(9 640 Parodiens, 2 520 ha dont 484 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Saône-et-Loire, 14 km à l’ouest de Charolles. La ville, de loin la plus peuplée de l’arrondissement, est au bord de la Bourbince et du canal du Centre, au carrefour des N70 et 79 et dotée d’une bifurcation ferroviaire. Elle est connue comme lieu d’industrie et de pèlerinages; son ancienne abbaye clunisienne (église romane du 12e s.) est devenue basilique du Sacré-Cœur dans les années 1870 en rappel des visions de Marie Alacoque, moniale à Paray (17e s.), et reçoit 300 000 à 600 000 pèlerins par an, ce qui fait de Paray un membre de l’Association des villes-sanctuaires de France. Le groupe catholique Le Cèdre emploie 140 salariés. La ville a de belles maisons anciennes dont la maison Jayet (hôtel de ville), un musée de la faïence et le musée Charnoz dans une ancienne usine de céramique, le musée eucharistique du Hiéron (art sacré), un musée des insignes et médailles; hippodrome et port de plaisance. Paray, «fleurie 4 fleurs» est aussi un centre de services bien équipé avec un hôpital de 560 emplois (220 lits), plus deux cliniques dont une de 110 salariés (70 lits); maison de retraite Pavonis (50 sal.) et des Charmes (Colisée, 65 sal.); un collège et un lycée professionnel publics, un collège et deux lycées privés; hypermarché Leclerc (230 sal.), deux Intermarché. Elle a participé à la «vallée de la céramique», mais il ne lui en reste à peu près rien. Les entreprises sont diversifiées et de taille modérée: Charollais Viandes (50 sal.) et les analyses médicales Synlab (110 sal.) sont les plus étoffées. La population de la ville a augmenté régulièrement pendant tout le 19e siècle et jusqu’en 1975, où elle a atteint son maximum avec 11 500 hab. mais elle a perdu 2 300 hab. dans le troisième quart du 20e siècle et encore 180 depuis 1999. Paray est le siège de la communauté de communes Grand Charolais (44 communes dont 3 dans l’Allier, 40 100 hab.). Le nouveau canton de Paray-le-Monial a 22 communes et 20 400 hab. |