' communauté de commune des Yvelines, associant 10 communes 25 100 hab., sur 8 370 ha. Le siège est à Dampierre-en-Yvelines. Chevreuse, Le Mesnil-Saint-Denis et Saint-Rémy-lès-Chevreuse dépassent 2 000 hab. Dampierre-en-Yvelines (1 020 Dampierrois, 1 117 ha dont 425 de bois) est un «village de charme» qui campe au confluent de l’Yvette et des Vaux de Cernay. Son grand château du 17e s. dessiné par Hardouin-Mansart est au village, bordé par un étang, et déploie sur le plateau à l’est son vaste parc de 400 ha, dont les allées divergent depuis le carrefour de l’Étoile. Au-dessus du village au nord-ouest, un promontoire de plateau porte des maisons et la Maison de Fer, issue d’un proche d’Eiffel et de l’Exposition universelle de 1889, et acquise par le Parc régional. L’habitat s’étend vers le sud-ouest en fond de vallée par le hameau de Fourcherolles et le finage englobe une grande partie de plateau à l’ouest, où sont les hameaux de Champ Romery et du Mousseau et la grosse ferme de Valence. Il a aussi pour annexe dans la vallée de l’Yvette, au nord-ouest, l’ancienne commune de Maincourt-sur-Yvette, absorbée en 1974 avec 40 habitants, Dampierre allongeant son propre nom à l’occasion. Maincourt a une curieuse mairie-église de la Restauration, devenue mairie annexe, et une roselière dans les marais, plus un lavoir qui remonterait à 1208. La commune de Dampierre avait 500 hab. en 1936 (750 en 1850) et sa population croît depuis; elle a atteint les mille habitants en 1990. Lévis-Saint-Nom (1 640 Lévissiens, 825 ha) est la commune la plus occidentale de la communauté, sur le plateau. À l’origine Levicias, elle a ajouté le nom du patron de l’église (Nummius) au 13e siècle, et eut pour seigneurs les Lévis, qui prirent à la même époque le nom de Lévis-Mirepoix à la faveur des opérations contre les cathares du Midi. La commune s’est nommée par la suite Saint-Nom-de-Lévy puis Lévy-Saint-Nom et a fini par modifier son orthographe au plus fort des mesures antisémites de 1943… La haute vallée de l’Yvette borde au sud la commune, qui n’avait pas de vrai centre. L’habitat principal était au hameau de Girouard sur l’Yvette, où subsiste la mairie, non loin des châteaux de la Cour-Lévis (17e mais refait au 19e s.) au bord de l’Yvette, et de la Recette (16e et 19e s.) au confluent de l’Yvette et du Pommeret qui vient du nord. Une fraction de plateau au nord-est du Pommeret, porte l’abbaye de Notre-Dame de la Roche (13e et 17e s.), qui accueille un centre professionnel d’horticulture, tout près des lotissements du Mesnil-Saint-Denis. Le plateau au nord de l’Yvette contient le château de la Boissière-Beauchamp (18e et 19e s.), restauré et avec un grand parc, et la grosse ferme des Néfliers. Enfin, l’extension des lotissements du Bois Saint-Pierre a fait de l’extrémité occidentale de la commune, aux abords des Essarts-le-Roi, le secteur le plus peuplé, qui englobe l’ancien hameau d’Yvette près de la source de la rivière. La commune n’avait que 250 hab. en 1936; sa population a sensiblement augmenté depuis, passant le millier d’habitants en 1975. Saint-Forget (460 Féréoliens, 600 ha dont 251 de bois) est une commune étirée qui associe trois éléments distincts: à l’est dans la vallée de l’Yvette, 2 km en amont de Chevreuse, le village des Sablons, le château de Mauvières (17e-18e s.), l’église ou chapelle Saint-Féréol, du 12e s. à peintures murales du 15e s., le château de Becquencourt (17e s.), la villa Ducret construite en 1957 sur le principe Modulor, par A. Wogensky; en amont, une étroite file de maisons limitée au pied du coteau sur la rive gauche de l’Yvette, avec le hameau de la Haute Beauce et la mairie-école dans un bâtiment original de 1884; sur le plateau cultivé au nord-ouest, le gros hameau du Mesnil-Sevin et le bois de la Roncerie. La population communale était de moins de 250 hab. dans l’entre-deux-guerres; elle est passée à 290 en 1975, 520 en 1999. Saint-Lambert (480 Lambertinois, 661 ha dont 240 de bois) est au NO de Chevreuse dans la vallée du Rhodon, au fond de laquelle est le parc de l’ancien château détruit de Vaumurier; le site de l’abbaye de Port-Royal est un peu au-delà, mais dans la commune de Magny-les-Hameaux. Le plateau à l’ouest du village porte le bois de Champ-Garnier et le gros hameau de la Brosse. À flanc de coteau, un atelier du groupe Nestlé capte et embouteille la source du Val Saint-Lambert (35 sal.). Le village s’est nommé Germainville jusqu’au début du 18e s. Saint-Lambert n’avait que 180 hab. en 1936 et sa population croît lentement depuis. Milon-la-Chapelle (290 Milonais, 306 ha) étire son finage dans la vallée du Rhodon au nord-est de Chevreuse. La commune est issue de la réunion de deux villages de part et d’autre de la rivière; le château d’Auzac (17e-18e s.) est au village de Milon (rive droite); le château de Beauregard ou du Vert Cœur (20e s., avec parc) à l’ouest sur le coteau de rive gauche près de Saint-Lambert, a été acquis par Charles de Gaulle en 1946 et abrite la fondation Anne de Gaulle pour déficientes mentales. La population communale est stable depuis 1982. Senlisse (510 Senlissois, 790 ha dont 417 de bois) est juste au nord de Cernay, dans la vallée des Vaux. Les maisons du village s’étirent au pied du versant droit, face à l’ouest. L’habitat se complète à l’ouest, sur le long glacis du versant gauche, des maisons éparses des hameaux de Garnes et de Notre-Dame-des-Roses. Le château de la Cour-Senlisse (15e au 18e s., surtout 16e-17e s.) est entre le village et ces hameaux; le château de Malvoisine est sur le plateau à l’est. Le plateau occidental est couvert par la forêt domaniale des Maréchaux. Le Moulin des Roches (18e s.), en amont du village à la sortie de l’étroit de Cernay est restauré et classé. Le nombre d’habitants de la commune n’a que peu fluctué en deux siècles. Choisel (560 Choiséliens, 873 ha) est au sud de Chevreuse et disperse ses maisons dans la petite vallée d’Écosse-Bouton, affluent de l’Yvette. Le village est toutefois sur un éperon du plateau, orné d’une église du 13e s. Juste à l’est, sur un autre promontoire, se campe le vaste château de Breteuil (16e au 19e s.), de style Henri IV avec parcs à la française et à l’anglaise; plus à l’est, le hameau d’Herbouvillers est également sur le plateau. Du côté ouest, s’étale la grande pépinière Tuilleaux (25 sal.), créée en 1945. Au sud sont le manoir de la Prédecelle (refait en 1868) et le petit hameau et le bois d’Houlbran. Choisel avait 220 hab. en 1954 et croît lentement depuis. |