(2 880 Bessinauds, 5 541 ha dont 975 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Vienne 28 km à l’est de Bellac, 34 km au nord de Limoges. La ville est sur la N20 un peu au sud de la Gartempe, avec un accès tout proche à l’A20 Occitane, et une aire de repos au nord (la Coulerouze); les deux voies traversent tout le finage du nord au sud. La commune s’est agrandie par fusion en 1973 en absorbant Morterolles-sur-Semme au nord. Sa population était de 2 800 hab. un peu avant 1900; abaissée à 2 000 en 1954, elle est brusquement montée à 3 000 en 1962 et s’y est maintenue jusqu’en 1990, avant de perdre quelques habitants, mais elle a regagné 80 hab. depuis 1999. Bessines fut en effet un haut lieu du traitement de l’uranium à partir de 1948, au bord de la Gartempe: le site eut jusqu’à 1 500 salariés et conserve de grandes installations sur le plateau de rive droite; musée-exposition. Areva, successeur de la Cogema, enregistre encore 140 sal. à Bessines, et l’entreprise d’analyses et radioprotection Algade (groupe Carso) 50 sal. La société métallurgique Steva (emboutissage et mécanosoudure) emploie 120 salariés. Dans l’industrie des viandes, la société Somafer (Ferrand-Malouze) emploie 95 salariés, les Abattoirs de Bessines 40 sal., la Sobevia 30 sal. La ville a un collège public, un magasin Intermarché (35 sal.); travaux publics Gavanier (30 sal.); La Poste (40 sal.). Au sud du bourg, étang de barrage de Sagnat, avec camping; étang de Lavillemichel au SO. Le Pont aux Bonshommes sur la Gartempe à la limite NO du finage, du 13e s., évoque les moines de Grandmont. Bessines fut le siège de la communauté de communes des Portes d’Occitanie, ex-Communautés minières du bassin de la Crouzille, devenue partie de la communauté Elan Limousin. |