' communauté de communes de la Haute-Savoie, associant 8 communes et 12 100 hab. sur 35 100 ha. Taninges (siège), Mieussy et Samoëns ont plus de 2 000 hab. Châtillon-sur-Cluses (1 230 Cassandrins, 918 ha dont 290 de bois) est installée sur un col de l’étroit interfluve entre Arve et Giffre, 5 km au nord de Cluses et 4 km au sud de Taninges, à 734 m d’altitude. Le col était défendu par un château féodal, dont il reste des ruines. La commune héberge un centre de vacances; elle a eu son minimum de population en 1954 (500 hab.) et a crû depuis, gagnant 160 hab. après 1999. La Rivière-Enverse (490 Riverots, 798 ha) est 4 km à l’est de Taninges dans la vallée du Giffre à 642 m. Le Giffre limite le finage au nord; +90 hab. depuis 1999. Verchaix (790 Lottis, 1 389 ha dont 611 de bois) est à 7 km à l’est de Taninges dans la vallée du Giffre. Le village est sur le versant droit du Giffre à 791 m, mais l’essentiel de l’habitat est le long du Giffre, rive droite aux Hottes, en continuité avec celui de Morillon; camping. Le finage s’étire vers le nord-est jusqu’à la pointe d’Angolon (2 090 m) au-dessus de Morzine, séparant celui le territoire des Gets de celui de Samoëns, dont Verchaix a été détachée en 1865, avec 440 hab. Sa population était descendue à moins de 190 hab. en 1954; elle augmente depuis et a gagné 220 hab. après 1999 (+39%). Morillon (680 Morillonnais, 1 451 ha dont 611 de bois) est juste de l’autre côté du Giffre, dans la plaine, à 687 m, 8 km ESE de Taninges. Son finage est tout en ubac, ce qui lui a valu de s’équiper, à partir du hameau des Esserts (1 073 m), de 17 pistes de ski et de 8 remontées, qui font partie du domaine du Grand Massif avec Arâches-la-Frasse. Le Domaine skiable du Giffre y emploie 50 personnes. La commune n’a pas encore retrouvé sa population de 1861 (705 hab.) mais a repris depuis le minimum de 1975 (300 hab.), et la commune compte 2 120 résidences secondaires (84% des logements). Le village est relié à la station par une télécabine. Sixt-Fer-à-Cheval (770 Sizères et Sizerets, 11 907 ha dont 2 330 de bois) est la commune orientale des Montagnes du Giffre, à 6 km au SE de Samoëns à 760 m; elle était Sixt tout court avant 1979. Le village est à la confluence des deux principaux torrents qui forment le Giffre, juste en amont du verrou de la gorge des Tines, un site sauvage et attirant. Une petite station de ski (12 pistes et 6 remontées) forme une annexe tranquille du domaine du Grand Massif, au sud-est du village en ubac. Le territoire communal, en cul-de-sac, est frontalier, fort étendu et très montagnard. Il est dominé au nord par les Dents Blanches et, à l’angle NE, par le Grand Mont Ruan (3 047 m). Un petit cirque sous les Dents Blanches, orné du lac de la Vogealle (7 ha) à 2 003 m, et équipé d’un refuge, se perche au-dessus du très grand cirque du Ruan, dont la haute paroi porte un glacier. Au sud du pic de Tenneverge (2 989 m), se déploie un autre grand cirque, dit du Fer à Cheval, très spectaculaire, au fond duquel se termine la route; il est dominé au sud par le pic du Cheval Blanc (2 831 m). Un troisième cirque, au sud-est du village, dit des Fonts, est couronné par le Buet (3 096 m), à la limite de Vallorcine, et propose deux refuges et quelques cascades. Enfin, tout au sud de la commune, s’enfonce le cirque de Sales, dont les hautes parois correspondent au Désert de Platé à l’ouest, aux rochers des Fiz à l’est; la crête, qui culmine à 2 553 m à la Vouardaz, est cernée par la commune de Passy et donne à l’ouest sur les champs de ski de Flaine; un chalet, au creux du cirque, est sur le GR96; le torrent sort du cirque par la cascade du Rouget, sous les chalets du Fardelay, qu’atteint une petite route. Les cinq cirques, plus au nord le petit cirque annexe du Salvadon sous les Avoudrues (2 606 m), sont inclus dans la vaste réserve naturelle de Sixt (8 200 ha), à l’exception de la cuvette des Fonts. La commune, en bout du monde, est loin d’avoir retrouvé sa population de 1861 (1 500 hab.) et a encore peu repris depuis le minimum de 1954 à 1975 (630 hab.), gagnant 70 hab. après1999. Sixt est classé parmi les «plus beaux villages de France» et les «villages de charme», fort visité en été, et doté d’un écomusée. Le ski de fond y a également de larges horizons (Joux-Plane). La commune a 640 résidences secondaires (62% des logements). |