(4 960 Neufchâtelois, 1 103 ha dont 174 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime, 38 km à l’ESE de Dieppe et 48 km au NE de Rouen, devenu le siège de l’intercommunalité Bray-Eawy. La ville est au pied du grand talus oriental du pays de Bray, et sur la rive droite de la Béthune; elle est traversée au sud par l’autoroute A28 qui propose deux échangeurs au SO (n°9) et au NE (n°8), et également desservie par la D928 et la D1314. Son nom vient du 12e siècle et a succédé à un ancien Adriencourt devenu Driencourt, puis «nouveau château de Driencourt», qui a fini par se limiter à «neuf château»; «en Bray» ne date que de 1962. La ville a été très atteinte par les bombardements allemands en 1940. Un collège et deux lycées publics associés, dont un professionnel, plus un lycée agricole et un centre hospitalier (30 lits) lui assurent une position éminente au nord-est du département. Elle figure parmi les «stations vertes de vacances», conserve une intéressante halle au beurre, organise une biennale de la sculpture et des métiers d’art et propose un musée Mathon-Durand, surtout des artisanats locaux et traditions populaires. Depuis la fermeture de la fromagerie Gervais Danone (2008), la commune n’a cependant que de petites entreprises: carrosserie de poids lourds Grosse (35 sal.); électronique Célec (40 sal.), mécanique Ridel (35 sal.), menuiserie métallique Buray (25 sal.). Dans les services et commerces apparaissent surtout un centre commercial Leclerc (150 sal.), les travaux publics DR (35 sal.), négoces de matériaux Gedimat (25 sal.), de matériel agricole Guérard (25 sal.); camping, voie verte ex-ferroviaire le long de la Béthune. La population communale était de 3 000 hab. au début du 19e s. et 4 200 à la fin, 4 800 en 1954; le sommet a été atteint dès 1968 (5 900 hab. sdc) et le nombre d’habitants n’a cessé de s’éroder depuis; il a encore diminué de 400 hab. après 1999. Le nouveau canton de Neufchâtel-en-Bray a 70 communes, 34 300 hab. |