' communauté de communes au centre de l’Essonne, de 16 communes, 27 500 hab. sur 12 030 ha. Étréchy (siège), Boissy-sous-Saint-Yon, Bouray-sur-Juine, Janville-sur-Juine et Lardy ont plus de 2 000 hab. Villeconin (770 Villeconinois, 1 445 ha dont 376 de bois), 6 km ONO d’Étréchy, dans la vallée de la Renarde, et à la source de la rivière, passe pour un «village de charme» avec une église inscrite à petit clocher latéral, le manoir des Ardenelles, les ruines du château de la Grange (donjon du 13e s.) près du village au nord sur le relief; un polissoir subsiste dans le bois de la Guigneraie au nord-est. Le finage est allongé du nord au sud; le hameau du Bois Fourgon est sur le plateau à l’est du village; les hameaux de Fourchainville au fond d’un vallon et Saudreville sur le plateau sont au sud, le dernier orné d’un gros château avec parc des 17e-18e s. Plus loin au sud, le finage englobe la grosse ferme isolée du Fresne et son bois. Villeconin n’avait plus que 280 hab. à son minimum de 1962 et croît depuis. Chauffour-lès-Étréchy (140 Calidusiens, 480 ha) est un village-rue de plateau juste au-dessus du chef-lieu, à moins de 2 km au nord-ouest; elle n’avait pas 50 hab. en 1951; un site géologique est protégé dans un vallon qui descend sur Étréchy. Souzy-la-Briche (470 Souzéens, 733 ha dont 316 de bois) est à 6 km au NO d’Étréchy, dans la vallée de la Renarde, dont les versants vallonnés font au village une couronne de bois. Souzy a une église inscrite du 15e s., deux polissoirs; les hameaux des Émondants au sud-est, du Bois des Roches au nord-ouest, de la Briche au nord-est sont tous sur le plateau. Trois anciens moulins se succèdent en aval du village sur la Renarde. Le domaine de Souzy-la-Briche (château du 19e s.) est une demeure privée à la disposition de la présidence de la République; la Briche est une ancienne paroisse réunie à Souzy pendant la Révolution. La commune n’avait plus que 160 hab. en 1962 (340 en 1911). Saint-Sulpice-de-Favières (280 Saint-Sulpiciens, 437 ha) est à 6 km au nord, d’Étréchy dans un large vallon échancrant le plateau sur le versant droit de la Renarde, sous les bois de Baville et de la Briche. Il passe pour village de charme avec une église classée des 13e et 14e s., des restes de l’enceinte du 13e s., le château de Segrez (19e s.) nanti d’un arboretum. La population n’a pas beaucoup augmenté depuis les 230 hab. de 1968. Saint-Yon (920 Saint-Yonais, 466 ha), 9 km au nord d’Étréchy, au-dessus du confluent de l’Orge et de la Renarde face à Breuillet, s’organise autour d’une pointe avancée du plateau de Beauce, qui porte le bois de Baville. Le vieux village perché, minuscule, conserve une église inscrite du 12e s. Au pied du côté ouest dans la vallée de la Renarde, rive droite, ont pris place les hameaux de Feugères et des Cézardières, suivis au nord, sous la pointe, par de nombreux pavillons récents, flanqués à l’est par l’ancienne léproserie de la Madeleine (15e et 16e s.). Saint-Yon avait moins de 200 hab. dans l’entre-deux guerres et croît depuis (+100 hab. après 1999). Mauchamps (380 Campusiens, 316 ha) est à 5 km au nord d’Étréchy, sur le plateau, à l’ouest de la N20 qui fixe la limite orientale de la commune; son église est inscrite. Un échangeur de la N20 donne accès à un vaste dépôt des transports du groupe Intermarché (90 sal.); un petit aérodrome pour paramoteurs est au sud du village. Au nord, le finage dessine une pointe dans la forêt de Baville. La population s’est constamment tenue entre 100 et 120 hab. de 1836 à 1975, puis a augmenté après cette date. Chamarande (1 130 Chamarandais, 574 ha dont 185 de bois) est sur la rive gauche de la Juine, 3 km NNE d’Étréchy; son «village de charme» a un clocher inscrit des 12e-13e s., une gare, et abrite un domaine départemental autour d’un grand château des 17e-18e s. à douves et parc, avec pièces d’eau et fabriques, très visité (200 000 personnes par an). Plusieurs aires de pique-nique et rochers d’escalade sont accessibles dans le domaine au nord-est du village, sur le rebord du plateau. Le village s’appelait Bonnes jusqu’en 1685, date à laquelle les châtelains ont fait changer le nom. Son territoire est limité à l’ouest par la N20, au bord de laquelle se tient le hameau des Cinq Fermes. Chamarande a eu 400 hab. en 1900, 540 en 1954, 900 en 1990. Torfou (290 Torfoliens, 350 ha) est une très petite commune sur le plateau, 7 km NNE d’Étréchy et 3 km ONO de Lardy; elle avait 120 hab. en 1962. Auvers-Saint-Georges (1 300 Auversois, 1 299 ha dont 280 de bois) est face à Étréchy sur la rive droite de la Juine dans la même petite plaine; elle avait 500 hab. en 1954. Le village conserve une église inscrite et des restes du château Gravelle (18e s.); il a un centre d’aide par le travail. Son habitat est prolongé vers le sud-ouest par les hameaux de Saint-Fiacre et la Roche à Vigné, puis Challoup et Derrière les Roches, vers le nord par celui de Chagrenon et le parc de la Garenne-Thiroin au bord d’un étang de la Juine. Un site géologique est protégé dans un large cirque mordant sur le plateau; le finage s’étire en direction du SSE. Villeneuve-sur-Auvers (600 Villeneuvois, 707 ha) est un petit village du plateau à 4 km ESE d’Auvers, 6 km ESE d’Étréchy, qui a une église inscrite du 15e s. Son finage cache une grotte du Sarrazin au pied du coteau sous le village, et inclut tout au sud le gros hameau du Mesnil-Racoin, traversé par la D191. La population a eu son minimum en 1962 (260 hab.) et croît depuis. Boissy-le-Cutté (1 370 Boissillons, 458 ha dont 183 de bois) est à 8 km ESE d’Étréchy dans un vallon qui entaille le plateau; le relief de la commune est assez accidenté, avec les sites du Rocher Bizet et de Trompe Vache, et l’habitat se limite à la plaine; fabrique de tubes de carton Allpack (100 sal.). La commune avait 370 hab. en 1954, 810 en 1982; +170 hab. après 1999. |