(6 440 Raonnais, 2 371 ha dont 1 409 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département des Vosges dans l’arrondissement de Saint-Dié, 24 km au NO de celle-ci et dans la communauté d’agglomération de Saint-Dié-des-Vosges. Le nom, d’origine médiévale, signifie «le confluent du péage» (de rua, et la tappe): la ville est dans la vallée de la Meurthe, au confluent de la Plaine et juste en aval d’un défilé. La prononciation, Ran à l’ancienne, est devenue Ra-on au 20e siècle. Quoique très affectée par les combats en 1914 et 1944, la commune se distingue par son hôtel de ville du 17e siècle à arcades et ses halles. Elle bénéficie d’un lycée professionnel et d’un collège publics, d’un hôpital local, d’un centre Leclerc (130 sal.) et figure parmi les «stations vertes de vacances», mais n’a que deux petits hôtels. Sa population a presque doublé en 1946 en intégrant Neuveville-lès-Raon, qui avait 3 000 hab.; elle a culminé à 7 700 hab. en 1975 et a ensuite diminué, perdant encore 500 hab. après 1999. La base industrielle fut étoffée, notamment dans la papeterie, mais a été très réduite. Se signalent les plastiques Platex (30 sal.), les outillages Ecolor (20 sal.) et Atelco (30 sal.), l’électronique ARE (20 sal.), la papeterie RCR (30 sal.); sables et graviers des Carrières de l’Est (60 sal.). Un centre d’appels Transcom-Tele 2 (groupe suédois Kinnevik), ouvert en 1999 dans des bâtiments construits à cette fin par la municipalité et qui occupait 270 personnes, a disparu en 2013 après liquidation de la société. Le nouveau canton de Raon-l’Étape a 40 communes et 23 900 hab. |