' communauté de communes du Vaucluse associant 16 communes et 25 100 hab. sur 36 490 ha. La Tour-d’Aigues (siège), Cadenet et Villelaure dépassent 2 000 hab. La Bastidonne (900 Bastidonnais, 590 ha dont 217 de bois) est une petite commune coincée entre les larges finages de Pertuis et La Tour-d’Aigues; elle n’avait que 130 hab. en 1954; elle a gagné 210 hab. après 1999 (+30%). La commune compte 182 ha de vignes; le village, issu d’une création de bastide du 13e s., dite de Savaric, a des restes de son château fort et d’un prieuré du Réal des 12e et 17e s., où fonctionne un centre d’aide par le travail. Mirabeau (1 380 Mirabelains, 3 166 ha dont 1 591 de bois) est à 14 km à l’est de Pertuis; elle n’avait que 260 hab. en 1954, contre plus de 700 un siècle avant, et a gagné 460 hab. après 1999 (+50%). Le vieux village, orné d’un château fort, et qui fut érigé en 1685 en marquisat au profit d’Henri de Riquetti, grand-père du révolutionnaire, est à 2 km de la Durance, qui passe ici dans un défilé de Canteperdrix (ou clue de Mirabeau) où se faufile le faisceau de circulation; pont de Mirabeau (1935) remplaçant un pont suspendu de 1847, chapelle, château des 16e-18e s.; 186 ha de vignes. C’est là un lieu stratégique de l’aménagement de la Durance, proche de Cadarache et équipé de la centrale de Jouques et de la prise principale du canal de Provence, qui sont face à Mirabeau mais dans la commune bas-rhodanienne de Peyrolles-en-Provence. Grambois (1 260 Gramboisiens, 3 120 ha dont 1 869 de bois) est 12 km au NE de Pertuis, 6 km au NE de La Tour-d’Aigues. Elle a un «village de caractère du Vaucluse», tassé en rond, avec une église des 11e-13e s., des restes de remparts, un château des 16e et 18e s. La commune cultive 244 ha de vignes et a une cave coopérative, ainsi qu’une colonie de vacances; les châteaux Pradine et la Bauquière sont au nord et au nord-ouest, celui de Prévallon à l’est. Grambois avait 410 hab. en 1954 mais n’a gagné que 120 hab. depuis 1999. Beaumont-de-Pertuis (1 150 Beaumontais, 5 607 ha dont 3 274 de bois) est à 20 km ENE de Pertuis. La commune est limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence et des Bouches-du-Rhône. Son finage atteint au sud-est la Durance et sa plaine où passent l’autoroute A51, la N96 et la voie ferrée. Le village est au nord dans les collines, avec des restes d’enceinte et portes, et de deux prieurés de bénédictins des 12e et 17e s.; grotte de Saint-Eucher avec chapelle et jardin. La centrale électrique de Beaumont est sur le canal de la Durance, à la limite de Corbières et de Vinon. La commune a 271 ha de vignes. Elle se nommait simplement Beaumont jusqu’en 1953; elle avait à son minimum 490 hab. autour de 1960, contre plus de 1 100 un siècle avant, et a gagné 210 hab. après 1999 (+22%). La Bastide-des-Jourdans (1 710 Jordanois, 2 774 ha dont 1 656 de bois) est à 11 km NE de La Tour-d’Aigues au pied du Luberon, limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence. Le village a été fondé au 13e s. comme nouveau village fortifié et sert de centre de services local. La commune conserve des restes de château fort et d’enceinte, un beffroi à horloge et d’anciennes chapelles; elle cultive 72 ha de vignes et accueille la société de gardiennage Securis (40 sal.), ainsi qu’un centre d’apprentissage agricole forestier. La Bastide n’avait que 450 hab. dans l’entre-deux-guerres (920 vers 1860) et a gagné 660 hab. depuis 1999 (+63%). Vitrolles-en-Lubéron (170 Vitrollains, 1 615 ha dont 1 223 de bois) à 12 km NNE de La Tour-d’Aigues, limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence, se tient sur la retombée méridionale du Luberon dans un site accidenté. Elle n’a que 62 ha de vignes et conserve un château du 17e s., où fonctionna au 18e et au 19e s. une fabrique de purgatifs. Le village, après l’abandon de l’ancien site castral du Castelas, fut recréé en 1504; le nom de la commune fut Vitroles-d’Aigues, puis Vitroles jusqu’en 1996, avant d’opter pour un Luberon écrit à la parisienne, avec accent; elle n’avait que 50 hab. en 1968, contre 350 au début du 19e siècle; maçonnerie Actisols (20 sal.). Peypin-d’Aigues (690 Peypiniens, 1 736 ha dont 1 153 de bois) est à 9 km NNE de La Tour-d’Aigues au pied du Luberon, et limitrophe des Alpes-de-Haute-Provence. Elle cultive 148 ha de vignes; elle n’avait que 210 hab. autour de 1960 et en a gagné 210 depuis 1999 (+44%); ruines castrales, ancien moulin à vent. Le relief atteint 1 038 m à la limite nord au Coteau de la Combe. Saint-Martin-de-la-Brasque (830 Saint-Martinasques, 564 ha) est à 6 km au nord de La Tour-d’Aigues. La commune, rétablie seulement au 16e s. comme petite fondation seigneuriale, se limite à un étroit finage de plaine au pied du Luberon; ruines castrales du Castelas, bastide dite Maison de Langesse. La commune a 256 ha de vignes et une cave coopérative. Sa population croît aussi (250 hab. en 1954). La Motte-d’Aigues (1 410 Mottaiguois, 1 463 ha dont 677 de bois) est à 8 km NNO de La Tour-d’Aigues au pied du Luberon, mais s’est tenue à l’écart du Parc du Luberon, au sein duquel elle dessine une enclave. Le village fut jadis réputé place vaudoise et, comme tel, détruit lui aussi en 1545. L’étang de la Bonde a été créé par la Société du Canal de Provence pour l’irrigation. La commune n’avait pas 300 hab. dans les années 1950 et a crû assez rapidement après 1975, gagnant encore 380 hab. depuis 1999 (+35%). Cabrières-d’Aigues (970 Cabriérains, 1 896 ha dont 875 de bois) est à 10 km NNO de La Tour-d’Aigues. Le village, au pied du Luberon, est un ancien site vaudois dévasté et rasé en 1545. Le finage atteint 1 125 m sur la crête du Luberon au Mourre Nègre, à la limite de Cucuron. La commune n’avait que 300 hab. dans l’entre-deux-guerres et en a gagné 300 depuis 1999 (+45%); elle a 392 ha de vignes et une cave coopérative; restes du château fort du 13e s. Cucuron (1 800 Cucuronnais, 3 269 ha dont 1 225 de bois) est à 12 km au NO de La Tour-d’Aigues au pied du Luberon. Elle a un beau village avec restes de remparts et donjon, portes et tours, beffroi et horloge (13e et 16e s.), chapelles, maisons anciennes et hôtels particuliers; bassin de l’Étang, château de Gabaru; jardin du Pavillon de Galon; musée Marc Deydier de préhistoire et archéologie, moulin à huile dans une grotte; anciens sites castraux du Castellas et du Guet, le site actuel ayant été occupé vers l’an mil. Ses vignerons cultivent 625 ha de vignes et disposent d’une cave coopérative; site des Autocars de Haute-Provence (25 sal.). Le territoire communal va au nord jusqu’au point culminant du Luberon, le Mourre Nègre (1 125 m). Cucuron avait 2 200 hab. en 1831, 950 dans les années 1830, et sa population a crû surtout dans le dernier quart du 20e s.; elle a stagné depuis 1999. Sannes (270 Sannois, 460 ha) est à 6 km au NO de La Tour-d’Aigues et cultive 217 ha de vignes; elle n’avait plus que 80 hab. en 1968, moitié moins qu’un siècle avant; mais elle a 100 hab. de plus qu’en 1999 (+59%). Elle conserve des traces de l’ancien village du 11e s. et de son château fort, un château du 17e s. et des restes d’un ancien prieuré de bénédictins (12e et 18e s.). Son petit finage se limite à la plaine. Ansouis (1 070 Ansouisiens, 1 763 ha dont 345 de bois) est 9 km à l’ouest de La Tour-d’Aigues et contient l’un des «plus beaux villages de France», orné d’un grand château médiéval réaménagé au 17e s. avec jardins et terrasses, un musée de sculptures, vitraux et céramiques, un musée de la vigne et du vin au château Turcan. Ses vignerons exploitent 652 ha de vignes et ont une cave coopérative; travaux publics Amoudedieu (40 sal.). La commune a eu plus de 1 000 hab. dans la première moitié du 19e s., 460 hab. seulement en 1931; elle croît depuis, mais n’a rien gagné après 1999. |