Val 81 ' communauté de communes du Tarn, au NE, associant 19 communes, 5 600 hab. sur 25 700 ha. Le siège est à Valence-d’Albigeois. Aucune commune n’atteint 2 000 hab. Valence-d’Albigeois (1 350 Valencinois, 2 047 ha dont 224 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn dans l’arrondissement d’Albi, 28 km ENE de la préfecture sur le plateau du Ségala. C’est une bastide de 1280, fondée pour le roi par le sénéchal de Toulouse (Eustache de Beaumarchais), sur le plateau à 480 m et avec un plan régulier reconnaissable. Elle a un collège public, un centre de réadaptation pour personnes âgées de la Mutualité du Tarn (80 sal.), voyages Massol (25 sal.), une petite entreprise de peinture (Trujillo, 30 sal.), un camping avec un petit étang. La D903 sert de grand-rue dans l’axe même de la bastide. Le finage est bordé au nord par le Boutescure, au sud par le Loup. Valence, qui n’est «d’Albigeois» que depuis 1892, a eu 1 900 hab. en 1881 mais ne perd plus d’habitants depuis 1962; elle en a même gagné 180 depuis 1999. Padiès (200 Padiessois, 1 469 ha dont 286 de bois), 6 km NO de Valence, à 475 m sur le plateau, a son finage borné au nord et à l’ouest par le Cérou, au sud par le Boutescure. Tous deux confluent dans le lac de barrage de Saint-Géraud qu’ils alimentent et qui est partagé avec Crespin et Andouque. L’habitat est totalement dispersé; la mairie est au lieu-dit la Salle au centre du finage. Lacapelle-Pinet (80 hab., 815 ha dont 172 de bois), 11 km NO de Valence, a un tout petit village à la limite ouest de son finage, qui est borné au sud et à l’est par la profonde vallée du Cérou, et atteint à la pointe sud l’extrémité amont du lac de Saint-Géraud. Lédas-et-Penthiès (150 Lédassois, 1 253 ha dont 144 de bois), 9 km NNO de Valence, a un finage étiré du NO au SE, traversé par le Cérou et borné au sud par le Farruel, affluent de gauche du Cérou. L’habitat dispersé ne laisse au centre qu’une esquisse de village à 480 m sur le plateau au site de Lédas; Penthiès est un lieu-dit avec ruines plus au sud, au fond du Cérou; leur réunion est des années 1790. Faussergues (150 hab., 1 484 ha), 5 km ENE de Valence, a un très petit village à 528 m, au-dessus de la vallée du Boutescure, qui traverse le finage. Le Farruel fixe la limite au nord. La commune est limitrophe de l’Aveyron à l’est. Le Dourn (120 Dournais, 932 ha dont 185 de bois), 7 km à l’est de Valence, également en limite de département, se divise en plusieurs petits hameaux. Celui du Dourn est un peu au nord, la mairie est à Albignac. La vallée du Gaycre, petit affluent direct du Tarn, sert de limite au sud. Fraissines (90 Fraissinois, 634 ha dont 162 de bois), 18 km SE de Valence, également à la limite de l’Aveyron au sud-est des précédentes, est bordée à l’est et au sud par la vallée encaissée du Tarn. Le hameau de Fraissines est sur un replat dans un petit cirque au-dessus de la rivière., mais la mairie est au hameau de Fontvieille sur le plateau à 525 m. Trèbas (420 Trébassiens, 567 ha dont 164 de bois), 21 km SE de Valence, 11 km ENE d’Alban, est dans le fond de la vallée du Tarn, rive droite, un peu en aval du confluent du Rance. Le finage monte au nord dans un relief accidenté; on y a exploité des mines depuis l’antiquité, et plus tard du spath-fluor, dont l’extraction a cessé dans les années 1980, l’usine de conditionnement fermant en 1995. Néanmoins, la commune a gagné 70 hab. depuis 1999; un camping. Cadix (240 Cadixois, 1 813 ha dont 415 de bois), 15 km SE de Valence, a un centre minimal sur le plateau à 485 m, et un finage très accidenté au sud par les vallons descendant vers le Tarn. Le territoire atteint au sud la rive droite du Tarn; le hameau de Gaycre se perche à l’angle sud-ouest, au-dessus du confluent du Tarn et du Gaycre, dont le ravin sinueux fixe la limite occidentale et septentrionale de la commune. Gaycre est une ancienne commune, absorbée en 1835 en même temps que Saint-Pierre-de-Lasserre, à l’opposé tout au nord, dont ne reste qu’un maigre hameau. Saint-Michel-Labadié (90 hab., 978 ha dont 304 de bois), 6 km SE de Valence, a un village minimal en promontoire au sud-est au-dessus de la vallée encaissée du Moulin de Trouche, qui fixe la limite sud-est du finage. Celui-ci s’étire en queue vers le SO, sur une longue échine dominant à l’ouest la vallée du Loup et portant le petit hameau de Serméja (la crête du milieu). Au NO, le finage touche aux maisons de Valence-d’Albigeois et la D903 y fait une brève incursion. Assac (150 Assacois, 1 506 ha dont 337 de bois), 12 km SE de Valence, a son village à 451 m sur le plateau, au-dessus du ravin du Gaycre. Le finage atteint au sud sur 1 600 m la rive droite du Tarn, suivie par la petite D700; une carrière est exploitée dans le profond vallon de la Cayrelié, avec une usine aux Estreillous au bord de la rivière. Courris (83 Cariols, 942 ha dont 339 de bois), 15 km au sud de Valence, est bordée au sud par cinq méandres encaissés du Tarn. Le plus méridional et le plus curieux n’a qu’un pédoncule étroit, sur lequel est juché le village et sous lequel le D700 passe en tunnel. Le plus occidental correspond au fameux site d’Ambialet. Le profond ravin de la Broncarié, issu de la réunion du Loup et du Moulin de Trouche, limite le finage à l’ouest. La mairie est isolée sur le plateau tout en haut du versant raide du Tarn et reliée au village par une route en lacets qui passe au petit hameau perché de Vernajou. Saint-Cirgue (210 Saint-Cirguois, 1 870 ha dont 474 de bois), 7 km SSO de Valence, a son petit village à 430 m sur une échine de plateau entre le méandre d’Ambialet au SE et le profond ravin d’Aygou au NO, qui se termine au-dessus de sa confluence avec le Tarn. Le finage s’élargit un peu sur le plateau au nord. La D74 passe près du village et dévale ensuite le versant raide du Tarn en direction d’Ambialet, passant sous le hameau perché en éperon de Roxis; camping et nautisme sur la rive droite du Tarn à la Moulinquié, au pont d’Ambialet. Sérénac (480 Sérénacois, 1 702 ha dont 681 de bois), 12 km SO de Valence, est un autre village de plateau à 395 m, mais bien plus étoffé que les précédents. Au NO, le finage est borné par le Lézert et contient la forêt domaniale de Sérénac (230 ha), où a été aménagé un parc de loisirs. Le ravin de l’Aygou borne la commune à l’est. Au sud, le finage atteint la rive droite du Tarn encaissé, suivie par la D700, entre les deux confluents de l’Aygou et du Lézert. Ce dernier offre la particularité d’une butte ovale, témoin d’un ancien méandre du Tarn recoupé et abandonné. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999 (+45%); gros ehpad de la Méridienne au village. Crespinet (170 Crespinetois, 915 ha dont 331 de bois), 14 km SO de Valence, disperse ses maisons sur le plateau. Le Tarn borde le finage au sud par deux grands méandres encaissés et resserrés, face à Marsal, longés par la D700. Le profond ravin du Lézert fixe la limite occidentale et septentrionale de la commune. Saint-Grégoire (480 hab., 1 275 ha dont 309 de bois), 20 km OSO de Valence, 13 km ENE d’Albi, est sur le plateau à 330 m; camping au NE. Son finage, bordé à l’est par le ravin du Lézert, occupe au sud un grand méandre du Tarn, qu’enveloppe en partie au sud-ouest la commune de Saint-Juéry. La proximité de l’agglomération d’Albi explique la croissance récente de la population: +150 hab. depuis 1999 (+45%). Saussenac (590 Saussenacois, 1 739 ha dont 157 de bois), 15 km OSO de Valence et 17 km NE d’Albi, sur le bas plateau du ségala, a son village sur une croupe à l’est du finage, que la D903 traverse un peu à l’ouest. Au NE, panorama avec table d’orientation au Puy Saint-Georges (507 m). La commune a gagné 170 hab. depuis 1999 (+33%). Andouque (410 Andouguois, 2 621 ha dont 527 de bois), 12 km à l’ouest de Valence, a un finage étendu au dessin compliqué et à l’habitat très dispersé. La mairie est au NE, au hameau de Ligots à 447 m. Ce site domine la vallée encaissée du Cérou, qui marque la limite nord du finage depuis la création de la commune de Crespin au nord en 1905. Juste au NE, le Cérou a reçu le barrage de Saint-Géraud, qui retient un plan d’eau de 4 km de long et 70 ha de surface, partagé avec Crespin, Padiès et même Lacapelle-Pinet. À l’est du barrage, le territoire de Saint-Géraud forme une quasi-enclave, d’environ 380 ha, qui n’est reliée au reste de la commune que par un étroit goulet et qui est bornée au nord par le vallon du Boutescure, à présent sous les eaux du lac. Au sud-est, le finage atteint le cours du Lézert, au sud-ouest celui de son affluent le Guilhou; entre les deux se voit le hameau d’Énergues. Saint-Julien-Gaulène (220 hab., 1 184 ha dont 215 de bois), 9 km SO de Valence, a un habitat dispersé sur le bas plateau du ségala entre le Lézert et l’Aygou. La mairie est au sud à Saint-Julien; au nord, hameaux de Gaulène et Roumégoux. La commune s’est d’abord nommée Sant-Julien-de-Pradoux puis a changé de nom en 1834 à la faveur d’une fusion. |