(9 100 Lillebonnais, 1 466 ha dont 207 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime, 32 km à l’est du Havre. La ville est établie dans un site encaissé où confluent plusieurs vallons dont celui du ru de Bolbec. Elle eut jadis un port actif et, au 19e s., le site devint un couloir d’usines textiles qui en firent une «vallée d’Or». Elle conserve un théâtre et des thermes romains de l’ancienne Juliobona, d’où vient son nom; ainsi qu’un vieux donjon et des restes du château des 12e-13e s. Elle offre un musée archéologique, un musée d’histoire, arts et traditions, un autre de minéralogie; parc de loisirs des Aulnes, festival de l’humour, centre culturel. Elle bénéficie de deux collèges et d’un lycée publics, d’un hôpital public (60 lits) et d’une clinique (Tous Vents, 65 sal., 60 lits); elle partage avec Bolbec une Chambre de commerce et d’industrie. Au NO, elle inclut le quartier urbanisé du Becquet. Au sud, le finage s’étale dans la plaine de la Seine, peuplée d’industries et d’entrepôts, où le Bolbec devient rivière du Commerce et atteint la rive droite de la Seine. Le finage s’allonge un peu vers l’amont, incluant le site originel de Port Jérôme et le bac de Quillebeuf; vers l’aval, ancien port de Lillebonne à la Darse. Au total, la commune contient 3 km de rive de Seine. Un ensemble d’industries s’est reformé, mais dans la plaine de la Seine à côté des raffineries de pétrole de Port-Jérôme et Gravenchon. Les usines chimiques y sont présentes avec les élastomères de synthèse Lanxess (220 sal., allemand), issu de Bayer mais dont l’usine est passée de 760 sal. en 2005 à 230 en 2011; Cabot (United Chemicals, noir de carbone, 90 sal.), recyclage d’huiles CFEH (35 sal.). La fabrique d’alcool de synthèse Sodes a été acquise par le groupe sucrier et agricole Tereos, pour la fabrication d’éthanol de blé (150 sal.). S’y ajoutent Ponticelli (chaudronnerie, 270 sal.), Endel (mécanique, 150 sal.), des fabriques de joints d’étanchéité pour automobiles (Cooper Standard, 100 sal., états-unien), d’isolants (Thermal Ceramics, 45 sal.), de peintures (Française des Couleurs, 20 sal.); traitement de métaux Muehlhan (25 sal.). Dans les auxiliaires et le bâtiment, génie thermique CIN (45 sal.), ingénierie APM (25 sal.), location de matériel de chantier United Rentals (45 sal.), nettoyage Sodi (65 sal.); travaux publics Eurovia (70 sal.), isolation Kaefer Wanner (160 sal.), Suemo (140 sal.) et SLII SASU (60 sal.), constructions Giffard (25 sal.); transports Bourgey-Montreuil (BM Chimie, 80 sal.), De Rijke (30 sal.). Lillebonne accueille aussi les autocars et voyages Périer (100 sal.), des magasins Intermarché (60 sal.) et Point Bricolage (40 sal.); La Poste (95 sal.). La commune avait 6 500 hab. à la fin du 19e s. et un peu moins dans l’entre-deux-guerres (5 300) puis sa population est montée à 10 200 hab. en 1975 et a fluctué ensuite un peu au-dessous; elle s’est abaissée de 840 hab. après 1999. Lillebonne est le siège de la nouvelle communauté d’agglomération Caux-Seine Agglo, formée en 2008 par la réunion des anciennes communautés de Caudebec-en-Caux, Port-Jérôme et Bolbec, forte de 50 communes et 76 800 hab. |