' communauté urbaine du nord des Yvelines, associant 73 communes et 424 500 hab. sur 50 470 ha. Son nom est illogique: elle ne fait nullement partie de la Métropole du Grand Paris. Aubergenville (siège), Achères, Andrésy, Bouafle, Buchelay, Carrières-sous-Poissy, Chanteloup-les-Vignes, Conflans-Sainte-Honorine, Ecquevilly, Épône, Flins-sur-Seine, Follainville-Dennemont, Gargenville, Guerville, Hardricourt, Issou, Juziers, Limay, Magnanville, Mantes-la-Jolie, Mantes-la-Ville, Meulan-en-Yvelines, Mézières-sur-Seine, Mézy-sur-Seine, Morainvilliers, Les Mureaux, Orgeval, Poissy, Porcheville, Rosny-sur-Seine, Triel-sur-Seine, Vaux-sur-Seine, Verneuil-sur-Seine, Vernouillet, Villennes-sur-Seine. À l’est Les Alluets-le-Roi (1 300 hab., 739 ha) est à 8 km OSO de Poissy sur un plateau allongé dont la direction tectonique est parallèle à celle des principaux accidents du Vexin (ESE-ONO). La forêt des Alluets, toutefois, est à peine dans la commune: presque tout est à Morainvilliers, Ecquevilly et Bazemont. Le nom dérivé d’alleu vient d’une charte de franchise royale de 1174; il n’a pas encore fourni de gentilé, confirme le site Internet municipal. La commune a une église du 13e s. L’habitat, longtemps groupé autour du village, s’est fortement étendu vers le nord et atteint les bois. Au sud-est à la limite de la commune d’Orgeval a été installée une vaste station d’écoute de la DGSE à puissantes antennes radio. La commune n’avait pas 400 hab. en 1962; elle a atteint le millier en 1990. Le plateau des Alluets est un élément majeur du relief au nord-est des Yvelines; v. Alluets (plateau des). Médan (1 350 Médanais, 285 ha) est sur la rive escarpée à la sortie du méandre de Poissy. Le finage, très petit, monte vers le sud-ouest où il atteint 169 m dans les bois. La commune a une gare sur la ligne du Havre, tout près de la maison-musée d’Émile Zola, qui a beaucoup fait pour la renommée de la commune en y recevant ses amis «naturalistes» ou autres. Médan possède une partie de l’île de (ou du) Platais, qui fut dite aussi des Couleuvres, dont Triel et Villennes ont les deux extrémités. L’île du Platais est habitée, reliée par deux bacs à Médan et Villennes. Médan a un château du 15e et du 19e s., où habitèrent Ronsard et Maeterlinck. Le plateau qui domine Médan reste vide, à l’exception des débordements des lotissements villennais: Guérandes au-dessus du coteau, Renardières plus à l’ouest. Médan n’avait guère que 250 hab. au temps de Zola, 400 hab. dans les années 1930. Sa population a surtout augmenté après 1970, passant à 970 hab. en 1975, 1 400 en 1990 et 1999. Chapet (1 370 Chapetois, 510 ha) est au sud des Mureaux sur le glacis du méandre, proche d’un échangeur de l’A13 partagé avec Ecquevilly. Le bois de Verneuil déborde sur la commune au nord-est; le château de Bazincourt, assorti d’un parc, est devenu un centre de médecine physique et de réadaptation (35 sal.). Chapet avait 300 hab. en 1936 et sa population augmente peu à peu: 770 hab. en 1975, 1 140 en 1999. Évecquemont (780 Épiscomontois), limitrophe du Val-d’Oise, est sur le versant droit de la Seine juste à l’est de Meulan, avec une église du 13e s. et un château; la commune accueille un centre cardiologique privé (170 sal., 190 lits); une champignonnière est encore en activité; le bois de l’Hautil couronne ses reliefs. La commune avait 270 hab. en 1900 et n’a pas cessé de croître depuis. Tessancourt-sur-Aubette (1 010 Taxicurtiens, 436 ha) est juste au nord de Meulan dans la vallée encaissée de l’Aubette qui aboutit à la Seine juste à l’ouest de Meulan. Elle est limitrophe du Val-d’Oise et a une église du 12e s., un château. Le village est sur la rive droite de l’Aubette, et il est doublé de l’autre côté par le hameau de la Marêche. Le nom était Tessancourt jusqu’en 1932; à cette date, la commune avait 350 hab.; sa population croît depuis. Gaillon-sur-Montcient (690 Gaillonnais, 483 ha), limitrophe du Val-d’Oise, est à 3 km au NO de Meulan dans un vallon qui échancre le versant gauche de la vallée de la Montcient, autre vallée encaissée qui rejoint la Seine au même endroit que l’Aubette; elle a une église des 12e-13e s., un château avec parc, un collège public; golf du château de la Chouette à l’ouest. Le nom était simplement Gaillon avant 1977; la commune n’avait pas 240 hab. à son minimum de 1931, et se peuple depuis. Au nord-ouest Oinville-sur-Montcient (1 110 Oinvillois, 387 ha), limitrophe du Val-d’Oise, est à 6 km ONO de Meulan dans la vallée encaissée de la Montcient; le village a un château avec parc, et une église des 12e-13e s. Son habitat s’éparpille dans la vallée et grimpe sur les versants, y compris par lotissements. Au sud-est, le hameau et le château de Dalibray sont dans le fond d’un vallon affluent. Le nom était simplement Oinville jusqu’en 1938. La commune avait alors 420 hab. et croît depuis, avec quelques fluctuations; elle avait 750 hab. en 1975, 1 140 en 1999. Brueil-en-Vexin (700 Brueillois, 734 ha dont 220 de bois) est juste en amont d’Oinville dans la même vallée, 9 km au nord-est de Limay; elle conserve plusieurs anciens moulins à eau et s’orne de l’allée couverte sépulcrale de la Cave aux Fées, d’un ancien logis seigneurial (16e-17e s.), des parcs des châteaux de Brueil et Marais (19e s.); elle accueille un stockage de déchets ultimes de la Sita dans une ancienne carrière du bois de la Malmaison, tout au sud. Le finage comprend au sud-est le hameau et le château de la Chartre. À l’ouest, la ferme Saint-Laurent, isolée sur une butte à l’orée des bois, est un reste d’une abbaye dont subsistent des murs du 11e siècle. Le nom de la commune de Brueil a été complété en 1890; la population était à son minimum vers 260 hab. de 1930 à 1960 et croît depuis. Jambville (790 Jambvillois, 481 ha), limitrophe du Val-d’Oise, est un peu au nord d’Oinville sur le relief, et s’éparpille en plusieurs hameaux en dépit de sa petite taille, dont les Noquets au sud dans la vallée encaissée du Bernon, le Bout Guyon au nord sur le flanc oriental de la butte boisée qui porte jusqu’à 190 m le bois de Jambville. Un grand château des 16e-17e-18e s. dans un parc de 52 ha abrite le centre national de formation des Scouts de France. Le village a un haut clocher et un portail d’église protégés (12e et 14e s.). La commune n’avait plus guère que 200 hab. au cours des années 1920, 280 en 1962, et croît depuis. Montalet-le-Bois (320 Montalboisiens, 301 ha) est dans le creux du val du Bernon, 20 km au NO de Meulan; elle n’avait que 130 hab. en 1975; son territoire incorpore au sud la moitié du hameau de Damply, dont le reste est à Jambville, également au bord du Bernon; au nord-est, le finage s’élève sur la butte du bois de Jambville. Lainville-en-Vexin (810 Lainvillois, 767 ha dont 250 de bois) est la plus septentrionale de la communauté urbaine, limitrophe du Val-d’Oise, 11 km au NE de Limay. Elle a une église inscrite des 12e et 15e s. à clocher carré fortifié, un château au village et celui du Matéra à l’est. Le village est encadré au nord-ouest et au nord-est par les reliefs du haut plateau, qui portent les bois des Fréneaux et de Galluis et atteignent le point le plus haut du Vexin en Yvelines, à 201 m. Il est appuyé vers l’ouest par le lotissement boisé du Prieuré et les hameaux des Bonnes Joies et de Maigremont. Lainville n’est «en Vexin» que depuis 1997; elle n’avait que 200 hab. en 1954 et croît depuis. Sailly (350 Saulois, 545 ha), limitrophe du Val-d’Oise, est à 10 km NE de Limay sur le plateau; à Montcient au nord-ouest du finage sont les restes d’un ancien prieuré du 12e s., restauré en 1897, avec un golf de 36 trous sur 140 ha des deux côtés de la vallée, et une hôtellerie; un château du 17e s. a été très remanié vers 1850. Sailly n’avait que 130 hab. en 1975. Drocourt (570 Drocourtois, 384 ha), limitrophe du Val-d’Oise, est sur une haute butte du plateau du Vexin montant à 175 m, à la limite de la région, sur la route de Mantes à Magny-en-Vexin; elle avait fusionné avec Fontenay-Saint-Père de 1972 à 1982; sa population croît depuis le minimum des années 1920 (180 hab.). Fontenay-Saint-Père (970 Fontenaisiens, 1 306 ha dont 436 de bois) est limitrophe du Val-d’Oise, sur le plateau du Vexin 6 km au nord de Limay. La commune disperse ses maisons sur les deux versants d’un vallon où le château du Mesnil (18e-19e s.) se mire dans un étang au NO du village et sur la D983. La butte Marisis, au nord, est le point culminant de la barre de relief transversale (190 m). Le château de Mélier (ou Meslier, 19e s. avec parc) est au contraire à la pointe sud du finage. Guitrancourt (640 Guitrancourtois, 732 ha) est à 4 km au NE de Limay; la commune conserve le menhir de la Pierre-Drette (2,4 m de haut). Le finage est défoncé par de grandes carrières à l’est, d’où le groupe Calcia achemine par bande souterraine ses matériaux jusqu’à Gargenville, et où a été aménagé un site d’enfouissement de déchets ultimes Emta (groupe de la SARP). Le finage va au sud-est jusqu’à la Côte aux Ânes et la D190, où il participe ainsi à la zone d’activités de l’est de Limay. Jacques Lacan y a habité et y est enterré. Le bois de Moussus, que Guitrancourt partage avec Brueil, est un «espace naturel sensible» départemental (93 ha, dont 48 à Guitrancourt). La population communale croît lentement depuis les 510 hab. de 1954; elle était de 800 hab. au début du 19e siècle. Saint-Martin-la-Garenne (940 Saint-Martinois, 1 575 ha dont 610 de bois), limitrophe du Val-d’Oise, est à 6 km au nord-ouest de Limay. Le village domine la rive droite de la Seine; en amont au SO, le Port de l’Îlon a été aménagé au bord d’un étang en bord de Seine près du hameau de Sandrancourt. Le finage comprend une partie de plateau au nord, couverte par le bois de Chesnay, et la plus grande partie du glacis du lobe de méandre, portant le bois de la Garenne et à l’est, au pied du plateau. Le groupe Lafarge exploite les alluvions de la Seine sur 300 ha, extrayant 800 000 t/an; c’est de là que viennent les sables de Paris-Plage (2 000 t/an), transportés par péniches. La commune n’avait que 330 hab. en 1954. Mousseaux-sur-Seine (690 Moussois, 720 ha dont 274 de bois), limitrophe du Val-d’Oise, est dans la grande Boucle de la Seine sur la rive gauche du fleuve face à Saint-Martin, 4 km à l’aval de Rolleboise à l’est de Freneuse. À l’aval, Mousseaux partage avec Moisson la base nautique des Boucles de Seine. La mention «sur Seine» est de 1909. La croissance de la population est plus sensible: Mousseaux n’avait que 140 hab. en 1931, 290 en 1975. Méricourt (380 Méricourtois, 215 ha) est juste en amont de Mousseaux et en aval de Rolleboise, mais n’a qu’un étroit finage de coteau escarpé; son barrage-écluse de 1886 a été modernisé en 1965 avec deux écluses de 160 et 185 m; on y enregistre annuellement un trafic de10 Mt, 22 000 péniches et 2 000 caboteurs, 1 500 bateaux de plaisance. Rolleboise (360 Rolleboisiens, 296 ha) est à 7 km ONO et à l’aval de Mantes-la-Jolie sur la rive gauche de la Seine au passage de l’ex-N12 et de la voie ferrée du Havre, qui y entre en tunnel depuis 1846 pour traverser le pédoncule du long et étroit méandre de la Boucle de Seine. Le centre n’est qu’à 2 km au SE de Bonnières; il a la réputation d’un «village de charme» partagé entre le pied et le sommet d’un coteau escarpé de rive concave, orné par le château de la Corniche et ses jardins, où est une hôtellerie. La population était de 300 hab. en 1954 et évolue peu. Guernes (1 090 Guernois, 854 ha) est sur la rive droite de la Seine 7 km en aval de Limay, juste face à Rosny; il se signale par une église en béton de 1954 à vitraux contemporains de J. Degusseau et un retable de 1530. La commune englobe les îles de Guernes et d’Herville. Son territoire s’étend sur le glacis du lobe de méandre de la Seine, où le relief monte doucement vers le nord-est jusqu’à 75 m. Le site de Flicourt, à l’ouest, correspond à une réserve ornithologique aménagée sur 36 ha d’anciennes sablières et formant un domaine écologique régional. Guernes avait 350 hab. à son minimum de 1926 et croît depuis; 960 hab. en 1999. Au sud-ouest Perdreauville (680 Perdreauvillois, 1 118 ha dont 350 de bois), à 7 km à l’OSO de Mantes-la-Jolie, étire son finage du sud au nord jusqu’aux abords de Rosny-sur-Seine, et englobe ainsi au sud le hameau de Hausse-Pied, à l’ouest la Vallée de la Taupe, au nord celui d’Apremont (manoir et parc); là se greffe une longue aile vers l’ouest, où le territoire communal se déploie le long de la forêt de Rosny jusqu’à atteindre celui de Saint-Illiers-la-Ville. La population était de 210 hab. au minimum de 1962. Jouy-Mauvoisin (560 Joyaciens, 282 ha) est à 5 km SO de Mantes-la-Jolie. Tapie dans un petit vallon enrichi de lotissements; descendue à 70 hab. en 1900, sa population a lentement augmenté ensuite (150 hab. en 1962) puis plus rapidement jusqu’en 1990 (500 hab.). Fontenay-Mauvoisin (440 Fontenaysiens, 331 ha) est à 6 km SO de Mantes-la-Jolie; elle avait 115 hab. en 1936, 310 en 1999. Favrieux (170 Favrillais 318 ha) est à 8 km SO de Mantes-la-Jolie sur la D928 de Mantes à Dreux, avec un musée du vélo; elle était descendue à 50 hab. dans l’entre-deux-guerres. Le Tertre-Saint-Denis (120 Tertrois, 291 ha), 11 km au SO de Mantes-la-Jolie, aligne ses maisons sur une longue et étroite butte ESE-ONO qui monte à 168 m; il ne lui restait plus que 40 hab. en 1975. Flacourt (190 Flacourtois, 431 ha dont 200 de bois) est à 8 km au SO de Mantes-la-Ville; elle n’avait plus que 60 hab. en 1931. Soindres (720 Soindrais, 519 ha) est à 4 km au SO de Mantes-la-Ville juste au-delà de Magnanville; près de la route de Dreux; elle a une église en partie du 12e s., dotée d’un clocher latéral carré et trapu; une maison de retraite. L’habitat du village se prolonge vers le sud-ouest par la ferme de Beaurepaire. Vert (870 Vertais, 367 ha dont 200 de bois) est à 6 km SSO de Mantes-la-Ville; son habitat s’étend des deux côtés de la vallée de Vaucouleurs et dans le vallon affluent du ru Morand à l’ouest; son moulin à eau a été restauré au 19e s. mais arrêté en 1962, en état de marche. La commune avait 320 hab. en 1936 et croît depuis. Auffreville-Brasseuil (670 Auffrevillois, 237 ha), 4 km au sud de Mantes-la-Ville dans la vallée de Vaucouleurs, associe depuis le 18e siècle deux hameaux Auffreville sur la rive droite de la Vaucouleurs, Brasseuil en amont sur les deux rives. Elle contient le château d’Auffreville et son parc, et cinq moulins dont le moulin à eau de Brasseuil, en activité. Le nom de la commune a fluctué, s’est limité un temps à Auffreville, puis a pris sa forme actuelle en 1942. La population était à son minimum dans les années 1920 (200 hab.) et augmente depuis. Breuil-Bois-Robert (780 Breuillois, 375 ha), 3 km au sud de Mantes-la-Ville juste à l’ouest de Guerville, occupe l’éperon du plateau entre le vallon de Senneville et la profonde vallée de la Vaucouleurs qui débouche à Mantes; la commune résulte d’une fusion de 1868 entre Breuil et la commune de Bois-Robert-et-la-Brosse. Bois-Robert est un petit hameau du plateau au sud-ouest de Breuil; il n’y a plus de trace de La Brosse. La commune avait 220 hab. en 1931 et croît depuis. Boinville-en-Mantois (290 Boinvillois, 493 ha) est à 9 km SSE de Mantes-la-Ville. Le finage de Boinville se cantonne au plateau. EDF y a installé le grand centre d’interconnexion de Mézerolles, à 4 km SSO de la centrale de Porcheville à vol d’oiseau. Le clocher du village est inscrit. Boinville avait 140 hab. en 1930 et a ajouté «en Mantois» à son nom en 1933. Arnouville-lès-Mantes (950 Arnouvillois, 998 ha), 10 km SSE de Mantes-la-Ville, est le plus gros village du plateau. L’habitat est rassemblé au village, mais tend à se disperser aux abords: la commune n’avait que 350 hab. dans les années 1930 et sa population ne cesse de croître (750 hab. en 1999). Seuls, tout au nord, s’isolent la grosse ferme-château de Binanville et la ferme de Heurteloup. La limite sud-ouest de la commune court sur la longue butte du bois de Souville (176 m), dans le prolongement de celle d’Hargeville. Un site d’enfouissement technique de déchets de la SITA a trouvé place sur cet alignement dans une ancienne carrière à la pointe sud du finage, près du petit hameau de Mihérou; un projet d’éoliennes du groupe Total a échoué. Hargeville (440 Hargevillois, 708 ha) est à 6 km au sud de Guerville: elle a des silos de la coopérative agricole Seine-Céréales-Île-de-France et un château du 17e s., au pied d’une longue butte boisée qui monte à 174 m et fixe la limite méridionale du finage, et qu’elle partage avec Saint-Martin-des-Champs (Houdanais). Hargeville n’avait que 90 hab. en 1926, 140 en 1975. Jumeauville (620 Jumeauvillois, 777 ha) est à la source du vallon de Senneville, à 5 km au sud-est de Guerville; l’habitat s’y rassemble, à l’exception de la ferme du Logis au sud, à cour carrée du 17e s., qui propose une vente-cueillette de fruits et légumes. Le minimum de population a été au-dessous de 300 hab. entre 1930 et 1950. Goussonville (650 Goussonvillois, 466 ha dont 220 de bois), 10 km SE de Mantes-la-Ville, est dans un vallon affluent de gauche du ru de Senneville, et possède une bonne fraction de la vallée principale, où se dispersent des maisons. Le château de Goussonville a été transformé en clinique en 1953, puis rénové en centre de rééducation en 1997 (160 et 20 sal., 65 lits). La population croît depuis les 160 hab. de 1930. La Falaise (630 Falaisiens, 300 ha), voisine d’Épône et d’Aubergenville, se niche sur le coteau escarpé de rive gauche de la Mauldre; un château néo-renaissance de 1858 avec parc est affecté à une colonie de vacances; le jardin à bassins d’eau vive d’Aigue-Flore a été aménagé au 18e s. et remis en état par la commune. Celle-ci n’avait que 210 hab. en 1931 et a crû après 1950, passant à 430 hab. en 1968. L’extension de l’habitat s’est principalement faite tout le long de la vallée de la Mauldre, face à Nézel. Le plateau, cultivé, porte le bois des Houx et la grosse ferme de la Mare Malaise au sud-ouest. Aulnay-sur-Mauldre (1 180 Aulnaysiens, 223 ha), 4 km SSO d’Aubergenville, est au fond de la vallée de la Mauldre où s’insinuent une route et la voie ferrée de Mantes à Versailles. Elle n’avait pas 400 hab. en 1954 et sa population a progressé surtout après 1970. Nézel (1 090 Nézellois, 131 ha) aligne ses maisons en fond de vallée sur la rive droite de la Mauldre sous le château de Montgardé, face à La Falaise et 3 km OSO d’Aubergenville; son très petit territoire est contenu entre la rivière et le sommet du versant droit. Une gare, au sud, fut flanquée en 1867 d’une papeterie issue d’un moulin. Nézel avait 330 hab. en 1911 et croît lentement depuis. |