dénomination ambiguë, qui était jadis celle de la partie du Limousin associée à sa capitale, c’est-à-dire de la généralité de Limoges, mais qui a été adoptée pour désigner des intercommunalités emboîtées, la première autour de Bellac, qui n’est ni le Limousin du chef-lieu ni le Limousin le plus haut, la seconde étendue vers le nord en 2017 et affublée d’un En Marche quelque peu ambigu au moment précis de la vogue d’une formation politique de même nom. Ces appellations semblent d’autant plus paradoxales que le pays correspond sensiblement à la Basse-Marche, qui est d’ailleurs aussi la partie la plus basse du territoire départemental. À vrai dire ce Haut-Limousin n’est «haut» que… sur la carte murale, telle qu’elle est habituellement «orientée», à l’instar d’un certain et ridicule «Hauts de France»; d’ailleurs il s’était un moment nommé Nord-Limousin, mais le terme «Nord» est décidément bien mal perçu, et «Haut» l’est toujours avantageusement. |