-le-Monial, et traversée par la D985, mais sans village; un camping, des bois épars.

Grandvaux (84 Grandvallois, 618 ha), 14 km NE de Paray-le-Monial au sud de Saint-Bonnet, est traversée par la même D985 rectiligne, mais a un petit village sur une basse échine. Le finage, en arc de cercle, est étranglé en son milieu.

Saint-Aubin-en-Charollais (490 hab., 1 961 ha dont 350 de bois) est à 10 km NE de Paray-le-Monial. Son petit village est dans les collines mais l’habitat s’est étiré le long de la D25 jusqu’à la vallée de la Bourbince à l’ouest, qui marque la limite du finage, sauf au NO où celui-ci dépasse la vallée en allant jusqu’au Bois de Chevannet; quelques bois au sud et au nord-est, anciennes carrières; charcuterie et plats préparés Chapuis (35 sal.). La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Champlecy (230 hab., 2 282 ha dont 527 de bois), 11 km ENE de Paray-le-Monial, a un petit village dans le vallon de Lavault sur la D25. Le finage englobe au sud une partie de la forêt domaniale de Charolles, traversée par la N79. Lavault est un hameau à l’ouest.

Baron (310 hab., 1 329 ha dont 230 de bois), 15 km ENE de Paray-le-Monial, disperse ses maisons sur le talus de faille d’un petit bloc granitique montant à 436 m et traversé par la D985 rectiligne; -90 hab. depuis 1999.

Fontenay (46 hab., 246 ha), 16 km ENE de Paray-le-Monial, 6 km NNE de Charolles, est une très petite commune des basses collines au nord de l’Arconce.

Les autres communes sont à l’est de Charolles.

Viry (260 hab., 2 614 ha dont 357 de bois), 19 km ENE de Paray-le-Monial, 7 km NE de Charolles, a son village lové sur un bas promontoire de méandre de l’Arconce. Le finage s’étend de part et d’autre de la vallée dans les basses collines; au sud-ouest, hameau de Chechy et château de Saillant avec un petit étang, jadis puissante forteresse mais démoli en 1855, quelques restes sont étudiés.

Martigny-le-Comte (420 hab., 3 727 ha dont 618 de bois), 16 km NNE de Charolles, a son village sur un promontoire de talus de faille, dominé par un château à base féodale, refait au 19^e s. Le finage est bordé à l’est par l’Arconce; au nord sur le plateau, étangs du Baronnet (27 et 10 ha). La population communale a beaucoup baissé depuis les 2 000 hab. de 1820 et même les 1 300 du début du 20^e siècle et a encore perdu 60 hab. après 1999.

Le Rousset-Marizy (680 hab., 5 549 ha dont 1 150 de bois), 21 km NE de Charolles, est une commune nouvelle de 2016, dans le haut bassin de l’Arconce, dont le cours traverse tout le finage. Marizy (440 hab., 3 075 ha dont 675 de bois) a un petit village sur la rive droite de l’Arconce, dominé au sud par la grosse butte allongée du Bois de Montchappa (421 m). Le Rousset (240 hab., 2 474 ha dont 475 de bois) a un très petit village perché au nord-est, proche du grand étang du Rousset (47 ha) qui barre l’Arconce et accueille un camping. Au sud-est du Rousset, le petit village de Saint-Quentin est perché sur la crête de partage des eaux Atlantique-Méditerranée, dans un environnement accidenté, à 457 m; il est issu de l’ancienne commune de Saint-Quentin-des-Hauts, réunie dans les années 1790. À la limite sud du finage, la petite vallée de la Recorne est équipée d’une file d’étangs, partagés avec La Guiche, dont l’Étang Neuf (16 ha).

Ballore (100 Balloriens, 1 075 ha), 16 km NE de Charolles, est une petite commune sans village, traversée par l’Arconce, qui y reçoit à gauche la Recorne.

Mornay (130 Mornaysiens, 2 018 ha dont 812 de bois), 14 km NE de Charolles, est bornée à l’ouest par la vallée sinueuse; au sud, le finage contient une partie de la forêt d’Avaise, où se cache l’étang de Grand-Landes (9 ha).

Saint-Bonnet-de-Joux (780 Bonnetois, 2 943 ha dont 929 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 15 km ENE de Charolles, avec un village relativement étoffé d’où sortent six routes; musée Sabatier (collections archéologiques). Au nord, deux buttes à plus de 450 m dominent un talus de faille N-S, dont l’une porte le château Chaumont. À l’ouest, le finage contient une partie de la forêt d’Avaise. À l’est, le finage mord un peu sur des têtes de vallons boisées du bassin de la Gande, sous-affluent de la Grosne, marquant ainsi la limite des bassins de la Loire et du Rhône, par une crête à 442 m suivie par la D7. La commune avait 1 600 hab. en 1906 et n’a cessé de se dépeupler depuis (-90 hab. après 1999). Le nom fut Bonnet-Rouge en 1793.

Suin (270 hab. 2 198 ha dont 727 de bois) 19 km à l’est de Charolles, a un microvillage perché sur une butte granitique qui monte à 600 m au-dessus d’un paysage accidenté; table d’orientation. De petits hameaux s’éparpillent, dont Mont au sud, Vauzelle à l’ouest, Ruère au nord; site de la Pierre qui Croule dans le Bois de Morphée au centre.

Vendenesse-lès-Charolles (760 Vendenessois, 2 738 ha dont 282 de bois), 6 km ENE de Charolles, a son village sur les deux rives de la Semence, affluent de l’Arconce; scierie Ducerf (50 sal.). La N79 passe au nord; petits hameaux de Chaugne et Pommier au sud. Au NE, échangeur de la N79 avec la D17 et la D983 au hameau de la Fourche. La commune a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Beaubery (380 Beauberychons, 2 298 ha dont 626 de bois), 12 km ESE de Charolles, a un village perché sur la butte du Mont Châtelard (504 m), que suit au NE la butte boisée du Mont Botey (561 m), toutes deux granitiques. Au nord, le finage est traversé par la vallée de la Semence, que suit la N79 et qu’accompagne le hameau de la Gare, dont la voie ferrée a disparu. Non loin à l’ouest se remarque la butte de la Montagne d’Artus, tandis que tout au sud émerge la butte du Mont Souvigne (466 m) dominant l’étang de Beauberry (13 ha) dans la vallée du ruisseau des Pierres, affluent de l’Ozolette.

Ozolles (430 Ozollois, 2 720 ha dont 601 de bois), 10 km SE de Charolles, a son village dans la vallée de l’Ozolette, affluent de l’Arconce. La commune a trois châteaux et plusieurs chapelles; tout au sud, château de Rambuteau (16^e, 18^e, 19^e) assorti de plusieurs petits étangs et d’un parc.