Mérévillois (Le)

(3 410 hab., 3 297 ha) est une commune nouvelle de l’Essonne, formée en 2019 par la fusion de Méréville (3 150 Mérévillois, 2 699 ha dont 250 de bois) et Estouches (260 Estomaciens, 598 ha).

Méréville est un ancien chef-lieu de canton de l’Essonne dans l’arrondissement d’Étampes, 18 km SSO de celle-ci dans la CA Étampois Sud-Essonne. Le bourg domine la rive gauche de la Juine, dont la vallée est riche en cressonnières. Il se divise en une butte isolée et un promontoire du plateau, la mairie étant en contrebas entre les deux. L’habitat s’est accru vers le sud-ouest sur le plateau, dans la plaine au sud (quartier de Renonval), plus au sud dans la vallée encaissée, sinueuse et étroite de la Juine (Semainville, Courcelles, la Pierre) et sur le plateau d’en face au-dessus de la rive droite de la Juine (le Petit Parc, le Bois de Boulogne) où subsiste la colonne Trajane, classée, haute de 35 m et érigée en 1792.

La commune a une halle en bois du 16e s. à vaste toit à deux pans, un pont du 17e s. sur la Juine et un lavoir classé. Elle se flatte d’être une «capitale du cresson» et a équipé une Maison-musée du Cresson. Le château des 16e et 18e s. et son domaine forment une propriété départementale en cours de rénovation, dont le parc est dessiné en jardin romantique. Le finage s’étend largement sur le plateau à l’ouest, où s’isole au nord la grosse ferme de Ménessard, au sud le gros hameau de Montreau. La limite orientale de la commune suit la D49, héritière d’une voie romaine d’Orléans à Paris.

Méréville accueille un collège public et une maison de retraite, une forge (Union de Forgerons, 100 sal.), les travaux publics Probinor (100 sal.), un négoce agricole Coisnon (50 sal.), un Intermarché. La commune avait 1 500 hab. environ de 1880 à 1960 puis sa population a augmenté lentement, atteignant 3 100 hab. en 1999.

Estouches est sur le même plateau plus au sud, et contient au nord le hameau du Petit-Villiers: elle n’avait que 110 hab. en 1975.