(20 530 Bressuirais, 18 069 ha dont 359 de bois) est une sous-préfecture des Deux-Sèvres, 63 km au nord de Niort, au bord du Ton. C’est le chef-lieu du Bocage poitevin, sur le massif ancien armoricain, au milieu d’une étoile de routes. Perché, le centre-ville fut fortifié; il en reste l’enceinte quasi circulaire du château, où a été aménagé un musée et qui est le lieu de nombreuses manifestations culturelles, ainsi que des éléments de la grande enceinte de ville, qui a eu jusqu’à 38 tours; église à haute tour de 56 m. La commune s’est beaucoup agrandie en fusionnant avec ses voisines: en 1964 Saint-Porchaire (980 hab.) à l’est, en 1972 Terves (1 200) et Clazay (470) au sud-ouest, Breuil-Chaussée (800) et Beaulieu-sous-Bressuire (480) à l’ouest et au nord-ouest, Chambroutet (360) et Noirlieu (310) au NNE à 7 et 11 km de la ville, Noirterre (860) à 9 km ENE sur la route de Thouars, enfin Saint-Sauveur (600) à 7 km ESE sur la route de Parthenay. Elle avait également intégré Boismé mais celle-ci a préféré reprendre son indépendance dès 1983. Le territoire communal est ainsi exceptionnellement étendu. Il contient au SE sur la N149 le gros hameau de Saint-Sauveur de Givre en Mai (église), au sud le château de la Coussaie, à l’ouest celui de Blanchecoudre; grand échangeur N149, D38, D960 à l’ouest, arboretum à Beaulieu et domaine de la Dubrie au NE (16e s.) Au NE, à l’intersection de la D938 et de la N149 qui sert de rocade, gros échangeur et zone d’activité aux portes de Saint-Porchaire. Bressuire bénéficie désormais des aménagements de la N249, voie rapide jusqu’à Cholet et Nantes. La commune a eu 2 700 hab. vers 1840, 5 000 en 1900, 6 000 en 1952; puis sa population a augmenté jusqu’à 8 700 en 1968, et fait un bond à 17 100 en 1975 à la suite des fusions. Le niveau se maintient depuis, avec une tendance à la hausse: la population totale a gagné 1 180 hab. depuis 1999. Les principaux employeurs industriels sont ACS, ex-Wagon Automotive (équipements pour automobiles, ex-Farnier Penin, 250 sal.), les métalleries Comebo (Métallurgique du Bocage, 100 sal.), CBI (80 sal.), la ferronnerie-quincaillerie Bossard (25 sal.), et une série de fabriques de meubles dont Millet (MIA, 85 sal., portes et fenêtres), Majencia (70 sal.), Daniel Enond (40 sal.); menuiserie et charpentes Billy (40 sal.). En outre, mécanique agricole Billaud-Segeba (Technagri, 70 sal.); atelier de confection pour femmes Manoukian (45 sal.), imprimeries Seri 3 (25 sal.); bétons des Préfa Bressuirais (40 sal.). En agro-alimentaire, viandes Elivia (95 sal.), conserves de viandes Covi (60 sal.), D. Bernier (50 sal.), jus de fruits et légumes des Jardins de l’Orbrie (30 sal.). La commune a reçu un centre Leclerc (160 sal.), des supermarchés Carrefour (45 sal.) et Lidl (30 sal.), les négoces de mobiliers pour collectivités DPC (Denis Papin, 80 sal.), de matériel informatique Duo Tech (40 sal.), de quincaillerie Rousselot (20 sal.), de pneus Courilleau (25 sal.); distribution de médicaments vétérinaires Hippocampe (25 sal.); aide à domicile SAM (20 sal.) et Maison et Services (30 sal.); transports EVN (150 sal.), Maingret (160 sal.), Ital’TSM (45 sal.), Ziegler (45 sal.), ambulances ASUR (30 sal.); conseil Strada (40 sal.), comptabilité Sorec (20 sal.). Dans le bâtiment, constructions Clochard (50 sal.), Clazay (20 sal.), Palluau (25 sal.), peinture Clochard Dolor (35 sal.), couverture et thermique FBM (20 sal.), électricité Fradin-Bretton (35 sal.), espaces verts Tremblais Paysage (20 sal.), travaux publics Eurovia (20 sal.); nettoyage San Pro (50 sal.). La ville a un centre hospitalier dit «Nord Deux-Sèvres», doté du nouvel hôpital en 2017 (300 lits), mais à Faye-l’Abbesse à l’est; quatre lycées dont un privé, un collège public et un privé; plus le lycée agricole et alimentaire de Sicaudières, avec formation d’adultes (et depuis 2010 une éolienne Enercon de 300 kW), et une maison familiale rurale; un théâtre. Elle est reliée par train à Saumur et aux Sables-d’Olonne, mais non à Niort. Un parc éolien de 6 Repower (Enel, 12 MW), dit de Noirterre, s’est établi au nord-est de la commune. Bressuire anime la vaste la communauté d’agglomération du Bocage Bressuirais (72 5600 hab., 44 communes, 131 880 ha), qui s’étend sur les trois nouveaux cantons de Bressuire (24 500 hab.), Mauléon au NO (23 900 hab.), Cerizay au SO (26 600 hab.). L’unité urbaine comme l’aire urbaine sont considérées par l’Insee comme strictement égales à la commune. L’arrondissement a 96 700 hab., 53 communes. |