contrée au sud et sud-est de Paris, au paysage découpé et boisé, et dont le nom évoque le passé de terre difficile aux sols siliceux et médiocres, comme toutes les gâtines. Mais, de nos jours, la grande culture s’est déployée sur les plateaux. Le Gâtinais a correspondu plus ou moins à un comté, dont le centre fut Château-Landon. On distingue souvent entre Gâtinais français autour de Nemours, Gâtinais orléanais autour de Montargis. La statistique agricole oppose de part et d’autre du Loing un Gâtinais tout court, ou Gâtinais riche à l’ouest, un Bocage Gâtinais ou Gâtinais pauvre, à l’est (en partie dans l’Yonne). Tous deux se partagent le sud du département de Seine-et-Marne. Le parc naturel régional du Gâtinais français s’étend sur 63 700 ha en Essonne (28 communes) et Seine-Marne (29 communes), depuis 1999; dans ce dernier département, il se situe à l’ouest de Nemours et en pays de Bière, la commune d’Arbonne-en-Forêt séparant ces deux entités, bien qu’elle ait le statut de commune associée comme six autres communes enclavées ou en bordure. Environ 70 000 hab. vivent dans les communes du parc. La Maison du Parc est à Milly-la-Forêt (Essonne). La communauté de communes Gâtinais-Val de Loing réunit 20 communes et 18 600 hab. sur 33 800 ha et a pour siège Château-Landon. |