' intercommunalité au nord de la Sarthe, formée par la réunion des anciennes communautés du Saosnois (Mamers), de Marolles-les-Braults et de Bonnétable (Maine 301). Elle rassemble 51 communes (dont 2 dans l’Orne voisines de Mamers, Suré et Origné-le-Roux), 28 400 hab., 61 000 ha. Le siège est à Marolles-les-Braults. Mamers, Marolles-les-Braults, Bonnétable et Saint-Cosme-en-Vairais ont plus de 2 000 hab.; mais les très petites communes sont nombreuses. Marollette (150 Marollettins, 570 ha) est à 2 km NO de Mamers sur la D3, au SO de son finage, que la Dive traverse à l’est. La commune est limitrophe du département de l’Orne. Contilly (140 Contillais, 1 248 ha), 7 km au nord de Mamers, également en limite de l’Orne, campe son village sur une colline, aux sources de la Dive, sur le revers oriental du massif de Perseigne; château de Frébourg au NO (19e s., sur une base médiévale). Les Aulneaux (120 Aulnois, 817 ha dont 100 de bois), 11 km NNO de Mamers, n’a qu’un minuscule village; bois de la Gastine au sud; au NE le finage atteint la limite du département. Blèves (100 hab., 204 ha) est une très petite commune, sur la rive droite de la Sarthe à la limite du département, et la plus septentrionale du Saosnois; son finage fort étroit s’étire vers le SO. Louzes (100 hab., 824 ha dont 492 de bois), 10 km NNO de Mamers, est sur la retombée septentrionale du massif et de la forêt de Perseigne. Le finage en occupe une partie vers le SO, où est le point culminant du massif à la Haute Pierre (341 m). Vers l’est il dessine dans les bois une queue contournée, qui inclut à sa pointe le château de la Gastine sur le ruisseau de même nom. Au NO, château de la Tournerie. Aillières-Beauvoir (220 hab., 1 507 ha dont 745 de bois), 7 km NNO de Mamers, est à l’extrémité orientale du massif de Perseigne, avec un château. Son finage occupe la partie orientale du massif et s’étend assez largement plus à l’est dans les champs, jusqu’au-delà de la petite vallée du Rutin. Villaines-la-Carelle (160 Villainois, 1 470 ha dont 711 de bois), 7 km NO de Mamers, est juste au SE de la forêt de Perseigne et en contient une partie dessinée en zigzag. Des champignonnières occupent des galeries creusées dans le calcaire. Au SE, touchant à la vallée du Rutin, réserve naturelle du Coteau et Plateau de Tessé. Neufchâtel-en-Saosnois (1 040 Neufchâtellois, 2 341 ha dont 1 786 de bois), 11 km ONO de Mamers, sur la retombée méridionale du massif de Perseigne, sur la D311, est un village-centre et une base d’excursions dans le massif; maison des Randonneurs avec hébergement et VTT; musée du Sabot; centre de soins de suite et réadaptation privé; restes de l’ancienne abbaye de Perseigne au NE du village, avec un long étang de barrage sur la Bienne, et vallée d’Enfer dans la forêt. La commune a gagné 260 hab. depuis 1999 (+332%). Livet-en-Saosnois (70 Livetains, 160 ha), 15 km à l’ouest de Mamers, au SO de Neufchâtel, est une très petite commune, hors de la forêt sur une crête. Louvigny (190 Louvinois, 871 ha) est à 16 km OSO de Mamers; château et parc de Louvigny au sud du village, hameau de l’Augoterie sur une voie romaine (actuelle D310) au SE près de la Bienne, dont le cours fixe la limite SE du finage. Les Mées (110 Méens, 680 ha) est à 13 km OSO de Mamers sur un versant de la vallée de la Saosnette. Saint-Rémy-du-Val (530 Valois, 1 654 ha), 10 km à l’ouest de Mamers, est sur un relief dominant la vallée de la Bienne. La commune est issue d’une fusion de 1965 entre Saint-Rémy-du-Plain et Le Val un peu plus au nord. Elle a une Maison de la ruralité, un manoir du 16e siècle et un parc zoologique; chapelle mariale à pèlerinage, depuis le 14e s.; château de Moulins (16e s.) au SO; traces d’une voie romaine de Mamers vers Fresnay. La population a chuté de 1 000 hab. vers 1840 à 550 dans les années 1930 et a peu évolué depuis. Saosnes (220 Sagonentiens, 1 125 ha), 8 km OSO de Mamers, au bord de la Saosnette, est l’ancien chef-lieu bien déchu du Saosnois, sur le site d’une ancienne cité des marais; étang de Grande Chaussée à l’ouest dans le val de la Saosnette. À l’est, l’habitat est doublé par le hameau de Montrenault sur une longue croupe, le long de la D300, reste d’une commune absorbée en 1810. Saint-Calez-en-Saosnois (180 Caléziens, 719 ha) est à 7 km SO de Mamers, au passage de la D300. Pizieux (80 hab., 451 ha) est un très petit village, 5 km SO de Mamers, avec un presbytère du 17e s. Panon (40 hab., 237 ha) est à 7 km OSO de Mamers dans un vallon affluent de la Saosnette et de même nom. Vezot (80 Vezotins, 635 ha), 8 km à l’ouest de Mamers, est dans même vallon que Panon un peu au nord; église classée du 13e s., ancien château médiéval de la Cour. Le finage est traversé au sud par une ancienne voie romaine, au nord par la D311 et la Voie verte d’une voie ferrée disparue. Saint-Longis (510 Lingoniens, 1 122 ha), 3 km à l’ouest de Mamers, reçoit quelques projections du chef-lieu, dont des lotissements à l’est sur la D311 (Bellemare) ou au sud sur la D300 (Marquoise); transports Nego (90 sal.), finitions de bâtiment MS (20 sal.). La vallée du Rutin traverse le finage juste à l’ouest du village. Au SO, château de Courtillon; la commune a 40 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Rémy-des-Monts (710 Rémy-Montais, 1 012 ha), 6 km SSE de Mamers, a un finage très étiré du nord au sud le long de la limite départementale et de la D2. Aux abords de Mamers, elle héberge un Intermarché (45 sal.). Le château la Cour du Bois, un peu au sud, domine la confluence du Rutin et de la Dive au Moulin de Contres. Le village est tout au sud, sur le talus dominant la vallée de la Dive; +50 hab. après 1999. Commerveil (140 Commerveillais, 564 ha) est 5 km au sud de Mamers; station électrique à l’est. Saint-Vincent-des-Prés (520 Viventiens, 1 051 ha), 8 km au sud de Mamers, a une entreprise de plastiques Samex (groupe Plastiloire, 20 sal.). La Dive traverse le finage à l’ouest du village. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Pierre-des-Ormes (230 Pétriormois, 1 012 ha) est 7 km SE de Mamers, à l’est de Saint-Rémy en limite de département, sur un petit relief dominant la vallée de l’Orne Saosnoise, qui traverse le finage à l’est. Celui-ci se déploie vers le sud, englobant le château de la Champfortière. Moncé-en-Saosnois (260 Moncéens, 881 ha), 7 km ENE de Marolles, est sur la rive gauche de la Dive. Le village a une intéressante église des 11e au 15e s., avec retables, et une entreprise de collecte de céréales et fournitures agricoles du groupe LDC (ex-Huttepain, 40 sal.). Rive gauche, le hameau de la Lucette est tout proche; bois de Nauvay au sud. Avesnes-en-Saosnois (90 Avesnois, 568 ha), 6 km à l’est de Marolles, est au bord de la Dive, tout à l’est de son finage: au sud, château de Verdigné (16e s.) à grandes douves rectangulaires. Monhoudou (220 Monthélodiens, 752 ha) est 5 km au nord de Marolles sur le plateau bathonien; château de Courbomer au sud. Courgains (600 Courgannais, 1 466 ha) 6 km NNO de Marolles sur la D300 et la Malherbe, affluent de l’Orne Saosnoise, a un négoce de matériel agricole MC Élevage (25 sal.); et 70 hab. de plus qu’en 1999. À l’est, la butte du Teil, avec un point de vue, est un promontoire du plateau du Bathonien dominant la plaine du Bajocien. Au NO, le finage atteint le cours de la Saosnette. Thoigné (170 Thoignéens, 731 ha) est à 8 km NO de Marolles. René (360 Renéens, 1 252 ha), 11 km ONO de Marolles, a des halles du 16e siècle récemment restaurées. Le village est accompagné par les hameaux d’Épierre au NO, de Lombray au SO. Dangeul (480 Dangeulois, 1 364 ha) est 5 km à l’ouest de Marolles sur la D300; château au village, prieuré classé de Mayanne au SE (11e et 15e s.) . Nouans (290 Nouantais, 996 ha) est à 8 km OSO de Marolles; +40 hab. depuis 1999. Meurcé (270 Meurcéens, 616 ha) est à 10 km OSO de Marolles dans la plaine. Lucé-sous-Ballon (110 Lucéens, 678 ha), 11 km SO de Marolles au bord de la Gondelée, a rénové plusieurs anciens fours à chanvre; menuiserie Gohier (20 sal.). Congé-sur-Orne (350 Congéiens, 1 124 ha), 9 km SO de Marolles, est sur la rive droite de l’Orne Saosnoise, qui fixe la limite sud du finage; +60 hab. depuis 1999. Mézières-sur-Ponthouin (700 Macériens, 1 788 ha), 8 km SSO de Marolles, est issue d’une fusion de communes de 1964 entre Mézières-sous-Ballon au sud et Ponthouin au nord, dont subsiste un hameau sur la rive droite de l’Orne Saosnoise; elle entretient le souvenir d’une dure bataille de 1944; fabrique de panneaux et contreplaqués (Drouin, 160 sal.), à la pointe sud-est du territoire à l’Ange Marie. Les deux communes ensemble avaient 1 700 hab. vers 1840 et leur population a constamment diminué jusqu’en 1999, mais a repris 120 hab. depuis. Le finage atteint à l’ouest le village de Congé. Saint-Aignan (260 Saint-Aignanais, 1 513 ha), 5 km SSE de Marolles, bornée au NO par l’Orne, se signale par un gros château de 1680, avec douves, parc et jardins aménagés au 19e s. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999. Péray (60 Pérayens, 245 ha), 4 km à l’est de Marolles, est un minuscule village sur la rive droite de la Dive, dominé par une motte féodale; église inscrite du 11e s. La pointe SO du finage marque le confluent de la Dive et de l’Orne Saosnoise, le cours de celle-ci fixant la limite sud du finage. Nauvay (13 hab., 271 ha), 8 km à l’est de Marolles, se limite à peu près à son château et une partie de son bois; l’Orne Saosnoise borne le finage à l’est et au sud. Courcival (100 Courcivalois, 894 ha), 7 km NNO de Bonnétable, n’a pas de village, mais une église sur une butte, dominant au sud un château à douves carrées, et un petit hameau de la Forge où est la mairie. Enfin, un ensemble de villages sont dans la mouvance de Bonnétable. Jauzé (90 Jauzéens, 568 ha) est à 6 km NO de Bonnétable. Terrehault (130 Haulterrois, 573 ha), 4 km NO de Bonnétable, est un autre minuscule village entouré de quelques fermes, qui toutefois a gagné 60 hab. depuis 1999, doublant presque. Rouperroux-le-Coquet (300 Coqueroupéens, 1 207 ha dont 116 de bois) est 6 km au nord de Bonnétable, sur la D301. Nogent-le-Bernard (970 Nogentais, 3 026 ha dont 534 de bois), 8 km au NE de Bonnétable, est un village plus étoffé, avec une église et un menhir classés, une maison familiale rurale; elle a 100 hab. de plus qu’en 1999. Le finage touche au NE à la limite départementale, au-delà de la forêt de Goyette. Saint-Georges-du-Rosay (440 Rosayiens, 1 731 ha) est dans un bocage juste à l’est de la forêt de Bonnétable, et son finage s’étend vers l’est; +50 hab. depuis 1999. Briosne-lès-Sables (560 Briosnais, 985 ha dont 203 de bois) est 3 km à l’ouest de Bonnétable. La commune résulte d’une fusion de 1994; le petit village de Sables est tout au NO du finage; bois des Sablons à l’ouest de Brionne. La population a augmenté de 200 hab. depuis 1999 (+56%). Courcemont (700 Courcemontais, 1 926 ha dont 241 de bois) est 6 km à l’ouest de Bonnétable; près du village au NO, château de Chesnay à douves quadrangulaires, bois de Monthéon au NE; +120 hab. depuis 1999. Beaufay (1 500 Belfaldiens, 2 387 ha), à 12 km ESE de Ballon et 5 km au SO de Bonnétable, 22 km au NE du Mans, est la commune la plus méridionale du Maine Saosnois et la plus proche du Mans. Elle s’est accrue de 380 hab. depuis 1999. La partie occidentale de la commune est dans la plaine du Cénomanien; au sud, butte de Montplaisir (Turonien). Le nom a désigné un bel hêtre. |