' communauté d’agglomération du Var, associant 23 communes et 107 300 hab. sur 91 470 ha. Draguignan (siège), Les Arcs, Figanières, Flayosc, Lorgues, La Motte, Le Muy, Salernes, Trans-en-Provence et Vidauban ont plus de 2 000 hab. Sillans-la-Cascade (800 Sillanais, 2 017 ha dont 1 900 de bois) est à 28 km ONO de Draguignan, 6 km à l’ouest de Salernes; restes de remparts et du château médiéval en cours de restauration, beffroi, belle cascade sur la Bresque, qui a complété le nom de la commune en 1920; institut médico-éducatif. La population communale n’était que de 140 hab. entre 1936 et 1962; elle a augmenté de 320 hab. (deux tiers) après 1999. Saint-Antonin-du-Var (740 Antonais, 1 764 ha dont 1 000 de bois) est 19 km ONO de Draguignan, 9 km à l’ouest de Lorgues. La commune a été créée en 1954 à partir d’Entrecasteaux, avec 300 hab., et sa population a augmenté depuis, gagnant 260 hab. après 1999 (+54%). Les châteaux des Salgues et de Mentone sont au nord de la commune dans les garrigues, et ont des jardins protégés. Taradeau (1 820 Taradéens, 1 731 ha dont 1 150 de bois), 13 km SSO de Draguignan, est dans un renfoncement de la plaine de l’Argens, 4 km au nord de Vidauban; oppidum du Fort avec restes romains et bourg castral, chapelle romane (12e s.) et tour Taradel; sur le plateau au nord, châteaux de Rasque et de Selles, parc du château de Saint-Martin dans la plaine (18e-19e s.) avec spectacle Son et lumières. La N7 suit au sud la limite communale; la voie ferrée traverse le finage par une grande courbe au nord de l’Argens. Taradeau a 257 ha de vignes, une cave coopérative et des vins réputés. La commune n’avait pas 300 hab. en 1936, mais sa population croît depuis la guerre; elle n’a toutefois gagné que 180 hab. après 1999. Le taradel est en Provence le nerprun alaterne, arbrisseau dense à baies noires. Ampus (940 Ampusiens, 8 277 ha dont 3 270 de bois) a son village à 16 km au NO de Draguignan, à 630 m, et donne sur la Nartuby d’Ampus, qui rejoint la Nartuby dans les gorges de Châteaudouble. La partie nord de la commune est dans le camp de Canjuers, barrée par les trois crêtes est-ouest de la Cubrière au sud (1 131 m), de la Barjaude au centre (1 173 m) et de Lagne (ou Lagnes) au nord (1 108 m); ruines du château de Lagne. Un peu au nord du village, chapelle de Spéluque (11e s.); au sud, ruines du château de la Sigue. L’ancien bourg castral de Reynier est à l’extrême sud-est. Le petit canal de Fontigon, créé en 1497 sur 7 km et entretenu depuis, a servi à des moulins et lavoirs, et joue encore son rôle dans l’adduction d’eau et l’irrigation des terres agricoles. La population d’Ampus a dépassé 1 250 hab. entre 1830 et 1850, puis s’est effritée jusqu’à moins de 350 hab. en 1962; elle augmente depuis et a gagné 230 habitants après 1999 (+32%). Châteaudouble (490 Châteaudoublains, 4 091 ha dont 1 640 de bois) est à 10 km au NNO de Draguignan, son village perché à 550 m au-dessus des gorges de Châteaudouble creusées par la Nartuby. Son finage va jusqu’à l’Artuby à l’extrême nord; tour sarrasine (8e s.), ruines du château de la Garde; circuit du Plan d’Hiesse dans la garrigue (camp de Canjuers). Le village de Rebouillon est perché à la sortie des gorges; celles-ci cachent plusieurs grottes avec traces d’occupation préhistorique. La population communale avait atteint 1 000 hab. en 1861, puis était tombée à 190 en 1975; elle augmente depuis (+110 hab. après 1999). Montferrat (1 550 Montferratois, 3 401 ha dont 1 032 de bois) est à 15 km au nord de Draguignan. Le village, à 480 m d’altitude, domine la vallée de la Nartuby; cascade de Pierrepont. Au nord, le finage va jusqu’à la vallée de l’Artuby; château de Beaudron, bourgs castraux de Montferrat, d’Espérel et de Beaudron; coopérative oléicole. Le site de Mathurine (Village de Canjuers) est occupé par les installations principales du camp de Canjuers, dont l’espace construit s’étale sur 350 ha et que traverse la D955. La population locale était descendue à 180 hab. en 1962; elle est passée à 630 hab. en 1975, est restée à ce niveau jusqu’en 1999 puis est montée, en partie en raison de changements de définition de la population comptée à part, qui est celle du camp militaire. Callas (1 990 Callassiens, 4 926 ha dont 3 736 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 15 km au NNE de Draguignan. Le village est d’allure provençale, avec chapelles, placettes et rues en escalier. Callas fut jadis un gros bourg de plus de 2 000 hab., tombé à 540 hab. seulement en 1962; mais sa population augmente depuis et a gagné 590 hab. après 1999 (+42%); 300 emplacements de camping. Callas offre un festival de musique ancienne et abrite la clinique des Oliviers (Clinea, 65 sal., 80 lits); carrières Someca (25 sal.). La commune, où ne sont cultivés que 82 ha de vignes, s’étend très largement vers le sud-est, jusqu’au bois du Rouet où sont les ruines de la villa Bonnefoy; sources de l’Endre et cascade de Pennafort au sud, bourgs castraux de Pennafort au sud et de Siaï à l’est (11e s.); centre naturiste de la Haute Gardière. Claviers (730 Clavesiens, 1 590 ha dont 1 150 de bois), 16 km NE de Draguignan et 2 km à l’est de Callas, a un village perché, doté d’un jardin d’agrément, et conserve une allure médiévale au-dessus d’une petite plaine à vergers, avec 31 ha de vignes. Vers l’est, près du vallon du ruisseau de Méaulx, sont des restes du bourg castral de Méaulx (11e s.) et l’actuel château Méaulx. Claviers a gagné 190 hab. depuis 1999 (+35%); mais elle en eut 1 300 en 1831, et seulement 320 en 1962. Elle a aussi 310 résidences secondaires (45% des logements). Bargemon (1 360 Bargemonais, 3 514 ha dont 1 200 de bois) est à 17 km au NE de Draguignan; le village a des remparts, une tour sarrasine et quatre portes, des fontaines et lavoirs, un musée Honoré Camos (peintre, né à Vallauris, 1906-1991) dans une ancienne chapelle, avec diverses expositions. Le territoire est dominé par l’escarpement du Bel Homme au nord (1 032 m); bourg castral (11e s.) et château de Favas, château du Reclos. La commune a eu 1 900 hab. autour de 1840, 810 seulement en 1975. Elle a gagné 130 hab. après 1999, et affiche 440 résidences secondaires (35% des logements). Comps-sur-Artuby (350 Compsois, 6 349 ha dont 4 356 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 37 km au nord de de Draguignan. Le petit village est perché à 900 m et a une église en partie des 11e et 12e s., des chapelles dont une aux templiers, classée. La mention «sur Artuby» date de 1920. L’Artuby traverse la commune du nord au sud; en aval de Comps, il s’enfonce dans le plateau de Canjuers, dont le camp militaire englobe la moitié méridionale de la commune. Celle-ci est longée à l’est et au sud-est par la vallée encaissée de la Bruyère, qui coule vers le sud-ouest le long de la forêt de Duou et rejoint l’Artuby au hameau de Chardan. Le Jabron fait une petite incursion au nord-ouest de la commune, au hameau de Jabron; quelques traces du bourg castral de Castel-Boubon subsistent au nord. Le point culminant est à 1 152 m (butte de Chamay). La commune a eu plus de 900 hab. vers 1840 et encore en 1886; elle a connu son minimum à 200 hab. en 1975. Elle a gagné 70 hab. après 1999 et a autant de résidences secondaires (150) que de résidences principales, et autant de places de camping. Bargème (230 Bargémois, 2 795 ha dont 2 600 de bois), 40 km NNE de Draguignan, à 1 100 m, classé parmi les «plus beaux villages de France», a des restes d’enceinte et une porte, ainsi que des ruines castrales. Le relief s’y élève à 1 592 m à la montagne de Brouis, au nord-est; les petites gorges de l’Artuby longent la commune au nord-ouest, le camp de Canjuers mord sur sa partie méridionale. Bargème a eu 470 hab. en 1831, 60 seulement en 1975 et a gagné 110 hab. depuis, doublant presque. La Roque-Esclapon (260 Roquois, 2 698 ha dont 475 de bois), 43 km ENE de Draguignan à 960 m, est dominée au sud par la montagne de Malay (1 426 m) dans le camp de Canjuers, et atteint 1 715 m à la montagne de Lachens, lieu d’escalade et de vol libre à la pointe nord-est de la commune et point le plus élevé de tout le département. Le château et le hameau d’Esclapon, sous un ancien bourg castral du 11e s., sont à l’extrémité orientale de la commune, et ne sont accessibles que par l’est, à partir de Mons; +70 hab. depuis 1999. La Bastide (210 Bastidans, 1 176 ha dont 390 de bois), limitrophe des Alpes-Maritimes, est juste à 1 500 m au nord de La Roque-Esclapon, à 1 025 m d’altitude, et conserve des traces d’un bourg castral du 13e s. à 1 235 m; son finage est divisé en deux de part et d’autre du col de Clavel: le sud et le village donnent sur la Bruyère, le nord est bordé par l’Artuby. Le point culminant est à la montagne de Brouis. La population était descendue à 60 hab. de 1926 à 1954, remontée à 120 en 1999. |