' intercommunalité du Tarn-et-Garonne associant 11 communes et 11 000 hab. sur 26 300 ha, avec pour siège Lafrançaise, seule à dépasser 2 000 hab. Son territoire se partage entre la plaine du Tarn et les collines du Bas-Quercy. Barry-d’Islemade (950 Barriens, 1 135 ha), 7 km au sud de Lafrançaise, 17 km NO de Montauban, est dans la plaine à l’ouest du Tarn. La commune résulte de la fusion en 1831 d’un ancien faubourg (barry) de Villemade (commune de l’agglomération de Montauban) sur la rive gauche, et du village de Vintilhac au nord, sur le rebord de la basse terrasse juste au sud de Meauzac. La mairie est à Vintilhac, tandis que sur la rive du Tarn s’espacent des maisons isolées, formant les petits hameaux de Payrol au SE et Villeneuve au NE; quelques étangs de sablières. La population a augmenté de 370 hab. depuis 1999 (+64%). Meauzac (1 370 Meauzacois, 1 177 ha dont 180 de bois), 5 km au sud de Lafrançaise occupe l’intérieur de la grande boucle du Tarn après son confluent avec l’Aveyron, et a 470 hab. de plus qu’en 1999 (+52%), et 21 ha de vignes. Le village est sur le rebord oriental de la basse terrasse, mais l’habitat s’est largement diffusé sur celle-ci; pont de la D45 vers Lafrançaise. Labastide-du-Temple (1 170 Bastidiens, 1 092 ha), 9 km SO de Lafrançaise au bord de la terrasse, est une fondation des templiers de 1260, sur un site déjà occupé; beau lavoir du 19e s., mécanique Almeca (30 sal.), nettoyage TPS (30 sal.). La population a augmenté de 360 hab. depuis 1999 (+44%); elle a 47 ha de vignes. Elle n’a qu’un court secteur de la rive gauche du Tarn au nord, mais s’étend vers le sud, où elle englobe plusieurs hameaux, dont Bontens au sud-ouest. Les Barthes (580 Barthais, 820 ha), 3 km en aval de Labastide, est proche de la rive gauche du Tarn et son finage occupe au nord la plus grande partie d’un méandre, couverte de vergers. Elle accueille les équipements aérauliques et frigorifiques Absoger (25 sal.). La population a 160 hab. de plus qu’en 1999 (+38%). Le reste de l’intercommunalité est au nord du Tarn, principalement en pays de collines. Montastruc (330 Montastrucois, 467 ha), 7 km ESE de Lafrançaise, aligne ses maisons au pied du coteau que frôle l’Aveyron; le hameau de Saint-Pierre-de-Campredon est sur la rive de l’Aveyron un peu plus au sud. Sur le relief, parmi d’autres habitats dispersés, Laroque Marés est ce qui reste d’une commune intégrée en 1795. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999 (+50%). Piquecos (430 Piquecosais, 779 ha dont 185 de bois), 9 km ESE de Lafrançaise, a son village perché en haut du coteau de l’Aveyron, avec une église du 14e s., proche d’un château du 15e; le hameau des Granges s’est développé à son pied. Le finage atteint à l’est le confluent du Gesse et de l’Aveyron, et s’étire vers le nord-ouest dans les collines, où se dispersent des habitats de crêtes. Une partie du finage, au sud-ouest, est dans la plaine de rive gauche. La commune a gagné 140 hab. depuis 1999 (+48%). L’Honor-de-Cos (1 600 Honorois, 3 207 ha dont 823 de bois), 12 km à l’est de Lafrançaise et 16 km au nord de Montauban, a un habitat très dispersé dans les collines. Le finage comprend au sud-est tout le bassin du Gesse, affluent local de l’Aveyron; au confluent, Loubéjac est le principal habitat, et la commune a une petite partie de la plaine de rive droite de l’Aveyron. Au NO, le drainage se fait vers le Lemboulas. Le hameau de Léribosc, où est la mairie, est sur la crête de partage. La commune a presque autant d’habitants qu’au 19e s. et croît même lentement depuis le creux des années 1930 (1 100 hab.); elle a augmenté de 250 hab. depuis 1999). Puycornet (740 Puycornetois, 2 746 ha dont 609 de bois), 11 km NE de Lafrançaise, disperse son habitat au sud du Lemboulas et n’a pas de village, même si la mairie et l’école, sur une crête centrale, ont attiré des constructions nouvelles au lieu-dit Gibiniargues; château de l’Isle au nord sur le coteau gauche du Lemboulas, hameau de Rouzet au NO au pied du même coteau sur la D20. Au SE, sur une crête que parcourt la D959, se signale le hameau de Saint-Romain. La commune avait atteint 1 300 hab. à son maximum du 19e s., s’est dépeuplée jusqu’en 1999 et a repris 210 hab. depuis (+40%). Vazerac (720 Vazeracais, 3 268 ha dont 485 de bois), 10 km NNE de Lafrançaise, a son village au bas du versant droit de la Lupte, affluent de droite du Lemboulas. Le Lemboulas fixe la limite méridionale de la commune et reçoit la Lupte à la pointe SO du finage. Celui-ci s’étend sur les collines entre les deux cours d’eau et, plus largement encore, au nord de la Lupte, où il se prolonge même d’une queue de 4 km le long du Lembous, qui atteint la limite départementale. Il contient au centre nord une enclave de Labarthe. La commune a eu jusqu’à 1 700 hab. au 19e s.; la population reste au même niveau depuis 1980. Labarthe (390 Labarthais, 2 324 ha dont 372 de bois), 15 km NE de Lafrançaise, limitrophe du Lot, n’a pas de village. Mairie et école sont en position assez centrale, sur le versant gauche de la Lupte, qui traverse tout le finage. À l’est, le finage est bordé par la haute vallée du Lemboulas. Une petite enclave ronde de 13 ha est en plein finage de Vazerac, au nord du village autour de la ferme de Blazy. Un écomusée avec ferme pédagogique est au sud, à Saint-Martin. La population a culminé à 1 200 hab. au 19e s.; elle a augmenté de 40 hab. depuis 1999. |