(2 970 Lafrançaisains, 5 082 ha dont 944 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Tarn-et-Garonne dans l’arrondissement de Montauban, 18 km au NO de la préfecture. Le bourg est perché au-dessus du coteau droit du Tarn; son nom et son plan sont ceux d’une bastide royale de 1274. Une «vallée des loisirs» a été aménagée avec un plan d’eau tout près du bourg: Lafrançaise est «station verte de vacances». Au nord, se voient les restes d’une ancienne abbaye dans la vallée du Lemboulas à Francour. La vallée du Lemboulas traverse tout le finage sur 8 km; gros hameau de Lunel sur la rive droite au NO. Au sud, la commune s’étend dans la plaine jusqu’au confluent du Tarn et de l’Aveyron, au SE; hameau de Saint-Maurice au pied du coteau. Vers l’aval, après cession du territoire de Lizac devenue indépendante en 1863, une enclave de Lafrançaise se trouve sur la rive gauche du Tarn entre Meauzac et Labastide-du-Temple (île Sénécal). La commune a des cultures fruitières et maraîchères, 90 ha de vignes, un négoce de fruits et légumes Les Jardins de Lafrançaise (35 sal.), l’entreprise d’électricité industrielle Fauché (150 sal.); un collège public. La population communale a varié entre 3 900 hab. (vers 1850) et 2 300 (1954); elle a gagné 210 hab. depuis 1999. Lafrançaise abrite à la Maison de l’Intercommunalité le siège de la communauté de communes des Coteaux et Plaines du Pays Lafrançaisain, qui groupe 11 communes (11 000 hab., 26 300 ha). La commune est aussi le bureau du nouveau canton Pays de Serres-Sud Quercy. |