Deux-Rives (communauté de communes des)

'

Highslide JS

groupement intercommunal du Tarn-et-Garonne rassemblant 28 communes alentour de Valence et Auvillar, de part et d’autre de la Garonne; elle siège à Valence, seule à dépasser 2 000 hab.; 18 700 hab., 34 000 ha.

Golfech (1 010 Golfechois, 972 ha) est à 2 km à l’ouest de Valence près de la Garonne, rive droite et sa population augmente (+270 hab. depuis 1999, +40%). La bourgade est traversée au nord par le Canal latéral et la voie ferrée, au centre par la D813, et au sud par le large canal de Golfech, long de 13 km, ouvert pour la centrale nucléaire qui a été mise en service en 1990 et doublée en 1993, avec deux fois 1 300 MW de puissance; elle emploie près de 600 personnes et occupe 260 ha au bord du fleuve; stores et volets Futurol (50 sal.), isolation thermique Kaeffer Warner (65 sal.). La Barguelonne limite le finage au nord et à l’ouest. Au sud-est, entre Garonne et canal de Golfech, des vergers et quelques hameaux, le principal étant Labaquère.

Lamagistère (1 170 Magistériens, 910 ha) s’étire sur la rive droite de la Garonne, 4 km à l’ouest de Valence. Son peuplement n’a guère profité de la centrale: il stagne depuis 1920. Le Canal latéral à la Garonne est flanqué du Lac Bleu de Bergon (11 ha), avec base de loisirs; d’autres étangs sont issus de gravières; vergers à l’ouest. Les limites nord et ouest de la commune sont celles du Lot-et-Garonne. Au nord, la butte de Clermont-Soubiran domine le paysage.

Deux communes se partagent la plaine de rive gauche.

Donzac (1 050 Donzacais, 1 317 ha) est à 6 km OSO de Valence, face à Lamagistère et à la centrale nucléaire de Golfech. Le village réunit cave coopérative avec vins des côtes du Brulhois, musée de la vigne et du vin, musée-conservatoire de la ruralité et des métiers d’autrefois. Donzac a reçu le gros poste d’interconnexion électrique de la centrale de Golfech. Au sud, le finage atteint l’autoroute A62 et monte un peu sur les collines. Il se partage entre vignes, vergers (200 ha de cultures permanentes) et grande culture. La population croît depuis 1954 (490 hab.) et s’est élevée de 240 hab. après1999 (+30%).

Dunes (1 230 Dunois, 2 319 ha dont 263 de bois), 5 km au SO de Donzac sur la terrasse, est la commune la plus occidentale du Tarn-et-Garonne. C’est une ancienne bastide anglaise de 1269, autour d’une belle place centrale à couverts et des halles, perchée sur le coteau que longe le petit Métau. Celui-ci conflue au NO avec l’Auroure, qui fixe la limite occidentale de la commune et du département, Dunes étant à la fois limitrophe du Gers et du Lot-et-Garonne. L’A62 traverse le finage, sans accès mais avec une double aire de repos au sud-est. La commune a aussi vignes et vergers (250 ha de cultures permanentes) et une fabrique d’objets en bois et liège Services Bois (85 sal.). La population, qui avait dépassé 1 300 hab. dans les années 1840 mais n’était plus que de 710 hab. en 1975, a augmenté de 330 hab. (+37%) depuis 1999.

Sistels (220 Sistelois, 1 357 ha dont 250 de bois), 13 km SO de Valence, est sur une pouge dominant la petite vallée du Métau, assortie de deux lacs collinaires dont celui de la Cajelauque (30 ha) sous le village. La commune est limitrophe du Gers à l’ouest et au sud. La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999 (+57%).

Saint-Cirice (160 Saint-Ciriçois, 892 ha), 11 km au sud de Valence, a un minuscule village au pied du versant gauche de l’Arrats, dont le cours fixe la limite orientale du finage; celui-ci est traversé au nord par l’A62.

Saint-Loup (520 Saint-Loupains, 1 421 ha dont 221 de bois), 5 km SSO de Valence, est au bas du versant gauche de l’Arrats, qui rejoint la Garonne juste au NO du village, face à la centrale nucléaire de Golfech. Le finage est borné au nord par la Garonne sur 5 km et empiète même sur la rive droite au pont de Mondou, emprunté par la D963 qui longe ensuite le versant droit de l’Arrats. Une extension vers le sud accueille l’échangeur à péage D953-A62 (n°8). La commune abrite quelques entreprises, dont la menuiserie Futurol (stores, 50 sal.), les coques de piscines Lea (25 sal.). Elle a gagné 150 hab. (+41%) depuis 1999.

Auvillar (970 Auvillarais, 1 560 ha dont 187 de bois), 6 km SSE de Valence, est un ancien chef-lieu de canton du Tarn-et-Garonne, 18 km à l’ouest de de Castelsarrasin. Le village, sur une terrasse de la Garonne, est en belvédère sur la rive gauche du fleuve; une place triangulaire à arcades y entoure une halle circulaire reconstruite en 1828, et Auvillar est classé parmi les «plus beaux villages de France» et les «villages de charme»; tour de l’horloge, musée de la batellerie. Son finage, bordé à l’est par le Camuson, atteint au SO le cours de l’Arrats; il est traversé par l’A62. La commune s’est fortement dépeuplée de 1820 (2 500 hab.) à 1936 (820) et s’est ensuite à peu près stabilisée, avant une modeste croissance récente (+50 hab. depuis 1999).

Bardigues (300 Bardiguais, 1 167 ha dont 240 de bois), 10 km au sud de Valence, est traversée par le Camuson et déploie son finage sur une ancienne terrasse garonnaise; château de la Motte au village; +80 hab. depuis 1999 (+36%).

Mansonville (290 Mansonvillois, 1 545 ha dont 180 de bois), 15 km SSO de Valence, se tient sur un promontoire du versant droit de l’Arrats. Le finage, limitrophe du Gers, contient une petite partie à l’ouest de l’Arrats et l’essentiel à l’est, où il atteint le cours du Camuson.

Saint-Michel (250 Saint-Michelois, 1 341 ha dont 155 de bois), 14 km SE de Valence, se tient sur le versant gauche de l’Ayroux sur la grande terrasse de la Garonne, en partie viticole. Le finage est traversé par l’A62 au nord, où il descend sur la basse terrasse, sans toutefois atteindre la plaine de la Garonne sauf sur une étroite bande au NO sous le château de Candes; il est bordé à l’ouest par le Camuson.

Le Pin (130 Pinois, 471 ha), 15 km SE de Valence, est de l’autre côté de l’Ayroux sur la terrasse. Le village est assorti du gros château Saint-Roch, construit en 1860 dans un surprenant mélange de styles, au sein d’un parc de 16 ha. Peu étendu au sud, le finage l’est davantage sur la basse terrasse, qui porte des vergers.

Merles (220 Merlois, 702 ha), 12 km ESE de Valence, est sur la basse terrasse de la Garonne, sur le versant gauche de l’Ayroux, dont le cours se détourne brusquement vers l’ouest à son arrivée dans la plaine de la Garonne, en suivant le talus de terrasse jusqu’à Auvillar. Le finage se partage entre basse terrasse et plaine et déborde au NO sur la rive droite du fleuve, avec des étangs de gravières à l’ouest. L’A62 le traverse à l’extrême sud.

Espalais (400 Espalaisiens, 787 ha dont 160 de bois), 5 km SSE de Valence, est au bord de la Garonne face à Auvillar; golf, château du 19e s. Le finage est très étiré le long de la Garonne, assorti d’étangs de gravières (14 et 13 ha) et d’une annexe de 250 ha sur la rive gauche de la Garonne en amont, longée par l’Ayroux et elle-même assortie de l’étang de Bayne (30 ha en deux parties). La commune a gagné 120 hab. (+41%) depuis 1999.

Malause (1 180 Malausois, 1 190 ha dont 201 de bois), 7 km ESE de Valence, est au bord du Canal latéral, de la N113 (D813) et de la voie ferrée (gare) à l’endroit où la Garonne quitte le coteau du Bas-Quercy; barrage sur la Garonne et canal de dérivation vers la centrale de Golfech. La moitié du finage au NE est dans les fortes collines du Moissagais; horticulture Lannes (30 sal.), travaux publics Eiffage (55 sal.). La commune a gagné 290 hab. depuis 1999 (+33%) mais n’a pas encore retrouvé la cote de 1831 (1 230 hab.).

Pommevic (560 Pommevicois, 575 ha), 4 km ESE de Valence au bord du canal et de la N113, est entièrement dans la plaine alluviale. Elle est traversée en son milieu par le canal latéral et le large canal de Golfech; étangs de gravières au sud. La population s’est accrue de 120 hab. depuis 1999 (+27%); centre d’aide par le travail, métallerie des Armatures d’Aquitaine (Fimurex, 85 sal.), transports de personnes Navettes et Voyages (40 sal.).

Goudourville (990 Goudourvillois, 1 127 ha), 3 km à l’est de Valence, a son petit village dans un vallon à la sortie des collines entre Garonne et Barguelonne. Le reste de l’habitat se disperse sur les routes de la plaine, le principal hameau étant Lalande au nord sur la D953. La Barguelonne fixe la limite nord du finage, que traversent au sud les deux canaux et les voies de circulation. Un assez gros château du 12e s. a été réaménagé au 17e (hôtellerie); institut médico-éducatif; la commune a gagné 140 hab. depuis 1999.

Saint-Vincent-Lespinasse (260 Saint-Vincenois, 944 ha), 6 km ENE de Valence, a son finage entièrement dans les collines, en deux ailes inégales, la plus étendue étant à l’ouest avec le village, perché sur une crête. La Soudèze le traverse et le borde au sud, la Barguelonne le limite au nord; +50 hab. depuis 1999.

Saint-Paul-d’Espis (600 Saint-Paulais, 2 607 ha dont 285 de bois), 9 km NE de Valence a un vaste finage dans les collines et un habitat très dispersé. Le centre est à l’ouest, au pied du versant gauche de la Barguelonne, dont le cours limite le finage au nord. La vallée de la Soudèze traverse tout le territoire, dominée au centre-nord par le site de Saint-Jean-de-Cornac, tandis que Piac, sur une échine au centre-sud-est, témoigne d’un autre ancien centre communal — ces deux unités ayant été réunies à Saint-Paul dans les années 1790 et 1800. Quelques châteaux discrets se dispersent aussi. La commune a 60 hab. de moins qu’en 1999.

Castelsagrat (590 Castelsagratois, 2 250 ha dont 194 de bois), 14 km NNE de Valence, est une bastide de 1270, perchée sur un éperon du versant droit de la Séoune, avec une belle place à arcades; retable signalé dans l’église. Le finage atteint au nord la Séoune, au SE la Barguelonne, que suit la D953; une queue sinueuse prolonge le territoire vers le sud-ouest jusqu’au petit château du Sap. La commune avait atteint 1 350 hab. en 1841. Elle a regagné 70 hab. depuis 1999.

Montjoi (170 Montjoviens, 1 467 ha dont 198 de bois), 15 km au nord de Valence est également une bastide perchée, créée en 1268, avec d’anciennes maisons à pans de bois et encorbellements; elle eut 900 hab. en 1800, moitié moins vers 1900. Le finage est en trois parties, la principale dans les collines au nord de la Séoune, la médiane correspondant à la vallée relativement large de la Séoune, la troisième sur le plateau au sud, où le château d’Andas est juché sur un éperon du versant gauche de la Séoune. Au NO, un lac collinaire de 12 ha barre la vallée encaissée du Merret, partagée avec Saint-Maurin (Lot-et-Garonne).

Perville (140 Pervillois, 927 ha), 14 km NNO de Valence, également en limite départementale, a un village de crête au sud de la Séoune et un habitat dispersé sur les collines.

Saint-Clair (280 Saint-Clairois, 835 ha), 12 km NNE de Valence, est longée au sud par la Barguelonne, suivie par la D953; le très petit village est tout au nord dans les collines.

Gasques (420 Gasquais, 1 343 ha), 9 km NNE de Valence, est traversée par le Carretou, qui rejoint la Barguelonne au sud. Le petit village est au NE sur un promontoire; à l’angle SO, une file de maisons est au pied du coteau droit de la Barguelonne.

Trois communes hors du Tarn-et-Garonne sont membres des Deux Rives. Deux sont en Lot-et-Garonne au nord de Lamagistère: Clermont-Soubiran (390 Clermontois, 1 039 ha), à 6 km ONO de Valence sur le coteau droit de la Garonne; Grayssas (130 hab., 937 ha) au nord de Clermont. La troisième est dans le Gers: Saint-Antoine (210 Saint-Antonins, 980 ha,) 14 km SSO de Valence, entre Sistels et Mansonville.