(4 150 Laurentais, 1 579 ha), 7 km au SE de Mortagne, est en limite des Deux-Sèvres sur la rive gauche de la rivière, en Pays de Mortagne. Parfois dite «ville sainte de la Vendée», elle est un lieu de concentration d’institutions religieuses, visité par le pape en 1996, dont la spécialité remonte aux entreprises du père Louis de Montfort (1673-1716) et Marie-Louise Trichet (1684-1759). La commune hébergea au temps des guerres de Vendée un grand hôpital militaire. Une vaste basilique y a été commencée en 1889 et consacrée en 1947. Saint-Laurent a un musée de la communauté de la Sagesse, avec verrières; deux collèges et deux lycées, tous privés; une maison familiale rurale avec centre de formation professionnelle. Le bourg, qui eut une tradition de tissage, a fixé des industries: fabrique de verre plat Soveriso (230 sal.), systèmes de palettes Cermex ex-Newtec (groupe Tetra-Laval, 150 sal.), carrosseries Gifa, spécialiste d’ambulances (120 sal.) traitement de surfaces SVPM (Vendéenne de peinture et métallisation, 110 sal.), appareillage électrique pour automobiles Mitsuba (ex-Jideco, motoréducteurs, 60 sal.), métallerie Métal Ouest (30 sal.); maçonnerie Maudet (50 sal.); transports Goupille Landriau (150 sal.). La commune avait déjà eu 3 000 hab. en 1891, puis un minimum de 2 300 hab. en 1962. Elle a crû surtout au cours des vingt années suivantes, a plafonné, puis vient de perdre 410 hab. depuis 1999. La limite départementale est particulièrement contournée; une partie de l’habitat est de l’autre côté de la Sèvre sur le relief; deux campings, château de la Barbinière à l’ouest, gare du train touristique au quartier de Bégrolle. |