Savigné-l’Évêque

(4 090 Savignéens, 2 848 ha,) est à 13 km au NE du Mans sur la D301, et a toutes les caractéristiques d’une banlieue, sans pour autant faire partie de la communauté urbaine, ayant opté pour le Gesnois Bilurien. Ses principales ressources sont sa mairie-château, des haras avec courses hippiques, une laiterie Novandie (135 sal., groupe Andros). La population communale était de 2 700 hab. en 1831, 1 900 en 1931; elle croît depuis les années 1960 et a augmenté de 320 hab. après 1999. La ville a grandi en multiples lotissements de pavillons. Elle est assortie au SO de la zone d’activités de l’Épine. Au SO, hameau des Morlettes, champ de courses; au sud du bourg, château de Mortrie. Au SE, château et haras du Mesnil. La LGV traverse toute la commune au nord. Le nouveau canton de Savigné-l’Évêque a 15 communes, 23 700 hab.

La pot-bouille de Savigné. Savigné a rénové la tradition de la pot-bouille. «Au XIXe siècle, Louis Lerouge, un maître des postes gagne une vache lors d’une partie de cartes. Cet animal l’encombre et il décide alors de le faire cuire sur la place de l’église, dans des chaudières et d’offrir la viande aux miséreux du village. Ainsi chaque année, au moment du Carnaval, tous les habitants contribuaient à la préparation de la “pot-bouille”. Des collecteurs passaient dans les maisons et récoltaient les ingrédients indispensables au pot-au-feu. Le dimanche gras, la vache destinée à terminer dans l’estomac des Savignéens était promenée dans les rues du village, enrubannée et escortée par les collecteurs, habillés en bouchers qui faisaient office de cuisiniers et de marmitons. Et le mardi gras, la bête était mise à cuire dans les chaudières et le bouillon et la viande étaient distribués à tous ceux qui le désiraient. À cette époque, les gens venaient de très loin pour déguster un repas copieux et gratuit. Lors de la première guerre mondiale, cette coutume passa aux oubliettes et ce n’est qu’en 1979 que le comité des fêtes de Savigné fit renaître cette tradition. Depuis, chaque année, 15 jours avant Pâques, au mois de mars, les Savignéens entretiennent la tradition de la pot-bouille. Ils se régalent de ce plat cuisiné dans les 17 chaudrons alignés sur le trottoir qui contiennent une tonne de légumes et plus d’une tonne de viande. De nombreuses attractions entourent cette dégustation.» (ancien site de la commune).