Lautrécois-Pays d’Agout ' communauté de communes du Tarn, associant 26 communes et 14 100 hab. (38 100 ha). Le siège est à Serviès. Aucune commune n’atteint 2 000 hab. Lautrec (1 810 Lautrécois, 5 464 ha dont 200 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn dans l’arrondissement de Castres, 16 km au NO de la ville. La bourgade se tient en hauteur, sur une butte à la pointe de la côte de l’Oligocène qui domine la dépression dégagée dans les marnes éocènes entre les terrains anciens du Montredonnais et les collines du Terrefort. Elle fut une place forte, enceinte d’un kilomètre de murs percés de 8 portes, et resta une place catholique aux abords du pays protestant au 16e siècle; mais il n’en subsiste que quelques murs et une seule porte, et une place à galeries; maisons à colombage, halle du 15e s., silos souterrains; petit étang avec parc de loisirs au pied, voie verte sur un ancien tracé ferroviaire. Le Bagas traverse le finage au sud, en direction de l’Agout. Lautrec fait partie des «plus beaux villages de France» et des «villages de charme». La bourgade a un collège public, un musée d’archéologie et histoire, un sentier botanique à la Salette; châteaux de Malvignol à l’ouest, de Montcuquet au sud-est. Lautrec est un lieu de marchés et le chef-lieu d’une production locale d’ail rose très prisée, relancée à la fin des années 1950, titulaire d’un label rouge depuis 1966 et d’une IGP depuis 1996; coopérative et même confrérie et fête annuelle de l’ail à Lautrec; 182 producteurs sur 330 ha, trois ateliers de conditionnement, entre 400 et 800 tonnes par an. Lautrec a eu 4 000 hab. au début du 19e s. et s’est dépeuplée jusqu’au minimum de 1 300 hab. en 1975; la population a un peu augmenté depuis, gagnant 220 hab. depuis 1999. Puycalvel (220 Puycalvelois, 1 227 ha dont 320 de bois), 6 km SO de Lautrec, a son village au bas de la côte. Le finage s’étend à l’ouest dans les collines du Terrefort; le Merdalou, affluent du Bagas, fixe sa limite septentrionale. Brousse (430 Broussiens, 1 477 ha dont 231 de bois), 7 km ONO de Lautrec, est dans les collines du Terrefort; +150 hab. depuis 1999 (+56%). Saint-Julien-du-Puy (450 Saint-Juliennois, 1 938 ha), 8 km NO de Lautrec, a pour limite nord le cours du Dadou. Le finage se partage entre plaine du Dadou et collines du Terrefort au sud. La commune est sans village, la mairie est isolée au pied du relief; +90 hab. depuis 1999 (+25%). Montdragon (630 Montdragonais, 1 219 ha), 10 km NNO de Lautrec dans la vallée du Dadou, 9 km en amont de Graulhet, a une fabrique d’explosifs EPC (20 sal.). Le finage, en forme de Z, a une branche sur les collines au NO, une dans la plaine du Dadou, une autre au sud-est dans les basses collines de Lautrec. La commune a gagné 200 hab. (+48%) depuis 1999. Saint-Genest-de-Contest (310 Saint-Genestais, 1 371 ha dont 150 de bois), 7 km au nord de Lautrec, a une meunerie des Moulins du Dadou (groupe Soufflet, 45 sal.) et 40 hab. de plus qu’en 1999. La commune s’est d’abord nommée Lamatinié, puis a changé de nom en absorbant Le Laux en 1829. Le finage est limité au nord par le cours du Dadou, au SE par celui du Lézert, qui ensuite le traverse et rejoint le Dadou à l’angle NO. La voie verte emprunte sa basse vallée à l’ouest. Vénès (810 Vénessiens, 2 742 ha dont 235 de bois), dans la plaine à 6 km ENE de Lautrec, aux sources du Lézert, a un château néogothique du 19e s. à tours anciennes, et 220 hab. de plus qu’en 1999 (+37%). La D612 traverse le village entre Réalmont et Castres. Au nord, le finage est bordé par le cours du Dadou, tout près de Réalmont. Peyregoux (120 Peyregousins, 450 ha), 6 km à l’est de Lautrec dans la plaine, est une petite commune sans village, traversée par le Bagas; elle a une maison familiale rurale. Montpinier (200 Montpiniérois, 760 ha), 6 km SE de Lautrec dans la dépression marneuse, a un habitat tout aussi dispersé; château ruiné sur une butte, mairie sur une autre basse butte, voisine de celle de Laboulbène. Laboulbène (140 Boulbenois, 465 ha), 7 km SE de Lautrec, au nom de sol caractéristique, est juste au sud de Montpinier. Jonquières (460 Jonquiérois, 1 220 ha), 7 km SSO de Lautrec, 12 km ONO de Castres, est dans la même plaine, entre le Bagas au nord et l’Aucos au sud. Son village, à l’ouest, se divise en quatre ou cinq hameaux; château de Braconnac au NE. Elle s’est nommée Gibrondes jusqu’en 1887 puis a changé de nom, Gibrondes n’étant plus qu’un petit hameau à l’est. Carbes (240 Carbais, 740 ha), 9 km ONO de Castres, n’a pas de village; étang de 16 ha au sud sur le cours de l’Aybes, partagé avec Fréjeville et Castres; +50 hab. depuis 1999. Fréjeville (670 Fréjevillois, 948 ha), 10 km à l’ouest de Castres au milieu d’une grande boucle de l’Agout, a une nécropole de l’âge du Fer (8e-6e s. avant notre ère); butte avec panorama au NO au-dessus de l’Agout; transports Tarn Sud (25 sal.) et Traxmat (20 sal.). La D112 passe au nord du finage, où est le petit lac de barrage de la Teulétié commun avec Carbes. La population s’est accrue de 170 hab. depuis 1999 (+35%). Vielmur-sur-Agout (1 540 Vielmurois, 1 161 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn à 14 km ONO de Castres, sur la rive droite de l’Agout, et à 11 km SSO de Lautrec. Le village conserve des restes (18e s.) d’une abbaye bénédictine et a un collège public, un camping. La voie ferrée longe le village côté nord, la D112 traverse plus au nord le finage, que l’Agout borde au sud. La population croît depuis 1931 où elle était descendue à 750 hab., contre près de 1 200 en 1851. Elle a augmenté de 460 hab. (+44%) depuis 1999. Guitalens-l’Albarède (910 Guitalensois, 936 ha), 15 km SO de Lautrec, 5 km ONO de Vielmur, est dans la plaine de l’Agout en aval de Vielmur, associant, depuis une fusion de 2007, Guitalens rive gauche à Lalbarède rive droite, qui a la mairie et un château des 15e-16e s. avec parc; gravière (Jougla, 20 sal.). Nombreux étangs d’anciennes gravières, surtout à Guitalens, dont le finage monte au sud sur les collines du Terrefort. Guitalens avait 350 hab. en 1999, Lalbarède 270; la population a donc augmenté de 290 hab. depuis (+47%). Cuq (500 Cuquois, 1 499 ha dont 206 de bois), juste au nord de Vielmur à 8 km SSO de Lautrec, est sur la côte du Terrefort, qui dessine un promontoire au-dessus du Bagas et de la plaine de l’Agout; mais sous le château il n’y a pas de vrai village, l’habitat se dispersant entre plaine et collines. Au NO sur le relief, Cuq a trois des six éoliennes d’un parc partagé avec Serviès (turbines Vestas de 2MW chacune), à l’allemand ABOWind. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999. Serviès (650 Serviessois, 1 280 ha dont 271 de bois), 14 km SO de Lautrec, a son village sur la rive droite concave d’un méandre accusé de l’Agout, frôlé par la voie ferrée; grand étang de gravière (21 ha) à l’ouest. Le finage monte au nord sur les collines du Terrefort, où sont au NE les trois autres éoliennes du parc de Cuq-Serviès. La commune accueille un camping et une maison de retraite (Ehpad le Pré Fleuri, 65 sal.) et a gagné 130 hab. (un quart) depuis 1999. Serviès est le siège de la communauté de communes du Lautrécois-Pays d’Agout. Moulayrès (200 Moulayrésois, 885 ha dont 162 de bois), 11 km à l’ouest de Lautrec, disperse ses maisons dans les collines du Terrefort aux sources du Lézert, qui descend vers l’Agout. Missècle (100 Misseclois, 577 ha), 14 km à l’ouest de Lautrec, juste au sud de Graulhet, a un habitat tout aussi épars, entre les vallées du Léou au sud et de l’Assou au nord. Cabanès (290 Cabanessois, 886 ha dont 227 de bois), 5 km SO de Graulhet, a son petit village au bord de l’Assou, rive gauche, qui limite le finage au nord, le Léou le bordant au sud-est. Le relief atteint 334 m sur la crête de Terrefort qui les sépare. La commune n’avait pas 160 hab. en 1999 et sa population a donc augmenté de 83%. Fiac (940 Fiacois, 2 500 ha dont 253 de bois), 7 km à l’est de Lavaur, a son village perché sur une colline du Terrefort et occupe une large part des collines du Vaurais au nord de l’Agout; elle y compta jusqu’à 1 500 hab., avant de se dépeupler; mais elle a repris 230 hab. depuis 1999 (+32%). Le finage est limité au sud par l’Agout, que longe la voie ferrée, et traversé au nord par l’Assou. Il comprend le gros hameau de Brasis au SE, face à Viterbe, suivi d’un golf dans la plaine, à 5 km SE du village, parmi des étangs; négoce agricole de la RAGT (20 sal.), charpentes Pierre et Bois (25 sal.). Viterbe (370 Viterbois, 651 ha) est à 10 km ESE de Lavaur sur la rive gauche de l’Agout à 5 km ONO de Damiatte. Le finage se limite à la plaine de l’Agout, que longe au sud la D112; +110 hab. depuis 1999 (+42%). Teyssode (390 Teyssodais, 2 288 ha dont 217 de bois), 12 km ESE de Lautrec, juche son village sur une butte du Terrefort et disperse le reste de son habitat dans les collines; elle y ajoute une fraction de l’étroite plaine de rive gauche de l’Agout, qui limite le finage au nord; +50 hab. depuis 1999. Pratviel (90 Pratviellois, 711 ha), 9 km SE de Lavaur, est une petite commune sans village dans le Terrefort. Magrin (140 Magrinois, 807 ha), 14 km SE de Lavaur, d’habitat tout dispersé, est connue pour son château des 13e et 16e s., assez austère d’allure mais associé à un ancien moulin pastelier et qui propose spectacles et expositions sur le pastel. Prades (140 Pradéens, 524 ha) est à 5 km au sud de Saint-Paul-Cap-de-Joux, dans les collines du Terrefort. Saint-Paul-Cap-de-Joux (1 130 Saint-Paulais, 1 701 ha dont 204 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn à 24 km ONO de Castres sur la rive gauche de l’Agout et la route de Montauban. Elle était seulement Saint-Paul jusqu’en 1891. Le finage, limité au nord par l’Agout, atteint à l’est la vallée de Guibaud qui le sépare de Guitalens. La population a augmenté de 150 hab. depuis 1999; fabrique de vêtements féminins SGP Hublot (25 sal.); le château Haut a un jardin d’agrément. La D112 traverse le bourg, qui ne forme qu’une agglomération avec Damiatte. Damiatte (1 040 damiattois, 3 178 ha dont 835 de bois), 20 km OSO de Lautrec 15 km ESE de Lavaur, est une bastide de 1295 sur la rive droite de l’Agout, qui porte le nom de l’égyptienne Damiette, importé des croisades. Elle a une gare et une briqueterie Imerys (30 sal.), des étangs d’anciennes gravières à l’ouest avec camping et base de loisirs. Le Léou borde le finage à l’ouest jusqu’à son confluent avec l’Agout. Le Lézert le traverse à l’est et atteint l’Agout un peu en amont du bourg. Le finage comprend une partie de la plaine de l’Agout, d’une ancienne terrasse, et des collines du Terrefort. La population a diminué de moitié depuis le milieu du 19e s., mais a repris un peu récemment, gagnant 260 hab. depuis 1999 (+33%). |