(44 720 Mantais, 938 ha) est une sous-préfecture des Yvelines, dans la CU Grand Paris Seine et Oise. La commune s’étire le long de la rive gauche de la Seine. Elle s’est successivement nommée Mantes, puis Mantes-Gassicourt (en 1930) à la suite de la fusion des deux communes, puis assez curieusement Mantes-la-Jolie en 1953. Elle avait 5 000 hab. en 1856, 8 000 en 1900, 15 000 en 1954; sa population a atteint 42 400 hab. en 1975 et s’est stabilisée. Le centre-ville ancien aux rues étroites et tortueuses est à l’extrémité sud-est, face au pont Neuf qui mène à Limay et dont sort une patte d’oie vers Mantes-la-Ville au sud, Dreux au sud-ouest, Bonnières à l’ouest. Les îles de Seine relèvent de la commune (l’Aumône avec le parc des expositions, l’île aux Dames) sauf l’île de Limay plus en amont. La voie ferrée suit la limite sud de la commune; Mantes y a deux gares. L’extension de l’habitat s’est faite vers l’ouest par le quartier de Gassicourt, où demeurent de larges espaces ouverts occupés par les lacs de Gassicourt et des Pêcheurs (anciennes sablières) et le stade municipal. Le quartier du Val Fourré est apparu à l’ouest sous la forme d’un grand ensemble dont les problèmes ont acquis une notoriété nationale; il est «quartier prioritaire». L’hôpital est juste au-delà, prolongé en bord de Seine par les terrains vagues des Hautes Garennes. Au sud du Val Fourré sont la zone industrielle des Closeaux, la bifurcation ferroviaire des voies vers Rouen et vers Granville par Dreux, et la gare de péage autoroutier du Val du Roi. La ville, fleurie (trois fleurs) a des restes de l’enceinte fortifiée avec la tour Saint-Maclou (14e s. au 16e s.), une collégiale du 12e s., une église romane à large porche du 11e s., la fontaine de l’hôtel de ville (16e s.), de nombreux hôtels anciens et une partie du vieux pont de Limay (14e s.). Elle propose un musée de l’Hôtel-Dieu et un grand bassin d’aviron au nord-ouest le long de la Seine. Elle a deux collèges et deux lycées publics, un collège et lycée privé, un IUT de l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines; un centre hospitalier de 690 lits (390 médicaux), une polyclinique (110 sal., 80 lits) et une clinique (75 lits), trois maisons de retraite, un centre d’aide par le travail et un foyer pour handicapés. Les établissements de production restent peu nombreux: composants électroniques Linxens (320 sal.), hypermarché Auchan (690 sal.); crèches LPCR (200 sal.); RATP (110 sal.), transports par cars CTVMI (160 sal.). L’arrondissement a 280 600 hab., 109 communes. Le nouveau canton de Mantes-la-Jolie a 5 communes et 82 300 hab. C’est le plus peuplé des Yvelines. |