contrée au sud de Paris, sur les plateaux découpés notamment par les vallées de la Bièvre, de l’Orge et de leurs affluents comme l’Yvette et la Rémarde. Le relief est relativement accidenté et s’étage en deux plateaux principaux, correspondant aux assises des calcaires lutétiens et, au-dessus, à des éléments de plateaux et des buttes du calcaire de Beauce. Le nom même, jadis Heripensis pagus, renvoie à l’ancienne hérupe, mot de même racine que hérissé, qui évoquait un paysage coupé de talus, de vallons et de haies. Par là le Hurepoix se différencie nettement de la Beauce, mais moins simplement du Gâtinais. Le Hurepoix est désormais presque entièrement urbanisé, hors des bois qu’il a pu conserver. Le nom est maintenu par une commune (Marolles-en-Hurepoix) et une intercommunalité, la communauté de communes du Dourdannais en Hurepoix, qui réunit 11 communes, 26 200 hab. et siège à Dourdan. Il arrive à Limours de se dire Limours-en-Hurepoix, mais l’appellation n’est pas officielle. Une petite région agricole de la statistique officielle porte le nom de Hurepoix et correspond au nord-ouest du département de l’Essonne, plus quelques communes limitrophes dans les Yvelines. Un musée du Hurepoix est à Palaiseau. |