' communauté d’agglomération du Var, associant 12 communes et 57 300 hab. sur 43 020 ha. Cogolin (siège), Cavalaire-sur-Mer, La Croix-Valmer, Gassin, Grimaud, Le Plan-de-la-Tour, Ramatuelle, Saint-Tropez, Sainte-Maxime dépassent 2 000 hab. Le golfe de Saint-Tropez est une grande échancrure de la côte des Maures, de 9 km de profondeur sur 3 de large à la hauteur de la ville éponyme; il correspond à un compartiment effondré du massif, qui se poursuit encore à l’ouest sur 4 ou 5 km, dans une plaine remblayés par les torrents descendant du massif et dont le principal est la Giscle. Le golfe attire depuis déjà longtemps les estivants, dont les trois principaux points d’attraction sont Saint-Tropez sur la rive méridionale, Sainte-Maxime en face et Port-Grimaud au fond. Leur attractivité est augmentée par le prestige des villages perchés environnants, Ramatuelle, Gassin, Cogolin et Grimaud. De nombreux terrains de camping ont pu s’y établir et se maintenir, mais l’urbanisation gagne aux abords du littoral, extrêmement encombré en saison. Rayol-Canadel-sur-Mer (680 Rayolais-Canadelliens, 683 ha dont 385 de bois) est à 18 km SSO de Cogolin et à 10 km à l’est du Lavandou. La commune n’est autonome que depuis 1949, quand elle a été détachée de La Môle, avec 370 hab. Sa population a culminé à 890 hab. en 1982 et diminue depuis; toutefois, la commune enregistrait plus de 1 100 résidences secondaires (76% des logements. Son territoire est petit, serré entre le cap Nègre, qui est à l’ouest mais hors du finage, et la pointe du Trésor au sud-est; il s’arrête à la première crête des Maures, que franchit une petite route au col du Canadel; beaux jardins botaniques du domaine du Rayol près du rivage, plages de Canadel à l’ouest et du Rayol au centre; hôtel Résidence la Praya (40 sal.). La Môle (1 490 Môlois, 4 528 ha dont 4 000 de bois) s’étend plus largement dans le massif des Maures et n’a pas d’accès à la mer. La Môle, rivière qui y reçoit la Verne et qui rejoint la Giscle à Cogolin, traverse toute la commune dans un ample bassin. Outre le parc nautique Niagara, un petit aérodrome dit de Sant-Tropez-La Mole (codes LTT et LFTZ) a trouvé place dans sa vallée, avec une piste bitumée de 1 070 m et l’aéroclub de la Côte des Maures et de Saint-Tropez; il a accueilli 4 000 passagers dont la moitié internationaux en 2019, 5 000 en 2022, 9 000 mouvements dont 2 300 commerciaux, 3 300 voyages privés, 3 300 locaux (aéroclub). Un château du 19e s. avec parc est à l’est du village; sur le relief au nord, ancien castrum et chapelle ruinée du 14e s. La Môle cultive 154 ha de vignes. Le nom s’écrivait jadis La Molle mais son orthographe a été changée en 1862. Réduite à 250 hab. après l’émancipation du Rayol, sa population augmente depuis; elle a gagné 690 hab. après 1999 (+86%). La Môle a très peu de résidences secondaires; un camping (Pachacaid, 40 sal.) de près de 400 places; fabrique de peinture Vassilec (150 sal.). La Garde-Freinet (1 890 Fraxinétains ou Gardois, 7 664 ha dont 6 000 de bois) est un village sur les hauteurs des Maures, 10 km au NO de Grimaud. «Station verte de vacances», il offre les ruines du fort Freinet, château du 13e s., un conservatoire du patrimoine, un musée de la colombophilie et des galeries d’art. Son territoire est entièrement dans le massif et boisé, souvent incendié. Il porte des traces des vieux bourgs castraux de la Mourre, au nord-est, et de Miraval, à l’ouest, et de plusieurs anciennes mines et carrières. Le relief monte à 636 m près du village au sud-ouest, à 673 m à la pointe occidentale de la commune. Celle-ci cultive 238 ha de vignes. Sa population est montée à 2 700 hab. en 1872, puis s’est réduite à 1 000 hab. en 1954; elle augmente lentement depuis (+230 hab. après 1999); La Garde-Freinet a aussi 740 résidences secondaires (41% des logements). |