' communauté de communes du Tarn, associant 33 communes, et 29 600 hab. sur 49 300 ha. Outre Carmaux (siège), Saint-Benoît-de-Carmaux, Cagnac-les-Mines et Blaye-les-Mines dépassent 2 000 hab. Le Garric (1 280 Garricois, 2 288 ha dont 398 de bois), 4 km au sud de Carmaux, a participé à l’exploitation minière. Au NO, un tiers de la grande Découverte est dans son territoire, avec les principales constructions du centre de loisirs Cap Découverte qui lui a succédé (complexe de loisirs Ikarie, 45 sal.), le reste étant à Blaye-les-Mines. En outre, juste au sud et à la limite occidentale du finage, subsiste un énorme plateau de débris de 130 ha et plus de 50 m de hauteur, qui a même été doté d’un site de vol libre. Le village est au centre du finage, où la N88 et la N2088 se rejoignent. Il accueille une zone d’entrepôts, et un groupe de métallerie Hydro Albi (groupe suédois Sapa devenu Hydro) comprenant une fabrique de profilés d’aluminium (135 sal.), un traitement de surfaces (75 sal.), et des bureaux (25 sal.), au total 235 sal.; en outre, mécanique T2P (25 sal.). La commune a été créée en 1870, à partir de Lescure-d’Albigeois, avec 870 hab.; elle a atteint 1 500 hab. en 1806 puis est restée à peu près stable après 1920. Elle a augmenté de 130 hab. depuis 1999. Taïx (470 Taissois, 476 ha), 5 km SSO de Carmaux, est une petite commune juste à l’ouest des installations minières de Blaye-Le Garric et à la source de la Vère, affluent de l’Aveyron. Elle a gagné 150 hab. depuis 1999 (+47%), au village et au NE. Labastide-Gabausse (520 Bastidiens, 1 218 ha), 5 km à l’ouest de Carmaux, est aux sources de la Zère, petit affluent du Cérou, qui traverse le finage au nord. Elle est sans village, avec deux hameaux perchés: Labastide-Haute au nord sur le coteau droit de la Zère, Lafon plus au sud sur une colline. Mairie, école et église voisinent mais seules au NO. La commune s’est augmentée en 1810 de la paroisse de La Teyssonnarié au SO, dont reste un hameau. La population s’est accrue de 140 hab. depuis 1999 (+37%). Mailhoc (290 Mailhocois, 1 267 ha), 10 km SO de Carmaux, est traversée par la haute vallée de la Vère, qui alimente un lac collinaire partagé avec Cagnac-les-Mines (26 ha au maximum, surface très variable); église et château du 15e s.; +60 hab. depuis 1999. Sainte-Croix (390 hab., 722 ha), 14 km SO de Carmaux, 9 km NO d’Albi, est dans les collines à la source du Luzert et cultive 70 ha de vignes. La commune a été créée en 1950 à partir de Castelnau-de-Lévis, avec 220 hab.; elle a gagné 90 hab. depuis 1999. Villeneuve-sur-Vère (500 Villeneuvérois, 1 589 ha), 14 km OSO de Carmaux, a un village rond, jadis fortifié, sur un éperon dominant la vallée de la Vère, en un site plusieurs fois réoccupé y compris comme bastide, avant de profiter de quelques embellissements sous la tutelle des archevêques d’Albi. La D600 traverse le finage du SE au NO. La commune a eu plus de 800 hab. au milieu du 19e s., un minimum de 350 vers 1990. Elle a augmenté de 130 hab. depuis 1999 (+35%); 75 ha de vignes. Milhavet (90 Milhavétois, 428 ha), 13 km OSO de Carmaux, a un double habitat dans son petit finage, avec le hameau de Capendut au nord, le reste au bord du vallon de l’Escourou, qui rejoint la Vère à Villeneuve. Virac (230 Viracois, 1 144 ha), 12 km à l’ouest de Carmaux, campe sur e plateau; la vallée encaissée de la Zère borde le finage au NE. Combefa (160 Combefasiens, 293 ha), 7 km à l’ouest de Carmaux, perche quelques maisons sur le relief autour d’un vallon qui descend vers la Zère, ruines d’un ancien château fort, hameau de Pouilhounac à l’est. Monestiés (1 380 Monestiesains, 2 683 ha dont 564 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn, 24 km NNO de la préfecture dans la vallée du Cérou, 7 km ONO de Carmaux. C’est un village en rond dans une boucle de la rivière, un peu en amont du confluent avec le Céret. Son nom rappelle qu’il fut à l’origine associé à un monastère; galeries d’exposition, musée de peinture Bajen et Vega, Mise au tombeau du 15e s. dans l’église; camping. Le finage s’étend au sud jusqu’à la vallée de la Zère et con confluent avec le Cérou. Au nord il dépasse la vallée encaissée du Céret sur le plateau de l’Ichardié (hameau), et s’étire sur 5 km jusqu’à la vallée du Candour sous le hameau du Truel; menhir au Pech de la Garde (dit la Croix de Salvetat). Au NE, Monestiés partage avec plusieurs autres communes le grand lac de barrage de la Roucarié (60 ha) sur le Céret; la Roucarié est un lieu-dit de la commune juste au nord du gros hameau de Cantrot; petite base nautique. Monestiés est considéré comme «village de charme» et maintient à peu près sa population, qui fut de 1 600 hab. au maximum en 1851 et 1 200 au minimum en 1921. Salles (190 Sallois, 820 ha), dans la vallée du Cérou à 13 km ONO de Carmaux, à l’aval de Monestiés, a une église fortifiée et une vieille tour carrée; elle fut le site d’extraction des pierres utilisées pour la construction de Cordes; parc animalier au nord. Laparrouquial (110 Parrouquialois, 843 ha dont 200 de bois), 16 km ONO de Carmaux, a un finage étiré, qui atteint au nord la vallée encaissée du Candour, affluent du Viaur. Son habitat s’y disperse, le petit hameau éponyme étant à la limite sud et la mairie et l’école isolées au centre-sud. Le Ségur (260 Séguriens, 1 891 ha dont 428 de bois), 14 km NO de Carmaux, étire son finage du Cérou au sud au Candour au nord, sur 8 km. Le petit village est au centre sur le plateau. Saint-Christophe (140 Christophais, 1 447 ha dont 270 de bois), 21 km NO de Carmaux, a un finage accidenté bordé au nord et à l’ouest par la vallée encaissée et sinueuse du Viaur, au sud par celle de son affluent le Candour, les deux confluant à la pointe occidentale de la commune. Celle-ci a été créée en 1876 à partir de Montirat, avec 560 hab. Plusieurs hameaux s’y espacent, dont Saint-Dalmaze à l’ouest au creux d’un ancien amphithéâtre de méandre du Viaur, et Narthoux au sud, perché au-dessus du Candour et reste d’une commune absorbée en 1972 avec 34 hab. Montirat (260 Montiratois, 2 778 ha dont 765 de bois), 19 m NNO de Carmaux, a un bien petit village dans la vallée encaissée du Lizert, tributaire du Viaur. Les gorges du Viaur limitent au nord la commune; en haut d’un très bel amphithéâtre de méandre, que gravit la D53, une allée couverte est près du hameau de la Pégarié. Au NO, le hameau de Lagarde Viaur se tient à mi-pente du versant gauche du Viaur; moulin et camping au pied. Au sud, le finage atteint la vallée du Candour. La population communale dépassait les 2 500 hab. entre 1856 et 1866; elle a encore diminué de 60 hab. depuis 1999. Jouqueviel (100 Jouqueviélois, 1 215 ha dont 455 de bois), 22 km au nord de Carmaux, est une commune sans village, dont le territoire est bordé sur trois côtés par les gorges du Viaur. Le nom même de Jouqueviel se rapporte à un lieu-dit de la gorge orientale, à l’amont, où subsistent les ruines d’un donjon. La mairie est sur le plateau au hameau du Tel. Au NO, beau site avec chapelle des Infournats sous le hameau de l’Ouradou, dominant un coude de gorges. La commune fut un foyer de la Résistance. Mirandol-Bourgnounac (1 070 Mirandolais, 3 819 ha dont 782 de bois), 13 km au nord de Carmaux, est une commune étendue, sur le plateau au-dessus des gorges; elle a eu 2 600 hab. en 1866; sa population est à peu près stabilisée depuis 1968 mais a diminué de 40 hab. par rapport à 1999. La commune se nommait Mirandol avant 1889 mais le village principal, Bourgnounac, est sur le plateau, au passage de la D905, tandis que Mirandol est le nom du château féodal et de son hameau déchu au bord du Viaur à l’est (site archéologique). La commune déborde exceptionnellement le Viaur, rive droite, au confluent du Lézert, autour du hameau de plateau de la Rivière qui domine le site de Mirandol. Le Carrelié est un hameau perché sur le pédoncule resserré du grand méandre du Viaur où fut Mirandol. Un camping est au nord sur le versant gauche des gorges. Trévien (190 Trévienois, 1 626 ha dont 285 de bois), 8 km NNO de Carmaux, a un habitat totalement dispersé, avec une mairie isolée au NE près du hameau de la Pastrié. Au sud-est, la commune contient le barrage et une fraction du lac de la Roucarié; dolmen aux abords. Vers le sud, au lieu-dit Trévien, château massif du 15e s. à quatre tours d’angle. Almayrac (290 Almayracois, 1 097 ha), 6 km au nord de Carmaux, a un petit village sur la D905; hameaux de Salveredonde et la Baurelié au sud, proches du lac de la Roucarié, dont la commune contient environ la moitié du plan d’eau, avec un parc de loisirs sur la rive. Sainte-Gemme (910 Sainte-Gemmois, 2 016 ha dont 217 de bois), 6 km au NE de Carmaux, a un petit village au-dessus de la vallée du Céret. Son finage n’a qu’une petite partie amont du lac de la Roucarié, mais contient à l’est le barrage de Fontbonne, retenant un petit plan d’eau de 14 ha partagé avec Pampelonne. La plus grande partie de la population est au sud du Céret, sur le plateau traversé par la N2088 et la voie ferrée, où ont grandi plusieurs hameaux dont les Farguettes (école, camping) et la Branié, ainsi que Vers juste au sud, perché au-dessus de la haute vallée du Céroc. La population a augmenté de 140 hab. depuis 1999. Rosières (760 Rosiérois, 1 055 ha) a son village juste à l’est de Carmaux, et quelques hameaux. La N88 traverse le finage au SE et y a un échangeur avec la D91; +100 hab. depuis 1999. Valderiès (870 Valdérois), 2 042 ha dont 223 de bois, 7 km SE de Carmaux, est un ancien chef-lieu de canton, 12 km au NE de la préfecture sur le plateau du Ségala; camping. Le Cérou encaissé et sinueux borde le finage au nord; dolmen à la pointe orientale. La commune a eu 1 900 hab. en 1851, a perdu le territoire de Saint-Jean-de-Marcel en 1853 et s’est dépeuplée jusqu’en 1980 (630 hab.); elle a regagné 90 hab. après 1999. Saint-Jean-de-Marcel (380 Saint-Jeannais, 1 825 ha dont 223 de bois), 8 km à l’est de Carmaux, est sur le plateau du Ségala. Le Cérou limite le finage au sud, son affluent le Céroc au nord. La N88 écorne le finage au NO et au SO, mais sans accès. La commune n’a été créée qu’en 1853, à partir de Valderiès, avec 1 040 hab. Elle a regagné 50 hab. depuis son minimum de 1999. Crespin (130 Crespinois, 1 415 ha dont 314 de bois), 13 km à l’est de Carmaux, est sur le plateau du Ségala, où s’encaisse le Cérou, qui borde le finage au sud et au SE. Au SE, la commune partage avec Andouque le barrage de Saint-Géraud, et son plan d’eau avec plusieurs communes, mais n’y a pas d’aménagement touristique. Moularès (280 Moularésiens, 1 681 ha dont 155 de bois), 13 km ENE de Carmaux sur le Ségala, conserve le château de Poutac et s’étend loin vers l’ouest entre le Céret et le Céroc, le long de la N88 et de la voie ferrée, englobant notamment les hameaux de Graummont et de Montpieu. Le Céret borde le finage au nord, le Céroc y a sa source. L’accès à la N88 est juste à la limite occidentale du finage, mais sur le territoire de Pampelonne. Montauriol (47 Montauriolais, 530 ha), 17 km ENE de Carmaux est une petite commune d’habitat dispersé, dont le finage s’étire du nord au sud et dont le chef-lieu est au hameau de Lamothe; elle accueille depuis 2009, au sud, une seule éolienne Enercon de 0,8 MW. Tréban (48 Trébanais, 317 ha), 19 km ENE de Carmaux, a un très petit village sur la D53. Tanus (550 Tanusiens, 1 907 ha dont 364 de bois), 17 km NE de Carmaux, est bornée au nord par les gorges du Viaur, sauf au NO où elle détient un petit appendice au-delà. Le finage est traversé par la N88 (échangeur avec la D53 juste à l’ouest du village) qui franchit la gorge du Viaur au viaduc de Tanus (ouvert en 2000, 573 m de long et 106 m de haut, à quatre voies) et la voie ferrée de Rodez, qui passe la gorge par le fameux viaduc du Viaur (1902, métallique, 460 m de long et 116 de haut, à voie unique). La population s’est accrue de 110 hab. (un quart) depuis 1999. Pampelonne (870 Pampelonnais, 3 640 ha dont 940 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 13 km au NE de Carmaux sur le plateau du Ségala, juste au-dessus des gorges du Viaur. Le bourg est une bastide de 1290 au plan assez régulier, établie par le sénéchal Eustache de Beaumarchais. Au pied, un étroit méandre du Viaur porte les ruines du château féodal de Thuriès. Ce site est aussi celui du barrage et de l’usine hydroélectrique de Thuriès, livrés en 1921; le barrage-poids a 35 m de haut et retient 6 Mm3. Un camping est sur la rive droite, qui est aussi dans la commune, le finage s’étendant au NE des gorges où il englobe le hameau de Teillet. Le Céret naît au SE du finage et le traverse jusqu’au lac de Fontbonne, dont la commune a une petite partie; hameau de Lunaguet aux environs. Au sud-ouest, une excroissance du finage franchit le Céret, atteint le Céroc et contient un gros échangeur N88-N2088. Pampelonne a eu jusqu’à 3 000 hab. autour de 1860 et s’est dépeuplée jusqu’en 1982; la populatione s’est ensuite stabilisée, puis a augmenté de 190 hab. (+28%) après 1999. |