' communauté de communes des Deux-Sèvres, 32 communes, 22 000 hab., 55 300 ha. Elle associe depuis 2017 les anciennes communautés de Sud Gâtine, de Gâtine-Autize et du Val d’Égray. Le siège est à Champdeniers-Saint-Denis. Seule Coulonges-sur-l’Autize, tout à l’ouest, dépasse 2 000 hab. Champdeniers-Saint-Denis (1 660 Campidénariens, 2 181 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Deux-Sèvres dans l’arrondissement de Niort, 22 km au NNE de Niort au-dessus de la vallée de l’Égray; église d’origine romane complétée en flamboyant au 15e s., avec crypte, château de Nuchèze (15e s.) au nord-est; un collège public, laiterie Sofivo (805 sal., groupe Savencia ex-Bongrain), transport par autocars des Rapides Gâtinais (45 sal.), transports Boizumeau (25 sal.), magasin Super U (50 sal.). La commune se nommait Champdeniers jusqu’en 1972; elle s’est alors agrandie en fusionnant avec Saint-Denis (240 hab.) et Champeaux (190 hab.), toutes deux à l’est du bourg au bord de l’Égray; vergers au NE et à l’ouest. Elle s’est très légèrement dépeuplée ensuite, mais a repris 150 hab. depuis 1999. Cours (570 Coursois, 1 492 ha) est à 2 km NO de Champdeniers; son petit village aux maisons espacées est complété sur la D748, à l’est, par le hameau des Grues; la population a augmenté de 150 hab. depuis 1999 (+34%). Pamplie (280 Pampliens, 1 229 ha dont 138 de bois), 7 km au NO de Champdeniers, se tient juste au pied du grand talus de Pouzauges; une laiterie-beurrerie coopérative (50 sal., collecte de 60 000 litres par jour) fondée en 1905 et refaite en 1996, déclare viser à la qualité de ses beurres et fromages, et organise un ramassage sélectif du lait; château du Petit-Brusson sur une butte au sud du village, château de Boissoudan au NE. Xaintray (230 Cintériens, 1 115 ha dont 193 de bois), 6 km à l’ouest de Champdeniers, traversée par l’Autise, conserve au nord un ancien château des 12e et 17e s. à Puychenin, et une église classée du 12e s. Surin (680 Surinois, 1 361 ha) est à 7 km SO de Champdeniers; son finage est très étiré dans le sens nord-sud; hameaux des Alleufs au sud, le Tail, Forbeau, Vermenie et la Véquière au nord; la commune a gagné 160 hab. depuis 1999 (+31%). Sainte-Ouenne (830 Sainte-Ouennais, 1 158 ha), 6 km SSO du chef-lieu, a une jolie église romane classée; travaux publics Bonneau (50 sal.). Au sud de la commune au-delà de l’autoroute, se voit le château du Gazeau (15e s.); au nord, château de la Pimpelière sur le coteau de l’Egrey, logis de la Moussière (16e s.). La population a augmenté de 250 hab. depuis 1999 (+42%); un lotissement est apparu au sud-est du village le long du coteau de l’Égray. L’A83 traverse le finage au sud. Saint-Christophe-sur-Roc (570 Christophoriens, 1 096 ha), 7 km SE de Champdeniers, a gagné 100 hab. après 1999; hameaux de Boisne et le Breuil au SO, Monplaisir et Flé au NO. La Chapelle-Bâton (410 Chapellois, 1 693 ha dont 350 de bois), 7 km ESE de Champdeniers, est un autre village de Gâtine, avec quelques mares et bosquets dans un paysage de basses collines; bois d’Arpentérault au NE, et château de Maillé (16e-17e s.) tout au sud, château des Loges (15e-16e) au SO; un gouffre au village. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999. La partie orientale de la communauté correspond à l’ancien Sud Gâtine. Mazières-en-Gâtine (1 030 Maziérois, 1 906 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Deux-Sèvres dans l’arrondissement de Parthenay, 14 km SSO de la ville. Le village se tient sur la ligne de partage des eaux entre la Loire (bassin du Thouet) et la Sèvre niortaise, à la tête d’un vallon qui descend vers celle-ci. Il a un collège public et environ 200 emplois artisanaux, dans une trentaine d’ateliers; carrières K. Moreau (60 sal.); golf (Blue Green) au château du Petit-Chêne (19e s.) au sud de la commune. La population communale a diminué depuis 1950 (1 000 hab.), mais manifeste quelque reprise (+140 hab. depuis 1999). Le finage est très allongé du NNE au SSO et traversé par la voie ferrée et la D 743, munie d’une bretelle de contournement du village. Saint-Marc-la-Lande (350 Marco-Landais, 1 022 ha), 5 km OSO de Mazières, a une église collégiale classée du 16e s. issue de l’ancienne commanderie des antonins, dont la façade a de remarquables sculptures dans le style flamboyant; jardin des plantes médicinales et verger conservatoire de la commanderie, avec musée d’art sacré; vergers de pommiers aux environs; musée des vieux outils et miniatures. Le finage touche au village de Mazières et englobe son château. La population a augmenté de 40 hab. après 1999. Les Groseillers (60 Grusellois, 446 ha), 8 km OSO de Mazières, a son finage limité au sud par l’Autize, que domine le petit village; la D748 le traverse à l’ouest. La Boissière-en-Gâtine (260 Buxériens, 1 098 ha), 6 km ONO de Mazières, accueille le gros accouvage Boyé du groupe Gastronome (150 sal.) qui livre annuellement 45 millions de poussins, 10 millions de pintadeaux, 11 millions de dindonneaux; une éolienne au nord. Le très petit village est au NE du finage; église du 12e s. (inscrite), ferme avicole de la Villonnière à l’ouest. L’Autize fixe la limite sud du finage. Saint-Pardoux-Soutiers (1 920 hab., 3 967 ha dont 179 de bois) est une commune nouvelle, née d’une fusion de 2019. Saint-Pardoux (1 630 Saint-Pardousiens, 3 424 ha dont 179 de bois) est à 5 km NNE de Mazières. La commune, résidentielle, a augmenté de 310 hab. depuis 1999; hameau et bois de Château Bourdin à l’ouest à la source de la Viette, château de la Salinière au nord, nombreux vergers. La D743 et la voie ferrée passent à l’est du finage, qui touche au sud aux maisons de Mézières. L’Autize a ses têtes de sources au SO du finage. Soutiers (290 Solstériens, 543 ha), 6 km NE de Mazières, a un finage très étiré SO-NE, des maisons dispersées le long du versant gauche de la Viette qui descend vers le NE. Elle a 80 hab. de plus qu’en 1999. Vouhé (410 Vouillois, 1 395 hab.), 7 km NE de Mazières, est une commune d’habitat particulièrement dispersé, dont le menu centre est le hameau du Grand-Chevreau; source de la Vonne, petit hameau du Vieux Vouhé au sud; laiterie Eurial (35 sal.). Elle a gagné 70 hab. depuis 1999. Beaulieu-sous-Parthenay (690 Bellilocéens, 2 672 ha dont 480 de bois) est 10 km au NE de Mazères. Le village est à la limite occidentale de son finage, qui porte plusieurs châteaux; au nord, celui de la Guyonnière est des 14e et 16e s. à enceinte, douves et pont-levis, et jardins médiévaux; à l’est, celui de la Meilleraye, de 1620, jadis réputé superbe mais complètement ruiné, est de l’autre côté du bois de la Meilleraye et près d’un étang. La Vonne fixe au sud la limite du finage. Beaulieu a 50 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Lin (350 Saint-Linois, 1 121 ha dont 119 de bois) est à 7 km à l’est de Mazières dans un paysage bocager. Les ateliers TLD (90 sal.) fabriquent à Saint-Lin des tracteurs de piste pour aéroports; curieusement, les initiales viennent de la firme Téléflex Lionel-Dupont, née du tissage de la soie à Lyon au début du 19e siècle, avant de passer au tissage du métal (Tissmétal Lionel-Dupont en 1951); installations aérauliques TVSL (20 sal.). Clavé (370 Clavéens, 1 953 ha dont 420 de bois) est à 12 km SE de Mazières. Le long lac de barrage de la Touche Poupard, établi en 1995 sur le haut Chambon, affluent de droite de la Sèvre niortaise, s’étire sur 6 km (140 ha); une partie (12,5 ha) sert de base de loisirs et reste en eau toute l’année; église classée du 12e s., atelier de mécanique Acno (30 sal.); forêt de la Saisine et camping au NE. Saint-Georges-de-Noisné (720 Nénéens, 2 464 ha), 8 km SE de Mazières, partage avec Clavé le plan d’eau de la Touche Poupard, dont le barrage et le château sont à la pointe SE de la commune. Celle-ci a de nombreux hameaux, dont Danzay sur la D24 vers l’ouest; au sud du village est le Logis de la Salette (12e et 15e s.), ancienne possession de l’abbaye des Châteliers en Ré. Un parc éolien de 9,4 MW semble avoir avorté; +40 hab. depuis 1999. Verruyes (940 Verruyquois, 2 624 ha) est à 4 km SE de Mazières. Au sud du village, au hameau de Saint-Rémy, sont les restes (inscrits) d’une ancienne commanderie avec chapelle; étang et parc de loisirs avec camping juste à l’est du village, nombreux hameaux et fermes avicoles, dont l’Hermenaudière au NE du village. De l’autre côté du territoire intercommunal, à l’ouest et à la limite de la Vendée, Coulonges-sur-l’Autize a animé la communauté de la Gâtine d’Autize. Saint-Pompain (950 Pompinois, 2 428 ha) est 6 km au sud de Coulonges. Le gros village est juste au sud des méandres encaissés, sur la D1; église inscrite, château des Moulières au NO sur le coteau de l’Autize, hameaux de Massigny au sud, Beaubais à l’ouest. Vers l’est se voit la trace rectiligne d’une ancienne voie ferrée, avec les petits hameaux de la Gare et des Fours à Chaux de l’Autize. L’A83 traverse deux extrémités méridionales de la commune à la limite de la Vendée; négoce agricole Cosset (35 sal.), ferme pédagogique de la Mantellerie au village, une éolienne au nord. La commune s’est accrue de 130 hab. depuis 1999. Ardin (1 280 Ardinois, 2 959 ha dont 109 de bois) est à 4 km ESE de Coulonges. Le petit village est sur un coteau droit de l’Autize, prolongé par le promontoire de confluence du Doré; il a une église du 12e s. Son habitat se complète des hameaux voisins de Grignon au nord, le Vivier à l’ouest (château Bois Rateau), de Gript et Chambron au sud sur le coteau d’en face. La D744 passe à l’ouest de cet ensemble. Le finage s’étend loin vers le NE où il inclut plusieurs hameaux dont Dilay (château), la Villedé, la Gaconnière, la Montagne, sur le coteau du Saumort; ancien moulin de la Mornière tout au nord et camping dans la vallée encaissée du Saumort; trois éoliennes (9,2 MW). La commune a gagné 110 hab. depuis 1999. Faye-sur-Ardin (630 hab., 1 503 ha), 9 km ESE de Coulonges dans la Plaine, a une église classée du 12e s.; gros hameaux d’Épannes à l’ouest, de Coursay à l’extrême sud au-delà de l’A83, qui a dans la commune une demi-aire de repos (la Canepetière), l’autre étant sur le territoire de Villers-en-Plaine. Faye a gagné 220 hab. (+54%) depuis 1999. Béceleuf (770 hab., 1 904 ha dont 200 de bois), 8 km à l’est de Coulonges, est aussi dans la Plaine, traversée par l’autoroute A83. Elle s’orne de deux châteaux du 19e, et son église est classée; maison seigneuriale du 17e s. à Pouzay à l’ouest, gros hameau de Fougère au NE. Une partie du finage est au nord de l’Autize, avec les hameaux du Plet et de la Vergne. Béceleuf a gagné 160 hab. après 1999 (+26%). Fenioux (670 hab., 3 365 ha dont 229 de bois), 12 km NE de Coulonges, a une église classée du 12e s. à clocher hexagonal. Elle accueille le gros atelier de plasturgie Rousseau (90 sal.) et un camping; château de Brusson à la limite orientale avec étang. L’habitat est très dispersé dans un finage limité à l’ouest par le cours encaissé du Saumort. Fenioux a perdu 70 hab. depuis 1999. Beugnon-Thireuil (740 hab., 3 342 ha) est une commune nouvelle (janvier 2019) créée par la fusion de La Chapelle-Thireuil et Le Beugnon. Le Beugnon (290 Beugnonnais, 1 630 ha), à 17 km NE de Coulonges, est un petit village juste au pied du grand talus de faille de Pouzauges, en terrain accidenté. Le territoire communal va au-delà du talus sur les reliefs granitiques de Gâtine, en un haut lieu de partage des eaux d’où sortent dans trois directions, au NE du finage à la Pointerie (le Toit des Sources, ou les Sources de Gâtine), la Sèvre nantaise, le Thouet et des ruisseaux descendant au SO vers l’Autize. Camping au village, hameaux dispersés dont le Plessis au sud; la commune a perdu 80 hab. depuis 1999. La Chapelle-Thireuil (440 hab., 1 712 ha), 11 km au NNE de Coulonges, a une laiterie coopérative de 90 salariés (Laiterie coopérative du pays de Gâtine, lait et fromages de chèvre), du groupe Eurial. Le village est en deux hameaux, la Boulanchère à l’ouest, la Barre à l’est. Vers l’ouest, château 19e s. du Bois-Chapeleau avec parc; à l’est, le finage est limité par la vallée du Saumort. Scillé (370 Scilléens, 1 143 ha), 16 km NNE de Coulonges, a un finage allongé NO-SE, plusieurs hameaux dont au nord la Foye partagé avec L’Absie, la Bource et les Fougères; il est limité à l’est par la vallée encaissée du Saumort et desservi par la D744, ex-N744 de Niort à Mauléon. Le Busseau (740 hab., 2 765 ha dont 110 de bois), 12 km au nord de Coulonges sur la D744, abrite une fabrique d’éléments en plastique pour constructions agricoles (Rousseau, 50 sal.), un transporteur (Selta, 45 sal.) et un négoce de boissons (Scob, groupe Michenot, 25 sal.). Le finage est limitrophe de la Vendée, le paysage de bocage et petits hameaux épars. Puihardy (56 Pudiens, 118 ha), 7 km NE de Coulonges, a un minuscule finage réduit à une colline; la commune n’avait que 40 hab. en 1999 (120 en 1856). Saint-Laurs (580 Saint-Laurins, 814 ha), 6 km NNE de Coulonges, étale ses maisons du SE au NO aux abords de la D26 par les hameaux de la Colinière, Saint-Laurs, la Bruyère, la Rampière, débouchant tout à l’ouest sur la D744. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999. Au NO se voient des traces d’une ancienne mine de charbon (plusieurs puits) exploitée au 19e s. et la cicatrice ferroviaire de l’ancienne voie de Niort à Angers par Faymoreau, Bressuire et Cholet, qui desservait le site. Saint-Maixent-de-Beugné (410 hab., 1 102 ha dont 158 de bois), 3 km au nord de Coulonges, contient le château de la Roussière, avec jardin à la française; manoir de Livernière au NO, hameaux de la Bazinière à l’ouest à la limite de la Vendée et de Faurs à l’extrémité orientale. Elle a gagné 140 hab. depuis 1999 (+52%). |