(33 810 Trappistes, 1 347 ha dont 450 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Yvelines dans l’arrondissement de Versailles, 13 km au sud-ouest de celle-ci, siège de la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines. Le nom n’a rien à voir avec des moines mais viendrait du gaulois trebo, village. La commune, qui dit disposer de 925 ha d’espaces verts, est traversée du NE au SO par le faisceau de circulation formé par la N10 et les voies ferrées, et divisée en cinq parties. Tout au sud, le bois de Trappes est préservé, offre au nord l’étang du Manet et abrite un observatoire de Météo-France. Vient ensuite une vaste zone d’activités le long de la gare de triage qui date de 1911, flanquée du circuit automobile Jean-Pierre Beltoise. Puis, surtout au nord des voies mais les dépassant vers le sud côté est, où sont la gare et les administrations, l’espace résidentiel a été principalement dessiné lors de la mise en place de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, mais comporte aussi au sud-est une ancienne cité ouvrière des Chemins de fer de l’État (40 pavillons de 1930), protégée depuis 1992 (Les Dents de Scie). Cet ensemble de la plaine de Neauphle est en «quartier prioritaire». Au nord-ouest, une autre zone d’activités est partagée avec Élancourt: Pissaloup et les Bruyères, jouxtant la Clé de Saint-Pierre. Elle inclut l’Institut supérieur de l’environnement et l’Institut de l’Image et du Son. Enfin, la partie nord-est reste verte autour du grand étang de Saint-Quentin, accompagné d’une base de loisirs et d’une réserve naturelle, et d’un golf à l’ouest. La N10 et la voie ferrée traversent la commune de l’ENE à l’OSO. Trappes avait 1 100 hab. en 1900, 2 600 en 1931 et 4 900 en 1954: sa croissance est donc relativement ancienne. Mais la population est passée à 9 600 hab. en 1962, 22 900 en 1975 et 30 900 à son maximum de 1990; elle a un peu baissé ensuite (28 960 hab. en 1999) puis augmenté à nouveau. La ville a trois collèges et trois lycées publics dont deux professionnels, un hôpital privé de l’Ouest Parisien (220 sal., 240 lits), un centre de dépistage, un centre d’aide par le travail. Son éventail d’activités est large, y compris en production: ascenseurs Kone (350 sal.), équipements pétroliers Tokheim (120 sal.), robinetterie Spirax Sarco (140 sal.), pompes Flowserve (100 sal.); boulangerie Sofrapain (170 sal.); analyses Dekra (350 sal.); garages Renault (150 sal.), Iveco (190 sal.), Volvo (120 sal.), Suzuki (110 sal.). S’y ajoutent un hypermarché Auchan (130 sal.), le nettoyage GSF Aries (280 sal.) et la blanchisserie MAJ (110 sal.); location de véhicules AAA (300 sal.), transports de voyageurs Perrier (200 sal.) et de fret XPO (130 sal.); télécommunications Orange (150 sal.). Le nouveau canton de Trappes a 3 communes et 66 000 hab. |