(8 560 Marcoussissiens, 1 680 ha dont 575 de bois) est une commune de l’Essonne dans la CA Communauté Paris-Saclay, 3 km à l’ouest de Montlhéry, juste au nord de l’autodrome de Linas-Montlhéry. Elle offre un collège public, une église inscrite et le bâtiment de l’ancien baillage (18e s.), des maisons anciennes, le jardin des douves et le parc de la maison Saint-Antoine, plus un centre de loisirs, trois maisons de retraite dont une de 40 salariés, un centre d’aide par le travail. L’habitat s’est étendu dans la dépression ONO-ESE que draine la petite Salmouille (ou Sallemouille), affluent de gauche de l’Orge, entre les coteaux du plateau du Hurepoix au sud et du petit plateau de Nozay-Les Ulis au nord. Côté nord sont, à l’extrémité occidentale du finage près de l’A10, un espace boisé (bois des Carrés) et de loisirs sur un promontoire du plateau percé par le tunnel de la LGV, une carrière, une zone d’activités (la Fontaine de Jouvence) et le château de Bel-Ébat; plus près du centre-ville sur le plateau, un grand centre de recherche associe la firme Alcatel et un laboratoire du CNRS sur les nanotechnologies. Au nord-est du centre-ville est apparu un ensemble de pavillons (les Fonceaux). La plaine accueille plusieurs châteaux dont les vestiges de celui de Montagu (15e et 18e s.), où sont une école d’horticulture des Orphelins apprentis d’Auteuil, à statut de lycée privé, et le Pavillon du Roi, ancien rendez-vous de chasse classé du 18e s., tout à l’ouest. Le domaine de Bellejame, à l’est, autour d’un château des 17e-18e s., appartient depuis 2002 au Centre national du rugby et sert à l’entraînement des équipes de France; il déborde sur le territoire de Linas. La ferme du Déluge (12e, 14e et 19e s.) est une ancienne commanderie de templiers. Côté sud, la commune se limite au talus boisé du plateau, sauf à l’ouest où elle a une fraction du plateau aux abords du golf de Marivaux. La Francilienne court au pied du coteau en deux voies séparées et débouche à l’ouest sur l’A10 par un grand échangeur. L’habitat se concentre à l’est de la commune et au pied du coteau septentrional. Marcoussis avait 1 500 hab. au milieu du 19e s., 1 900 à la fin, s’est un peu affaiblie dans l’entre-deux-guerres avant de croître sensiblement: 2 200 hab. en 1962, 4 000 en 1975, 5 700 en 1900. La commune participait naguère à la banlieue maraîchère d’Arpajon qui envoyait ses productions aux halles de Paris par la voie ferrée de l’Arpajonnais (1894-1938). Quelques entreprises animent Marcoussis: emballages plastiques Schutz (110 sal.), mécanique Chapolasky (100 sal.), ascenseurs Mistral (120 sal.), enceintes acoustiques L’Acoustics (260 sal.); transports par autocars Transdev (Les Cars d’Orsay, 370 sal.), et l’École d’Application aux métiers des Travaux Publics (EATP Cap Saclay, 380 sal.), Travaux publics de l’Essonne (85 sal.). |