(28 320 Élancourtois, 851 ha) est une commune des Yvelines dans la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines, à l’est de Maurepas. Elle est voisine de Trappes et de Plaisir. Un appendice au sud-est est traversé par la N10 et la voie ferrée et contient une part du triage et du bois de Trappes; un autre au nord atteint la N12 (D912), attribuée à Élancourt quand Plaisir a quitté la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines en 1983. Le quartier et la zone d’activités de la Clef de Saint-Pierre sont ainsi dans Élancourt, qui de ce fait sépare Plaisir de Trappes. Ce quartier lui-même est séparé du reste d’Élancourt par l’espace vide du «sommet de l’Île-de-France», qui monte à 231 m au nord-est sur la colline de la Revanche (ou colline d’Élancourt); mais c’est une butte artificielle, faite avec les déblais des chantiers de la ville nouvelle. La partie nord-ouest de la commune reste verte dans le quartier de Launay, au pied du plateau de Plaisir. Au centre du territoire sont le Village et le Mousseau, d’habitat pavillonnaire. Au sud-ouest de la commune est l’habitat le plus dense, réalisé dans le cadre de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. Un centre piétonnier et la mairie sont à la bordure occidentale aux Sept Mares, avançant sur le territoire de Maurepas; il est accompagné au nord par les Nouveaux Horizons, au sud-est par la Nouvelle Amsterdam, des noms d’urbanisations qui sentent la «ville nouvelle». La commune contient des restes rénovés d’une commanderie de templiers (la Petite Villedieu) avec un centre culturel et une chapelle des 12e-13e s., et un écomusée; plus le centre culturel de la ferme du Mousseau, le parc des Coudrays, le jardin des Cinq Sens au vieux village. Un parc France Miniature de 5 ha, dessiné en forme de carte de France, présente des maquettes des régions de France, et emploie 50 salariés (groupe de la Compagnie des Alpes); il reçoit environ 200 000 visiteurs par an. La commune a aussi plusieurs bassins, dont ceux de la Boissière et le bois des Réaux à l’est. La Fondation Méquignon (ex-orphelinat de l’Assomption) héberge des enfants en difficulté au nord, à l’orée du bois de Plaisir. Élancourt a aussi un institut médico-éducatif de l’Apajh et un autre foyer médicalisé pour handicapés, et deux collèges publics. La Clef de Saint-Pierre a reçu tout un ensemble d’industries liées à l’aérospatiale et aux transports: constructions aéronautiques Airbus DS (1 600 sal.) et bureau d’études EADS Test et services (140 sal.), aide à la navigation Thales SDMS (300 sal.), Thales Air Systems (280 sal.). Élancourt accueille en outre l’informatique Docaposte (200 sal.), l’ingénierie de bâtiment Ginger CEBTP (210 sal.), les constructions CRMA (300 sal.) et Simeoni (140 sal.), les constructions ferroviaires Eiffage Rail (140 sal.), les travaux publics Razel (110 sal.), un nettoyage Onet (360 sal.). La commune, qui avait 860 hab. en 1968, est brusquement passée à 10 600 en 1975, 20 100 en 1982; sa population a encore augmenté ensuite. |