(5 890 Tournusiens, 2 469 ha dont 363 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Saône-et-Loire dans l’arrondissement de Mâcon, dans la communauté de communes Mâconnais-Tournugeois, 30 km au nord de la préfecture. Le site est sur la rive droite de la Saône, et immédiatement dominé par les reliefs du Mâconnais au pied desquels l’autoroute A6 a pu se glisser. La commune a eu environ 5 000 hab. de 1800 à 1950 puis sa population a crû et culminé en 1975, avant de se tasser un peu; elle a perdu 860 hab. depuis 1999. La ville est surtout connue pour l’église abbatiale Saint-Philibert, son haut clocher et ses deux grosses tours rondes, son cloître, issus d’une abbaye bénédictine dont la fondation remonte à 875; mais on y visite aussi l’Hôtel-Dieu, un musée bourguignon et un musée Greuze: Jean-Baptiste Greuze est né à Tournus en 1725 et mort à Paris en 1805. Tournus est un bon centre de services entre Mâcon et Chalon, en partie orienté vers la desserte de la Bresse voisine; hôpital local (20 lits), lycée général et collège public, lycée professionnel agricole avec formation d’apprentis, centre médico-éducatif pour polyhandicapés; centre de loisirs et festival de musique. Le finage contient une bonne part de la rive gauche de la Saône, sur 4 km à l’amont du pont de la D973, dont elle prive Lacrost. C’est aussi un petit foyer industriel, avec des fabriques de peintures et vernis (Valspar-Dexter, 120 sal.), d’équipements pour collectivités (Tournus-Équipement, 260 sal., spécialiste de cuisines en inox), d’ustensiles de cuisine (Tefal, 130 sal.); cave coopérative, supermarché Carrefour (55 sal.), installation de réseaux électriques Gasquet (50 sal., groupe Vinci). Le nouveau canton de Tournus a 31 communes et 19 800 hab. |