plateau du pays de Caux allongé entre les vallées de l’Eaulne au nord et de la Béthune au sud. Originellement très boisé, il fut donné à l’archevêque de Rouen par Richard Cœur-de-Lion en 1196 et confié à des communautés de moines qui le défrichèrent en y créant ce curieux habitat linéaire souvent représenté dans les manuels de géographie. La file ininterrompue de maisons se déroule sur 17 km de l’extrémité occidentale de Saint-Nicolas-d’Aliermont à Croixdalle, en passant par les communes de Notre-Dame-d’Aliermont et de Sainte-Agathe-d’Aliermont. Un écho plus bref s’en trouve un peu au sud à Saint-Jacques-d’Aliermont. L’ensemble s’est fait remarquer par une tradition industrielle continue depuis le 17e siècle, sous l’impulsion de capitaux dieppois; elle s’est surtout orientée vers la mécanique de précision. |