(8 500 Harfleurais, 421 ha) est une commune de Seine-Maritime, juste à l’est du Havre au débouché de la vallée de la Lézarde, et membre de la Métropole havraise (Havre Seine Métropole (Le)). Ce fut le premier port maritime de l’estuaire, et même un port royal au 13e siècle; il déclina après la création du Havre, mais en tira bientôt parti et Colbert y fit installer une manufacture. La commune a un château-mairie du 17e s, une église flamboyante avec une haute flèche de 83 m, un ancien prieuré et un musée; elle a reçu un collège public et une grande clinique (Petit Colmoulins, 370 sal., groupe australien Ramsay) et l’hôpital privé de l’Estuaire (55 sal.). Elle est densément bâtie et surtout résidentielle, n’ayant guère de part aux installations portuaires puisque son finage descend à peine dans la plaine de la Seine, n’atteignant même pas le canal de Tancarville; la pêche aussi a disparu. Néanmoins, Harfleur, où débouchent deux voies ferrées (gare), l’A131 et la N15 (échangeurs), est aussi un lieu d’emploi: ingénierie et centre de recherche Total (390 sal.), mécanique AGF Normandie (210 sal.); plastiques pour bâtiment Girpi (270 sal., groupe belge Etex) et Cap Isoplas (120 sal.); serrurerie Isaac (35 sal.), analyses et contrôles CIS (40 sal.); menuiserie Galli (45 sal.); constructions Gagneraud (220 sal.) et Eiffage (35 sal.), peinture MI (50 sal.), installations électriques Eiffage (100 sal.) et Forlumen (Actemium, 50 sal.), thermiques Logista (30 sal.) et Eiffage (30 sal.); comptabilité Lecœur-Leduc (30 sal.), publicité Adrexo (45 sal.); nettoyages ISS (330 sal.) et Onet (240 sal.). Harfleur avait 3 000 hab. au début du 20e s., 7 500 en 1954 et sa population a dépassé 10 000 hab. en 1975; elle a perdu 2 000 hab. ensuite, mais seulement 100 après 1999. |