(9 120 Meulanais, 348 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Mantes-la-Jolie, 18 km à l’est de celle-ci. Elle appartient à la CU Grand Paris Seine et Oise. Elle se nommait simplement Meulan jusqu’en 2003, une précision topographique «sur-Seine» ayant été ajoutée après consultation en vue d’éviter la confusion avec Melun, mais le nom a été changé «en-Yvelines» en 2010, sur-Seine n’évitant pas vraiment la confusion. La ville, en dépit de son nom (Mediolanum, le milieu de la plaine) a un territoire exigu et accidenté, sur la rive droite de la Seine à la sortie d’un grand méandre du fleuve et au double débouché des vallées encaissées de l’Aubette et de la Montcient, partagé avec Hardricourt. La plaine alluviale de la Seine est ici très étroite mais supporte voie ferrée, D190, un établissement de santé et le centre-ville, dont l’église des 12e et 16e s. est classée. Meulan possède aussi l’île du Fort où est une partie de la vieille ville, et l’intégralité de l’île Belle, qui s’étend loin vers l’aval et se soude avec l’île de Mézy. Le coteau de Seine a été colonisé par les habitations aux Annonciades et aux Sarrasins, et le plateau entre Seine et Aubette a reçu le grand ensemble de la cité du Paradis (1970), dont le nom a été emprunté, non sans arrière-pensée promotionnelle, à une ferme du Paradis déjà là. La ville a un petit pont du 12e s. à l’île Belle, et s’orne du parc du château de Thun. Un pont sur la Seine vers Les Mureaux a été reconstruit en 1957. Le plan d’eau du Cercle de la voile de Paris a servi à des épreuves des jeux Olympiques de 1900 et de 1924. Meulan a un collège public et un privé, un centre hospitalier de 510 lits (200 médicaux), trois maisons de retraite, mais peu d’entreprises privées notables hors du groupe immobilier Human (920 sal.). La commune avait 2 700 hab. en 1900, 3 700 en 1954 et sa population est montée à 8 800 hab. en 1982, avant de se stabiliser. |